POP

Plateforme ouverte du patrimoine

Pont suspendu sur la Loire

Désignation

Dénomination de l'édifice

Génie civil ; ouvrage d'art ; pont

Titre courant

Pont suspendu sur la Loire

Localisation

Localisation

Centre-Val de Loire ; Loiret (45) ; "Bonny-sur-Loire ; Beaulieu-sur- Loire" ; Route départementale 926

Adresse de l'édifice

Départementale (route) 926

Références cadastrales

000 ZS 01

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

20e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1899 ; 1902 ; 1947 ; 1951

Description historique

A la fin du XIXe siècle, le bac est encore le seul moyen de traverser la Loire entre les communes de Beaulieu et Bonny et, vers 1885, la construction d’un pont suspendu est envisagée puis confiée en 1889 à l’ingénieur Ferdinand Arnodin (1845-1924). Actif depuis 1866 en tant qu’inspecteur au service de la Société générale des Ponts à péage, il créé au cours de sa carrière plusieurs ponts, en France métropolitaine et en Outre-mer ainsi qu’au Royaume-Uni et au Maroc. La construction est confiée à la société Baudin-Châteauneuf. Fondée à Châteauneuf-sur-Loire en 1919 par l’entrepreneur Basile Baudin et Georges-Camille Imbault, ingénieur sorti de l’école des Arts et Métiers. Ils sont tous deux spécialisés dans la construction de ponts suspendus. Imbault fait la plus belle carrière, en grande partie à l’étranger, notamment en Australie où il travaille au pont de Sydney (1925-1932) en tant qu’ingénieur-conseil. La reconstruction des ouvrages d’art en France après la Seconde Guerre mondiale le ramène durablement dans son pays natal. Il occupe l’entière direction de Baudin-Châteauneuf depuis 1932 jusqu’à sa mort en 1951.

Description

Commentaire descriptif de l'édifice

Ce pont franchit la Loire pour relier les communes de Bonny-sur-Loire et de Beaulieu sur-Loire et permet ainsi la liaison entre les routes départementales n° 907 et n° 951. Sa longueur est de 361 m. et il est constitué de trois travées de 120 m. chacune. Reposant sur des piles ovales en pierre, son tablier métallique est large de 6 m. La chaussée est pourvue de trottoirs. Son système de suspension repose sur trois portiques de béton. De chaque côté de la chaussée, la paroi métallique du tablier forme le garde-corps. Sous le tablier, pour faciliter l'entretien de l’ouvrage, chaque travée est dotée d'une nacelle coulissant sur rails.

Protection et label

Intérêt oeuvre

Le pont suspendu de Beaulieu constitue un témoignage patrimonial du génie civil particulièrement cohérent et témoin de la volonté, aux XIXe et XXe siècles, de développer les points de passage entre les rives gauche et droite de la Loire. Cet ouvrage nous permet d'observer différentes déclinaisons structurelles imaginées par deux des plus importants concepteurs français de ponts suspendus, Ferdinand Arnodin et la société Baudin-Châteauneuf. Cette dernière société est l’un des fleurons du BTP et de l’ingénierie civile du val de Loire et même en France, où elle participe, encore aujourd’hui, à de grands chantiers.

Date de label

2016

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2020

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

La Manufacture du Patrimoine

Typologie du dossier

Dossier individuel

1/4
détail de la structure
détail de la structure
© Ministère de la Culture (France), Direction des Affaires Culturelles du Centre-Val de Loire – Tous droits réservés
Voir la notice image
vue générale du pont dans son environnement
vue générale du pont dans son environnement
© Ministère de la Culture (France), Direction des Affaires Culturelles du Centre-Val de Loire – Tous droits réservés
Voir la notice image
détail des câbles
détail des câbles
© Ministère de la Culture (France), Direction des Affaires Culturelles du Centre-Val de Loire – Tous droits réservés
Voir la notice image
vue partielle du pont
vue partielle du pont
© Ministère de la Culture (France), Direction des Affaires Culturelles du Centre-Val de Loire – Tous droits réservés
Voir la notice image