Maison
Villa Wilhelmine, puis Heurtebise
Maison dite Villa Wilhelmine, puis Heurtebise
Hauts-de-France ; Pas-de-Calais (62) ; Neufchâtel-Hardelot ; 11 allée des Cygnes
Samer
Samer
Hardelot-Plage
Cygnes (allée des) 11
1813 A2 1 BIS ; 1985 AR 87
En écart
Jardin
1er quart 20e siècle
Attribution par source
Cordonnier Louis-Marie (commanditaire)
La villa Wilhelmine a été construite par l'architecte lillois Louis-Marie Cordonnier pour lui-même, peu après la création de la station en 1906. La vie à la Campagne (1913) décrit les intérieurs : le soubassement est occupé par les services et un garage à automobile. Au rez-de-chaussée, la porte d'entrée, sur la façade est, ouvre sur un petit vestibule qui donne directement sur la salle à manger-salon ; derrière une porte de communication part l'escalier desservant les étages. La salle à manger-salon, rectangulaire, est éclairée par les grandes porte-fenêtres de la loggia de la façade principale, par la baie ouvrant sur un balcon sur la façade ouest, par le bow window de l'angle nord-est et par deux fenêtres de la façade est ; elle est revêtue de lambris et de panneaux d'orme ; le fond de la pièce est occupé par une grande cheminée, flanquée d'un côté par la porte d'entrée, de l'autre par une porte de service. L'espace ménagé par le bow window est séparé du reste de la pièce par une balustrade et sert de salon. Les deux niveaux de comble abritent les chambres.
Pierre ; moellon sans chaîne en pierre de taille ; enduit partiel ; essentage de tuile
Tuile plate
En rez-de-chaussée ; rez-de-chaussée surélevé ; étage de comble
Toit à longs pans brisés ; demi-croupe ; appentis
Escalier de distribution extérieur, en maçonnerie ; escalier dans-oeuvre, en charpente
La villa est de plan rectangulaire ; elle est entourée d'un jardin ceint d'une clôture en béton ; contrairement à beaucoup d'autres villas construites à Hardelot-Plage à la même époque (dont plusieurs par Cordonnier lui-même) , la villa Wilhelmine est construite avec sobriété, ne se distinguant que par ses croupes débordantes et ses égouts retroussés particulièrement développés. Elle est construite, sur un fort soubassement, en rez-de-chaussée et étage de comble ; le soubassement est en moellons de pierre, le rez-de-chaussée et les pignons sont enduits (une vue ancienne, dans La Vie à la Campagne, 1913, montre que les deux pignons étaient essentés en tuile plate). La façade principale est orientée au nord-nord-ouest, vers la mer ; l'escalier de distribution extérieur qui la longe n'existait pas à l'origine (La Vie à la Campagne, 1913) : il date sans doute des années 1930 ; le soubassement comporte deux fenêtres ; le rez-de-chaussée une grande loggia et, à gauche, un bow window ; la partie inférieure du comble est éclairée par les trois baies géminées de la chambre principale, protégées par un auvent, et par une baie isolée, à gauche ; la partie supérieure du comble est éclairée par une baie située au centre. La façade latérale gauche abrite sous un auvent la porte d'entrée d'origine ; cette travée est marquée par une interruption de l'égout retroussé. La façade arrière est très sobre ; les fenêtres du comble diffèrent de celles de la façade principale : deux identiques dans la partie inférieure, et deux identiques au niveau supérieur. La façade latérale droite est simplement animée par le garde-corps d'un balcon au rez-de-chaussée. Sur chaque façade latérale sont disposées symétriquement deux baies identiques dans le brisis et, au centre, une lucarne dans le terrasson.
Villa balnéaire
À signaler
Il s'agit d'une des rares villas datant des débuts de la station à avoir subsisté après la Seconde Guerre mondiale.
Propriété privée
1979
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
1986
Rougier Michèle ; Benoit-Cattin Renaud
Dossier individuel
Conseil régional Hauts-de-France – service de l’Inventaire du patrimoine culturel 151 Bd Hoover 59555 Lille Cedex