Chambre de Métiers et de l’Artisanat de La Réunion

Dénomination de l'édifice

Architecture civile publique ; édifice de l'administration ou de la vie publique ; siège d'association ou d'organisation

Titre courant

Chambre de Métiers et de l’Artisanat de La Réunion

Localisation

La Réunion ; La Réunion (974) ; Saint-Denis ; rue Jean-Cocteau

Adresse de l'édifice

Jean-Cocteau (rue)

Références cadastrales

DO 65 ; DO 68

Siècle de la campagne principale de construction

20e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1985 ; 1987

Auteur de l'édifice

Description historique

Dès la fin des années 1950, l’artisanat réunionnais commence à se structurer avec la création, en 1957, de l’Association corporative des Artisans de La Réunion (ACAR) dont les missions sont de mettre en place un registre des métiers pour recenser les artisans et de créer une chambre consulaire. En 1968 la chambre de Métiers de La Réunion est créée par arrêté préfectoral. Au début des années 1980, alors que la chambre de Métiers est hébergée depuis sa création dans différents locaux au centre-ville de Saint-Denis, le Conseil général envisage de créer un véritable centre consacré à l’artisanat réunionnais. En 1983, le terrain départemental de Champ-Fleuri, est choisi pour l’implantation de ce nouveau pôle. Le concours est lancé en 1983, il est remporté par Luc Cazanave. Le bâtiment, financé par le département, est inauguré en 1987.

Matériaux du gros-œuvre

Béton

Matériaux de la couverture

Métal en couverture

Commentaire descriptif de l'édifice

Édifié selon un plan en L, l’équipement, construit en béton armé, se compose d’un volume d’un étage auquel est adossé, à l’est et au sud, un volume à rez-de-chaussée. L’entrée placée à l’angle nord-ouest, se signale par sa structure formée de profondes parois de béton à ressauts, recoupées par une pergola en porte-à-faux. La nécessité de se protéger du soleil explique le choix d’une toiture très débordante, et la création, à l’étage, de jardinières en saillie devant les baies vitrées. Au nord et à l’est, ces jardinières créent l’illusion d’un balcon dont le culot est traité en gradins inversés. S’inspirant de symboles locaux, l’architecte a orné les grilles de protection métalliques des baies du rez-de-chaussée de la façade ouest de soleils et de pailles-en-queue. La couverture, à faible pente et dotée de croupes, participe à l’élégance du profil rappelant l’architecture des habitations créoles et à l’effet d’étirement horizontal. Le paratonnerre est traité à la manière d’un épi de faîtage. À l’intérieur, l’architecte s’est attaché à organiser les différents espaces de façon fluide et fonctionnelle, en prenant en compte les besoins des deux institutions cohabitant à l’origine, la chambre de Métiers et le commissariat à l’Artisanat, et en délimitant précisément les espaces ouverts au public et ceux réservés à l’administration. Au rez-de-chaussée, le hall d’accueil distribue la partie abritant le commissariat à l’Artisanat, et celle réservée à la chambre. L’étage est occupé par la salle des Commissions précédée d’une zone d’attente, et par les services administratifs et bureaux de la direction de la chambre de Métiers. Dans les couloirs et bureaux, les massives parois de refend porteuses sont identiques à celles visibles à l’extérieur, avec ressauts successifs participant au décor.

Date de label

2023

Statut juridique du propriétaire

Public

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2023

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Préault Clémence

Cadre de l'étude