Résidence Château Sec

Dénomination de l'édifice

Urbanisme et espaces aménagés ; secteur urbain ; secteur urbain concerté ; grand ensemble

Titre courant

Résidence Château Sec

Localisation

Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Bouches-du-Rhône (13) ; Marseille 9e Arrondissement ; chemin Joseph Aiguier ; traverse de la Gaye

Adresse de l'édifice

Joseph-Aiguier (chemin) ; Gaye (traverse de la)

Siècle de la campagne principale de construction

20e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1966

Auteur de l'édifice

Description historique

Cet ensemble de 512 logements, réalisé par Georges Laville associé à Mario Fabre, est construit sur la trace d’une ancienne bastide. La dalle surélevée, sous laquelle sont logés les parcs de stationnement, sert d’espace public. Autour d’elle s’articulent plusieurs bâtiments de logements, un centre commercial, une école primaire, un centre social avec une salle de réunion et une bibliothèque. Cherchant à éviter le modèle de la cité dortoir, les architectes mettent en valeur les équipements, les aménagements extérieurs mais aussi le dessin architectural du programme.

Commentaire descriptif de l'édifice

La résidence Château Sec se distingue par l’élégance de son architecture et par la diversité de ses typologies, les immeubles comprenant de 4 à 25 étages. Disposés en ailes de moulin, ils forment une hélice qui se termine au sommet de la plus haute tour. Mise en scène sur une sorte de podium, cette tour, sur un plan en H, ferme la perspective depuis l’entrée principale. Les logements, pour la plupart des studios, ouvrent sur des loggias qui composent les grilles de béton des façades. Son allure générale évoque la tour du Parlement de la place des Trois Pouvoirs d’Oscar Niemeyer, réalisée en 1958 à Brasilia. A proximité, une deuxième tour, de plan carré, oppose ses balcons horizontaux, filants sur les quatre façades, aux verticales de sa silhouette. Ces balcons sont portés par de solides consoles de béton, qui créent une modénature directement influencée par l’architecture japonaise contemporaine (K. Tange ou K. Mayekawa). Deux immeubles bas, desservis par des coursives extérieures, élément rare dans ce type de résidence, complètent la composition. La grande variété que les architectes ont cherché tant dans le type d’immeubles que dans la distribution des appartements est unifiée par la mise en couleur. La bichromie blanche et grise donne son unité à l’ensemble, soulignant aussi tout le soin graphique apporté aux volumes. Comme souvent chez Fabre et Laville, le projet illustre une sorte de classicisme moderne, présentant une grande qualité dans le choix des couleurs, le traitement des surfaces et la mise en œuvre des différents matériaux.

Date de label

2006

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2020

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel