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Plateforme ouverte du patrimoine

Église Sainte-Thérèse-de-l’Enfant-Jésus de Vésines

Désignation

Dénomination de l'édifice

Architecture religieuse ; édifice religieux ; édifice religieux chrétien ; église

Titre courant

Église Sainte-Thérèse-de-l’Enfant-Jésus de Vésines

Localisation

Localisation

Centre-Val de Loire ; Loiret (45) ; "Chalette-sur- Loing" ; Quartier de Vésines ; rue de l’Abbé-Edmond-Chambelland

Adresse de l'édifice

Vésines (quartier de) ; Abbé-Edmond-Chambelland (rue de l')

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

20e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1939-1951 ; 1951

Auteur de l'édifice

Description historique

Le développement de l’activité industrielle à Chalette-sur-Loing au cours des années 1930 accroit l’importance de la population ouvrière qui s’est regroupée dans le quartier des Vésines, rejointe par des familles espagnoles fuyant la guerre civile. Afin que la célébration du culte puisse se faire décemment, le curé de la paroisse, l’abbé Chambelland, sollicite auprès de l’évêché d’Orléans la construction d’une église. Le concours organisé par le diocèse en 1939 promeut Robert Boitel (1908 - ?), assisté de son confrère Pierre Laurent. Installé à Orléans depuis 1938, Boitel réalise à Chalette-sur-Loing une de ses premières œuvres, prélude à une carrière qui se déroula pour l’essentiel dans le Loiret. Dès 1940, la guerre suspend les travaux qui n’aboutissent qu’en 1952.

Description

Commentaire descriptif de l'édifice

L’église Notre-Dame-de-l’Enfant-Jésus présente un curieux paradoxe. Son aspect extérieur s’affirme comme un pastiche d’une église de plan traditionnel en croix latine, pourvue d’une tour-clocher le long de la face nord, de lancettes effilées au dessin gothique. L’appareillage soigné de brique rouge dissimule l’armature des voûtes d’arêtes réalisée en béton armé et dont le profil élancé est souligné par la blancheur lumineuse de l’enduit. L’intérieur se veut davantage inscrit dans la modernité du milieu du XXe siècle. L’étroitesse des percements renforce le caractère troglodytique du volume intérieur auquel les peintures murales exécutées par Léon Toublanc dans le chœur – sur le thème de la charité, du travail et de la religion, donnent un aspect rupestre. Par ailleurs, l’emploi de céramique émaillée participe de l’effet général du décor : le sol est revêtu de carreau de grès cérame, un chemin de croix en céramique émaillée, probablement de Gien, ponctue d’accents de couleur le mur blanc de la nef. Les vitraux de Louis Gouffault, exaltant le travail ouvrier, concourent au même effet.

Protection et label

Date de label

2016

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2020

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

La Manufacture du Patrimoine

Typologie du dossier

Dossier individuel

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vue générale de l’édifice
vue générale de l’édifice
© Ministère de la Culture (France), Direction des Affaires Culturelles du Centre-Val de Loire – Tous droits réservés
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détail d’une verrière
détail d’une verrière
© Ministère de la Culture (France), Direction des Affaires Culturelles du Centre-Val de Loire – Tous droits réservés
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Clocher vu en contreplongée
Clocher vu en contreplongée
© Donation Jack Boulas, Ministère de la Culture (France), Médiathèque du patrimoine et de la photographie, diffusion GrandPalaisRmn Photo
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