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lycée de jeunes filles, actuellement lycée de Bellevue

lycée de jeunes filles ; Lycée de Bellevue

État

lycée

de filles

immeuble de bureaux

Martinique ; Martinique (972) ; Fort-de-France ; 8 rue Marie-Thérèse-Gertrude ; rue du Petit-Pavois ; Pointe des Nègres

Pointe des Nègres

Marie-Thérèse-Gertrude (rue) 8 ; Petit-Pavois (rue du)

2005 BN 402

en ville

LABELXX-MA

1958

daté par source

Labro Georges ; architecte des Bâtiments civils ; Guthman (architecte) ; Lavigne Sainte-Suzanne Maurice de (architecte) ; Delamarre Raymond (sculpteur) ; Grange Claude (sculpteur) ; Sarrabezolles Carlo (sculpteur)

attribué par source ; signature

Après la catastrophe de 1902, le pensionnat colonial est transféré à Fort-de-France. Situé à l'angle des rues Félix-Eboué et Jacques-Cazotte, il est transformé en lycée de jeunes filles en 1949. Le besoin d'une nouvelle construction s'impose rapidement. Un terrain de quatre hectares situé à la Pointe des Nègres est acquis dès 1951, auxquels s'ajoutent deux hectares complémentaires en 1954. Ce terrain jouxte le lycée technique qui est construit juste avant, sur le plateau alors nu entre Bellevue et la Pointe des Nègres. Cet ensemble, conçu par le même architecte, George Labro, est très semblable au lycée de jeunes filles même s'il est plus modeste. L'architecte Georges Labro réalise le plan masse définitif en avril 1954. Cependant, les travaux ne débutent qu'à partir d'octobre 1958 par la construction de l'internat. Georges Labro est architecte en chef des bâtiments civils et Palais Nationaux et de l'administration des PTT, Prix de Rome. Il est secondé à Paris par l'architecte Guthman et sur place par l'architecte martiniquais Maurice de Lavigne Sainte-Suzanne. Le financement est assuré par l'éducation nationale et par le FIDOM (Fond d'Investissement des Départements d'Outre-Mer). Les locaux sont investis progressivement au fur et à mesure de l'avancement des travaux : en octobre 1961, le lycée de jeunes filles accueille les élèves internes du pensionnat colonial au bâtiment de l'internat (actuel bâtiment 7). Seul ce bâtiment, ainsi que les cuisines et l'infirmerie sont achevés à cette époque. Les classes s'installent progressivement dans les locaux en commençant par les terminales, jusqu'à l'arrivée des sixièmes. En octobre 1962, les bâtiments 1, 2 et 3 entrent en service. L'ensemble sculpté, dans le style réaliste qui a encore cours alors, date de 1963. Il est dû à trois sculpteurs : Raymond Delamarre (1890-1986) , Claude Grange et Carlo Sarrabezolles (1888-1971). D'après des sources orales elles représenteraient la Guadeloupe, la Guyane et la Martinique. A la rentrée 1963, le bâtiment 4 est achevé. Il héberge provisoirement, de même que le bâtiment 5 (livré tout comme le bâtiment 6 en 1970) l'Université des Sciences. Le 24 avril 1964 le Général-de-Gaulle visite le lycée en présence des élèves des écoles de la ville de Fort-de-France. D'un balcon du bâtiment 3, il y fait un discours très remarqué : " le discours de la jeunesse ". En parallèle, le nombre de divisions des classes du premier cycle diminue. En octobre 1976, les dernières classes du premier cycle sont supprimées et en octobre 1978 le lycée de jeunes filles devient le lycée polyvalent d'Etat mixte (LPEM) de Bellevue. De nouvelles sections sont créées entre 1978 et 1984, la mixité est instaurée, le lycée s'ouvre à l'enseignement post-bac.

béton armé

tôle nervurée

3 étages carrés

charpente en béton armé apparente

élévation ordonnancée

toit à longs pans

escalier de distribution extérieur : escalier tournant à retours, en maçonnerie

Le lycée est organisé autour d'une artère centrale nord-sud, parallèle au front de mer, le long de laquelle s'alignent à l'ouest les bâtiments d'enseignement et à l'est les bâtiments administratifs et les logements. Dans la partie basse (ouest) , le lycée est composé de six grandes ailes parallèles orientées est-ouest, au centre desquelles est venu se loger un bâtiment annexe. Un autre bâtiment, une salle de sciences est disposé entre deux ailes. Les six ailes comportent un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé et quatre étages. Les circulations s'effectuent par des coursives qui entourent complètement les bâtiments, les escaliers étant rejetés aux extrémités. Les classes sont perpendiculaires au lit du vent. Au centre de la parcelle, une annexe (CDI) a été construite récemment. Derrière elle, se trouve le groupe de trois statues, en ronde bosse. Elles se trouvent " écrasées " par le bâtiment du CDI. De l'autre côté de l'axe principal, se trouvent les bâtiments administratifs, à l'entrée est de l'édifice. Leur plan général est un U : deux bâtiments parallèles réunis par une galerie. Au centre de cet espace, un bassin a été aménagé. De chaque côté des immeubles de logement et des villas abritent le personnel, au sud l'infirmerie et l'internat. L'originalité de l'édifice réside notamment dans le traitement des coursives dont les garde-corps ajourés ceinturent les bâtiments.

sculpture

femme

2007

propriété de la région

dossier individuel

2007

© Ministère de la culture