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de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoineÉglise paroissiale Saint-Barnabé (Langoëlan)
Église paroissiale Saint-Barnabé (Langoëlan)



Référence de la notice
IA00008303
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
1987 AVANT
Date de dernière modification de la notice
10 octobre 2023
Rédacteur de la notice
Hermon ; Ducouret Jean-Pierre ; Tanguy-Schröer Judith ; Toscer Catherine
Mentions légales
(c) Inventaire général ; (c) Région Bretagne
Désignation de l'édifice
Titre courant
Église paroissiale Saint-Barnabé (Langoëlan)
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
église paroissiale
Vocable, pour les édifices cultuels
Saint-Barnabé
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Bretagne ; Morbihan (56) ; Langoëlan
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Guémené-sur-Scorff
Canton
Guémené-sur-Scorff
Références cadastrales
1937 D2 208, 209
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en village
Partie constituante non étudiée
enclos ; fontaine de dévotion ; ossuaire ; croix monumentale ; monument aux morts
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Année(s) de(s) campagne(s) de construction
1716 ; 1754 ; 1840
Commentaire concernant la datation
porte la date ; porte la date ; porte la date
Remploi
remploi provenant de : Guémené-sur-Scorff ; remploi provenant de : Langoëlan
Description historique
Edifice 16e siècle ; souche du clocher reconstruite en 1716 ; chapelle des fonts construite en 1716 ; charpente de la croisée porte la date 1754 ; vers 1810, 1820 restauration du mur est du choeur ; en 1960 remploi d'une fenêtre provenant de la chapelle Saint-Efflam pour la chapelle des fonts. (J. P. Ducouret)L’église dédiée à saint Barnabé est probablement bâtie en une seule campagne au début du 16e siècle : de cette première campagne sont témoins le clocher, la nef et ses ouvertures, le porche sud, les chapelles seigneuriales de Coët Codu au nord et de Kerservant au sud (actuel transept), les sablières du choeur. De nombreuses modifications interviennent cependant au cours des siècles suivants : ainsi la tour est reprise en sous-œuvre en 1716, date portée, à l’initiative de Julien Le Goff, recteur,dont le nom accompagne la date. C’est peut-être à la même époque que sont ajoutés l’ossuaire et la chapelle des fonts, en vis-à-vis, qui élargissent la façade ouest.La charpente est refaite en 1754, date portée sur un about de poinçon de la nef.Après la Révolution, l’église est jugée en mauvais état, si bien qu’on envisage de la reconstruire en 1853 ; ce projet fut cependant ajournée, mais de nombreux travaux de confortation interviennent au 19e siècle ; vers 1820, le mur du chœur est repris à la suite d’un écroulement, provoquant probablement la disparition de la verrière est qui, d’après les témoignages écrits, montrait les blasons de nombreuses familles : Bretagne, Rohan-Guémené, Du Fresnay (seigneurie de Coët Codu), de Talhouet (seigneurie de Kerservant, aujourd’hui en Ploerdut). En 1827, la sacristie, autrefois placée à l’angle nord-est entre le chœur et le bras nord du transept, alors chapelle privative des seigneurs de Coët Codu, et qui datait sans doute de l’époque à laquelle cette seigneurie devint propriété de la famille de Kerhoent seigneurs de Coet en Fao en Séglien au 18e siècle, est reconstruite en prolongement axial du chœur. La fermeture de la porte est du bras nord intervient dans ce contexte : elle devrait être rouverte prochainement.Le porche sud porte la date de 1840, accompagné du nom illisible du recteur de l’époque, probablement Jean Bruchec, recteur de 1817-1847 : c’est ce recteur qui est à l’origine de nombreux travaux de cett époque, comme la boiserie du chœur qui remplace l’ancien retable sans doute peu avant 1850, et le transfert du retable de l’église du Merzer, en ruines, dans le bras sud en 1847, date de la mort du recteur Bruchec. La construction vers 1850 d’une tribune à l’ouest entraîne la suppression d’un entrait à engoulants. On ne sait cependant à quelle date disparait le jubé, non mentionné dans les témoignages du début du 19e siècle dont l’existence est aujourd’hui attestée depuis la suppression de l’enduit qui laisse voir à la naissance de la nef sur le mur sud, deux portes superposées aujourd’hui bouchées. A leur emplacement correspond une reprise dans la maçonnerie extérieure à l’angle qui signale sans doute l’emplacement d’une tour d’escalier reliant les deux portes.L’enclos a été réduit dans sa partie sud lors de la translation du cimetière. (C. Toscer)
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
granite ; pierre de taille
Matériaux de la couverture
ardoise
Typologie de plan
plan en croix latine
Description de l'élévation intérieure
1 vaisseau
Typologie du couvrement
lambris de couvrement
Typologie de la couverture
flèche en maçonnerie ; toit à longs pans ; appentis ; pignon découvert ; noue ; croupe
Emplacement, forme et structure de l'escalier
escalier de distribution extérieur : escalier tournant, en maçonnerie
Commentaire descriptif de l'édifice
Erigé sur une légère pente nord sud au centre du bourg, l’église est entourée d’un enclos aujourd’hui peu développé, auquel on accède au sud par une série de marches : il contenait autrefois le cimetière, plus développé vers le sud.L’édifice adopte un plan en croix latine, augmenté au chevet d’une sacristie, au sud du porche et de l’ossuaire jointif, au nord de la chapelle des fonts. Les deux bras de transept sont d’anciennes chapelles seigneuriales comme le montre la pierre armoriée buchée au-dessus de la baie sud, ainsi que la présence d’une entrée spécifique à chacune des chapelles, au sud pour la chapelle sud, à l’est pour la chapelle nord, porte aujourd’hui bouchée mais qui devrait être rouverte prochainement.La façade ouest augmentée de la chapelle des fonts et de l'ossuaire masque la modestie du court vaisseau unique. Sa façade reprise à la mode du 18e siècle contraste avec la conservation du clocher cornouaillais de style gothique.
Technique du décor porté de l'édifice
sculpture
Indexation iconographique
blason, lion, animal fantastique, tête humaine
Description de l'iconographie
Blason au-dessus de la baie sud du bras sud. Tête humaine servant de support à l'accolade du porche sud.Pierre d'assise du pignon du porche sud sculptées d'un animal fantastique et d'un lion .
Date de l'enquête ou du récolement
1967
Statut juridique, intérêt, protection et label
Date et niveau de protection de l'édifice
inscrit MH
Intérêt de l'édifice
à signaler
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété de la commune
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
1967 ; 1975 ; 1999 ; 2015
Mentions légales
(c) Inventaire général ; (c) Région Bretagne
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Région Bretagne - Service de l'Inventaire du Patrimoine Culturel - 283 avenue du général Patton - CS 21101 - 35711 Rennes Cedex 7 - 02.22.93.98.35
Voir aussi
URL vers le dossier complet de l'Inventaire

Référence de la notice
IA00008303
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
1987 AVANT
Date de dernière modification de la notice
10 octobre 2023
Rédacteur de la notice
Hermon ; Ducouret Jean-Pierre ; Tanguy-Schröer Judith ; Toscer Catherine
Mentions légales
(c) Inventaire général ; (c) Région Bretagne
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