Médiathèque et scène nationale L’Equinoxe

Dénomination de l'édifice

Architecture de culture recherche sport ou loisir ; édifice et aménagement de culture recherche sport ou loisir ; centre culturel

Titre courant

Médiathèque et scène nationale L’Equinoxe

Localisation

Centre-Val de Loire ; Indre (36) ; Châteauroux ; 41 avenue Charles-de-Gaulle

Adresse de l'édifice

Charles-de-Gaulle (avenue) 41

Siècle de la campagne principale de construction

20e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1990 ; 1994

Auteur de l'édifice

Description historique

Le besoin d’un nouveau pôle culturel dans la ville de Châteauroux conduit le conseil municipal, à la fin des années 1980, à envisager la réalisation d'un programme mêlant dans un même espace une médiathèque et une scène nationale. Le terrain retenu, avenue Charles-de-Gaulle, a pour avantage sa proximité immédiate avec le centre-ville ; étiré en longueur mais peu profond, le site voisine avec la chapelle des Rédemptoristes. Le projet est confié, en mai 1991, à Jean-Louis Godivier, lauréat du concours national d’architecture organisé par la ville. Né en 1944, cet architecte et designer goûte les formes libres et audacieuses, excluant tout pastiche ou référence historique : ses œuvres semblant des sculptures sont difficiles à placer dans une histoire des styles et des courants architecturaux.

Commentaire descriptif de l'édifice

La composition retenue pour le pôle culturel, baptisé L’Équinoxe, sépare en volumes distincts les deux parties du programme, liées par un même accès couvert par un grand auvent en verre. La médiathèque, située à l'angle de la rue de la République, présente une façade inclinée en surplomb vers la rue et est percée d'une faille. Sa façade sur l'avenue Charles-de-Gaulle est doublée d'une seconde peau de verre dont le mouvement ascendant vient englober la salle de spectacles de la scène nationale, d'une capacité de 1 136 places. Celle-ci, à l'est du complexe, est formée de volumes trapézoïdaux entremêlés, couvrants tels un voile l'arrondi de la salle de spectacles. Couvertes de plaques métalliques, les façades offrent un aspect lisse et sculptural jouant des effets de lumière. La façade orientale, le long de la rue Paul-Louis-Courier, est percée d'immenses baies aux formes géométriques, pour certaines closes par des murs de pavés de verre.

Intérêt oeuvre

Cette réalisation monumentale s'impose dans le paysage castelroussin, ses 150 m. de façade sur l'un des axes les plus fréquentés de la ville permettant l'expression d'une composition architecturale d'une grande complexité, bien que reposant sur un nombre restreint de teintes et de matériaux. Développant des formes libres avec une assurance évoquant les réalisations contemporaines de Christian de Portzamparc, Jean-Louis Godivier livre un programme que l'on rapprochera, par son importance et sa maîtrise, à la médiathèque d'Orléans (Dominique Lyon et Pierre du Besset, architectes, 1994) et au palais des Congrès de Tours (Jean Nouvel et Emmanuel Cattani, architectes, 1993).

Date de label

2016

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2020

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

La Manufacture du Patrimoine

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel