Ministère
de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoineÉglise Sainte-Thérèse-de-l’Enfant-Jésus de Vésines
Église Sainte-Thérèse-de-l’Enfant-Jésus de Vésines




Référence de la notice
ACR0000389
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Label Architecture contemporaine remarquable
Date de création de la notice
4 août 2020
Date de dernière modification de la notice
15 février 2022
Rédacteur de la notice
La Manufacture du Patrimoine
Désignation de l'édifice
Titre courant
Église Sainte-Thérèse-de-l’Enfant-Jésus de Vésines
Producteur
Label Architecture contemporaine remarquable
Dénomination de l'édifice
architecture religieuse ; édifice religieux ; édifice religieux chrétien ; église
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Centre-Val de Loire ; Loiret (45) ; "Chalette-sur-
Loing" ; Quartier de Vésines ; rue de l’Abbé-Edmond-Chambelland
Adresse de l'édifice
Vésines (quartier de) ; Abbé-Edmond-Chambelland (rue de l')
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Siècle de campagne secondaire de construction
20e siècle
Année(s) de(s) campagne(s) de construction
1939-1951 ; 1951
Auteur de l'édifice
Description historique
Le développement de l’activité industrielle à Chalette-sur-Loing au cours des années 1930 accroit l’importance de la population ouvrière qui s’est regroupée dans le quartier des Vésines, rejointe par des familles espagnoles fuyant la guerre civile. Afin que la célébration du culte puisse se faire décemment, le curé de la paroisse, l’abbé Chambelland, sollicite auprès de l’évêché d’Orléans la construction d’une église. Le concours organisé par le diocèse en 1939 promeut Robert Boitel (1908 - ?), assisté de son confrère Pierre Laurent. Installé à Orléans depuis 1938, Boitel réalise à Chalette-sur-Loing une de ses premières œuvres, prélude à une carrière qui se déroula pour l’essentiel dans le Loiret. Dès 1940, la guerre suspend les travaux qui n’aboutissent qu’en 1952.
Description de l'édifice
Commentaire descriptif de l'édifice
L’église Notre-Dame-de-l’Enfant-Jésus présente un curieux paradoxe. Son aspect extérieur s’affirme comme un pastiche d’une église de plan traditionnel en croix latine, pourvue d’une tour-clocher le long de la face nord, de lancettes effilées au dessin gothique. L’appareillage soigné de brique rouge dissimule l’armature des voûtes d’arêtes réalisée en béton armé et dont le profil élancé est souligné par la blancheur lumineuse de l’enduit. L’intérieur se veut davantage inscrit dans la modernité du milieu du XXe siècle. L’étroitesse des percements renforce le caractère troglodytique du volume intérieur auquel les peintures murales exécutées par Léon Toublanc dans le chœur – sur le thème de la charité, du travail et de la religion, donnent un aspect rupestre. Par ailleurs, l’emploi de céramique émaillée participe de l’effet général du décor : le sol est revêtu de carreau de grès cérame, un chemin de croix en céramique émaillée, probablement de Gien, ponctue d’accents de couleur le mur blanc de la nef. Les vitraux de Louis Gouffault, exaltant le travail ouvrier, concourent au même effet.
Date de l'enquête ou du récolement
2020
Statut juridique, intérêt, protection et label
Date de label
2016
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel

Référence de la notice
ACR0000389
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Label Architecture contemporaine remarquable
Date de création de la notice
4 août 2020
Date de dernière modification de la notice
15 février 2022
Rédacteur de la notice
La Manufacture du Patrimoine
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