Maison
Maison
Occitanie ; 82 ; Saint-Antonin-Noble-Val ; 2e maison rue Porte de Rodaneze
Saint-Antonin-Noble-Val
Saint-Antonin-Noble-Val
Porte de Rodanèze (rue)
1814 L2 200 ; 1972 AC 765
En ville
13e siècle ; 15e siècle ; 16e siècle ; 18e siècle
D'après les recherches effectuées par Cécile Rivals, cette maison a pu être identifiée dans plusieurs documents fiscaux. En 1397, elle appartient à Jean Fournier "procurator". En 1459, elle est indivise entre Jean Textoris, marchand et les frères Etienne et Bernard Sauzet marchands. Elle devient la propriété de Noble Anthoine de Lavalette et sa femme Valérie Sauzet avant d'entrer en possession de la famille Canitrot (Durand Canitrot marchand, en 1609, Me Jean Canitrot procureur en 1668 et 1671. Elle est finalement vendue à Noble Barthélémy de Bénaven sieur de la Tour en 1732. La partie la plus ancienne de la maison semble être celle adossée au mur des anciennes fortifications de la ville. Une porte en arc brisé est conservée au rez-de-chaussée, tandis que les trois niveaux supérieurs présentent d'anciennes baies géminées (13e siècle), transformées en croisées. Cette modification provient sans doute de l'adjonction d'un corps en retour sur la rue avec un escalier en vis entre les deux. Le corps en retour présente également des transformations. L'existence d'un niveau supérieur en pan-de-bois sur les élévations sud et ouest du corps de bâtiment, antérieur à la fin du 15e siècle, semble cohérente, à l'image de la parcelle voisine (AC 764).
Calcaire ; moellon
Tuile creuse
3 étages carrés
Élévation à travées
Croupe
Escalier demi-hors-oeuvre : escalier en vis sans jour, en maçonnerie
Au dernier niveau, le comble abrite l'ancien chemin de ronde, s'appuyant contre le rempart (mur est). Une bande de sondage effectuée sur les murs ouest et sud a permis de mettre au jour l'enduit d'origine qui date du 13e siècle. On remarque une différence de couleur et de dureté entre les deux pans de murs, probablement liées à leur exposition. L'appartenance du piédroit de la fenêtre (mur ouest), ancienne baie géminée transformée en croisée, et de l'angle voisin, au même état que l'enduit, est confirmée. L'angle rentrant, à gauche du piédroit, correspond à la structure parcellaire antérieure (voir en partie basse de l'édifice). La largeur du chemin de ronde a été réduite par rapport à son emprise d'origine. Le mur a été monté en premier, les consoles ont ensuite été mises en place ainsi que les dalles calcaires faisant office de sol. La partie haute a enfin été fermée grâce à un pan-de-bois hourdé de tuf. La suppression de l'élargissement du chemin de ronde a conduit dans un second temps au déplacement du pan-de-bois au droit du mur. Le pan-de-bois est constitué de poteaux droits de section carré d'environ 15 centimètres de côté. Les rainures observées dans la sablière basse ont été ajoutées pour faciliter le remontage de la cloison. La dimension des poteaux de bois et leur qualité pourrait être en faveur d'une datation au cours du 13e ou du 14e siècle. La dépose vraisemblable de niveaux supérieurs en pan-de-bois sur les élévations extérieures sud et ouest, rue de la Porte de la Rodanèze, a peut-être conduit à l'émergence de désordre structurel, essentiellement dans l'axe de la chaîne d'angle sud-ouest. Les différents niveaux intérieurs conservent, excepté le comble, des aménagements réalisés pour la plupart à la fin du 18e siècle ou au début du 19e siècle.
Propriété privée
1981
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Pays Midi-Quercy ; (c) Conseil départemental de Tarn-et-Garonne
1989 ; 2008 ; 2016
Loncan Bernard ; Joy Diane ; Aleyrangues Alexia
Étude d'inventaire ; inventaire topographique
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47