Palais de justice ; sénéchaussée
Ancienne sénéchaussée, puis palais de justice
Hauts-de-France ; Pas-de-Calais (62) ; Boulogne-sur-Mer ; 3 place de la Résistance
Anciennement canton de : Boulogne-sur-Mer-Sud
Communauté d'agglomération du Boulonnais
Boulogne-sur-Mer-2
Résistance (place de la) 3
1979 AB 9
En ville
Terrasse en terre-plein ; cour
4e quart 15e siècle (?, détruit) ; milieu 16e siècle (détruit) ; 3e quart 19e siècle
1850 ; 1852 ; 1859
Porte la date ; daté par travaux historiques ; porte la date ; porte la date
Attribution par source ; attribution par travaux historiques ; attribution par source
L'ancienne sénéchaussée aurait été rebâtie par Louis XI en 1478, date du rattachement du comté au domaine royal. Cependant, le monument était en partie postérieur à cette date. L'aile du pavillon d'entrée devait dater de la seconde moitié du XVIe siècle et a du être réalisé en style Renaissance. La façade était composée de trois niveaux décorés par des pilastres. Le rez-de-chaussée était surmonté d'une frise et percé de deux portes en plein cintre. À l'étage, les fenêtres étaient à meneaux et croisées de pierre. Enfin, un fronton couronnait une porte latérale. Le monument fut en partie reconstruit après 1550 sous Henri II. C'est en 1845 que le Conseil Général propose d'édifier un nouveau Palais de Justice. Les travaux débutent en 1847 sur les plans d'Épellet et sont interrompus par la révolution de 1848. Le bâtiment est inauguré en 1852. En 1855 sont ajoutés les statues de la façade (IM62000241) et en 1859 la scène du fronton (IM62000238) (dates portées), réalisées par le sculpteur arrageois Louis-Victor Bougron. Dans les années 1970, le tribunal est agrandi. Ces aménagements durent de 1977 à 1980 et ont été réalisés par l'architecte parisien Richiez. Ces travaux d'agrandissement ont permis de mettre à jour des structures romaines : une section de la première enceinte du castrum élevée au Ier ou au IIe siècle lors de l'installation de la Flotte de Bretagne mais aussi des vestiges de la via sagularis, des monuments à hypocauste et des pavages en mosaïque.
Calcaire ; pierre ; pierre de taille
Ardoise ; zinc en couverture
Plan régulier
Sous-sol ; 4 étages carrés
Voûte d'arêtes
Élévation ordonnancée
Toit à longs pans ; toit à longs pans brisés ; croupe
Escalier de distribution extérieur ; escalier dans-oeuvre : escalier en équerre
La façade principale, située à l'est, est divisée en deux niveaux et en cinq travées. La façade sud est composée de quatre niveaux et d'un soubassement. Au centre de la façade principale se dégage un corps central long de trois travées et couronné d'un fronton triangulaire sculpté (IM62000238).
Sculpture
Portrait ; ordre antique, ordre ionique, ordre dorique
La superposition des ordres est utilisée sur les façades, avec une utilisation de l'ordre dorique au premier niveau et de l'ordre ionique au deuxième niveau. Les pilastres et les colonnes qui rythment la façade sont cannelés. Des niches abritant de statues se situent de part et d'autre de l'avant-corps central, également sur une partie du bâtiment légèrement en saillie. Elles abritent les statues de Charlemagne et de Napoléon Ier (IM62000241). Le fronton de la façade principale est une allégorie (IM62000238) : au centre est représenté la Loi, accompagnée de la Force (une massue) et de la Justice (une épée), protégeant les Arts et les Sciences, le Commerce et l'Industrie.
Restauré
IM62000238 ; IM62000241 ; IM62000426 ; IM62000427 ; IM62000512 ; IM62000422 ; IM62000421 ; IM62000392 ; IM62000420
À signaler
Ce dossier est republié en 2024-2025 suite à la numérisation des photographies et à la mise à jour de ses contenus grâce au travail de recherche bibliographique de Manon Leprovost.
Propriété publique
1982
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
1985 ; 2025
Leprovost Manon ; Rougier Michèle
Dossier individuel
Conseil régional Hauts-de-France – service de l’Inventaire du patrimoine culturel 151 Bd Hoover 59555 Lille Cedex