Commentaires concernant l'attribution de l'édifice
Attribution par source
Personnalités liées à l'histoire de l'édifice
Iffla Daniel, dit Osiris (donateur)
Description
Matériaux du gros-œuvre
Meulière ; moellon ; calcaire ; pierre de taille ; brique
Matériaux de la couverture
Béton en couverture
Typologie de plan
Plan massé
Description de l'élévation intérieure
1 vaisseau ; sous-sol ; étage de comble
Partie d'élévation extérieure
Élévation à travées
Typologie de couverture
Terrasse
Emplacement, forme et structure de l’escalier
Escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour
Commentaire descriptif de l'édifice
La communauté juive ashkénaze de Saint-Mandé et de Vincennes, composée en majorité d'Alsaciens et de familles d'Europe centrale, est créé officiellement par le consistoire en 1901. La construction de la synagogue, qui débute en 1903, est financée par Daniel Iffla, dit Osiris, qui fait appel à Victor Tondu, architecte qui édifie aussi pour lui sur le même modèle la synagogue de Tours. Le lieu de culte est implanté en retrait d'une petite cour, accueillant également le logement du rabbin sur le côté gauche. Ce dernier bâtiment de deux étages est construit à la manière d'un pavillon de banlieue en brique et meulière. La synagogue de volume similaire, à la façade en pierre de taille, se signale par un porche à arc de plein cintre placé dans la travée gauche de l'édifice. Il est surmonté d'un pignon sculpté couronné des tables de la Loi, qui se détache de la balustrade bordant le toit-terrasse. L'intérieur agencé selon la tradition ashkénaze avec la Bimah devant l'arche sainte, est revêtu de boiseries. L'étage réservé aux femmes est entouré d'une balustrade. Le sol est orné d'une mosaïque reprenant le symbole de l'étoile de David. En 2005, une salle de culte de rite séfarade a été ajoutée dans la cour par l'architecte Jacques Amsallem, qui a unifié l'ensemble en répétant la même modénature.