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POP | Plateforme ouverte du patrimoinePort Camargue : la capitainerie, ensemble urbain du quai d’honneur (résidences le Suffren, le Grand Pavois, les jardins du Port, le Grand Galion), la marina Les Camarguaises Sud
Port Camargue : la capitainerie, ensemble urbain du quai d’honneur (résidences le Suffren, le Grand Pavois, les jardins du Port, le Grand Galion), la marina Les Camarguaises Sud






Référence de la notice
ACR0001109
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Label Architecture contemporaine remarquable
Date de création de la notice
4 août 2020
Date de dernière modification de la notice
15 février 2022
Rédacteur de la notice
Clier Josette ; François Michèle
Désignation de l'édifice
Titre courant
Port Camargue : la capitainerie, ensemble urbain du quai d’honneur (résidences le Suffren, le Grand Pavois, les jardins du Port, le Grand Galion), la marina Les Camarguaises Sud
Producteur
Label Architecture contemporaine remarquable
Dénomination de l'édifice
urbanisme et espaces aménagés ; secteur urbain ; quartier
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Occitanie ; Gard (30) ; Le Grau-du-Roi ; Port Camargue ; Port Camargue
Lieu-dit
Port Camargue
Adresse de l'édifice
Port Camargue
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Siècle de campagne secondaire de construction
20e siècle
Année(s) de(s) campagne(s) de construction
1969 ; 1977
Auteur de l'édifice
Description historique
Cette station, qui n'est pas à proprement parler une station de la Mission Racine, puisqu'elle a été commandée par la Chambre de Commerce et d'Industrie de Nîmes, maître d'ouvrage privé, a été traitée comme telle après 1968, avec Jean Balladur comme architecte en chef de la zone portuaire et d'urbanisation de l'Espiguette (collaborateurs Paul Gineste et Denis Barthélemy). D'abord appelée Port Espiguette, Port Camargue est une station balnéaire dont l'intérêt principal est le développement des marinas, très spécifique de l'orientation du tourisme nautique des Trente Glorieuses. Le choix de quelques éléments caractéristiques et non de la station dans son entier est justifiée par la moindre cohésion globale, le traitement moins soigné des cheminements et des espaces verts et des modifications assez importantes de l'aspect extérieur des marinas. Sont sélectionnés pour l'attribution du Label patrimoine du XXe siècle : la capitainerie construite par Jean Balladur en 1973, l'ensemble d'immeubles bordant le quai d'honneur (1975-1977) : le Suffren construit par Georges Chouleur, Le Grand Pavois construit par Denis Barthélemy, Les Jardins du Port construits par Jean Balladur et Le Grand Galion par Joseph Massota, ainsi qu'une marina : Les Camarguaises Sud, construite par Joseph Massota (1972).
Description de l'édifice
Commentaire descriptif de l'édifice
Cette station, qui n'est pas à proprement parler une station de la Mission Racine, puisqu'elle a été commandée par la Chambre de Commerce et d'Industrie de Nîmes, maître d'ouvrage privé, a été traitée comme telle après 1968, avec Jean Balladur comme architecte en chef de la zone portuaire et d'urbanisation de l'Espiguette (collaborateurs Paul Gineste et Denis Barthélemy). D'abord appelée Port Espiguette, Port Camargue est une station balnéaire dont l'intérêt principal est le développement des marinas, très spécifique de l'orientation du tourisme nautique des Trente Glorieuses. Le choix de quelques éléments caractéristiques et non de la station dans son entier est justifiée par la moindre cohésion globale, le traitement moins soigné des cheminements et des espaces verts et des modifications assez importantes de l'aspect extérieur des marinas. Sont sélectionnés pour l'attribution du Label patrimoine du XXe siècle : la capitainerie construite par Jean Balladur en 1973, l'ensemble d'immeubles bordant le quai d'honneur (1975-1977) : le Suffren construit par Georges Chouleur, Le Grand Pavois construit par Denis Barthélemy, Les Jardins du Port construits par Jean Balladur et Le Grand Galion par Joseph Massota, ainsi qu'une marina : Les Camarguaises Sud, construite par Joseph Massota (1972). Le Suffren, 1975-1977 : de nombreuses élévations ont été proposées par l'architecte avant d'être acceptées par Balladur, l'immeuble est formé d'une partie plus élevée (6 étages) et d'une partie allongée de seulement 3 étages, avec des loggias en résille de béton dont l'assemblage dessine des sinusoïdes. Le Grand Pavois, 1975-1977 : point marquant du quai d'honneur présentant une unité avec le Suffren. L'architecte était de juin 1969 au 31 décembre 1974 un des trois architectes de l'agence Balladur de la Grande-Motte, où il suivait l'aménagement de la station de Port Camargue. En 1975, installé à son compte, il fait ici un immeuble qui présente toutes les caractéristiques des œuvres de Balladur à la Grande-Motte, les exigences et le regard extrêmement strict de Balladur sur l'application des gabarits et modèles expliquant les similitudes. L'Immeuble est formé d'une partie plus élevée (7 étages) et d'une partie basse de 3 étages, les façades sont très différentes sur le quai pour ces deux parties, qui s'articulent avec un passage vers l'arrière dont le traitement est tout en transparence, avec une recherche de formes ludiques, dans l'esprit des immeubles de la Grande-Motte. Les Jardins du Port, 1975-1977 : bâtiment en S de 2 niveaux sur rez-de-chaussée avec 3e étage partiel qui est relié visuellement à la partie basse du Grand Pavois, par les hauteurs et la proximité des formes de loggias. Le garde-corps du haut dessinant une sorte de vague rappelle le goût de Balladur pour les formes ludiques. Le Grand Galion, 1975-1977, immeuble formant un S dont les jeux formels de façades, répondant aux consignes de Balladur sont traités de façon originale par Massota avec des loggias en résille de béton dessinant un motif de poisson. Sept des entrées sont ornées d'un mur sculpté par Paule Pascal, en pierre de Vers-Pont-du-Gard sur des thèmes marins ou balnéaires (commande de Massota à cette femme sculpteur nîmoise, qui a souvent collaboré avec les architectes Pellier et Massota). Les Camarguaises Sud, 1972-1973, sont un exemple représentatif d'une marina, type d'habitat spécifique de Port Camargue, groupant 73 logements avec poste d'amarrage de bateau côté intérieur du port et parking en façade arrière sur une placette, présentant des façades incurvées sur la placette et des duplex avec villas sur le toit.
Date de l'enquête ou du récolement
2020
Statut juridique, intérêt, protection et label
Date de label
2015
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété privée
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel

Référence de la notice
ACR0001109
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Label Architecture contemporaine remarquable
Date de création de la notice
4 août 2020
Date de dernière modification de la notice
15 février 2022
Rédacteur de la notice
Clier Josette ; François Michèle
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