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Plateforme ouverte du patrimoine

Église Notre-Dame

Désignation

Dénomination de l'édifice

Architecture religieuse ; édifice religieux ; édifice religieux chrétien ; église

Titre courant

Église Notre-Dame

Localisation

Localisation

Auvergne-Rhône-Alpes ; Savoie (73) ; Fourneaux ; place de l'Église

Adresse de l'édifice

Église (place de l')

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

20e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1950 ; 1952

Description historique

L’église a été construite de 1950 à 1952 au dessus du village reconstruit de Fourneaux. La demande de permis de construire est déposée le 23 juin 1950 par Bouvier Marcel, maire de Fourneaux. Le 19 juillet 1950, l’Inspecteur Départemental de l’Urbanisme et de l’Habitat transmet un avis favorable au permis de construire. La Société Coopérative de Reconstruction Immobilière des Églises de Savoie a rédigé le 29 décembre 1950 le Contrat d’Architecte d’Opération, c’est un contrat particulier qui attribue le suivi du chantier à un architecte, lequel délègue la réalisation du bâtiment à un architecte d’opération de son choix. Henry Jacques Le Même, Architecte en Chef de la Reconstruction en Savoie et auteur de la majorité des sanatoriums de la station climatique de Passy ainsi que d’un patrimoine important à Megève, confiera à Jean Toulouse la réalisation du chantier. Le montant des travaux s’élève approximativement à 31 118 239 francs et ceux-ci ont été réalisés par l’entreprise Léon Grosse à Aix-les-Bains. Toutefois, l’église construite ne répond pas exactement au plan de conception de l’architecte. Un extrait d’une lettre datant du 23 octobre 1952 du Délégué Interdépartemental du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme au Président de la Société Coopérative de la Reconstruction Immobilière en donne l’explication : « En présence de M. Le Même, il a donc été décidé que, pour le moment, vous arrêtiez les travaux de l’entreprise Grosse sous la réserve cependant de placer la porte d’entrée ; par contre, dès que vous recevrez des propositions et le rapport justificatif de M. Le Même vous pourrez tout en restant dans la limite des indemnités, passer un marché pour l’installation du chauffage intérieur, vous pourrez également faire procéder à une installation sommaire d’électricité ». Il en résulte un édifice au caractère contemporain et portant un fort impact dans le paysage de la Haute-Maurienne. Une austérité particulière émane des façades de pierre grise de La Praz (commune de Maurienne), qui est le matériau caractéristique de la reconstruction en Maurienne et dont l’emploi systématique souligne l’appartenance de l’édifice à la tradition minérale des constructions de la Haute-Maurienne. Cette église est un bon compromis entre modernité, adaptation à l’esthétique du XXe siècle et l’assimilation, par le matériau, des particularismes locaux.

Description

Commentaire descriptif de l'édifice

L’église est de plan rectangulaire et développe des volumes géométriques. Ainsi le plan cruciforme et le chevet traditionnel sont abandonnés, néanmoins sans exclure le sens du sacré. Plus que dans la sobriété de l’enveloppe, c’est dans l’articulation des différentes parties du bâtiment que l’évocation spirituelle recherchée dans les églises baroques est évoquée. La pente progressive du toit, culminant au niveau de l’autel, conduit le regard vers le clocher grâce à un axe inscrit sur une forte symétrie : la surface rectangulaire aux belles proportions comprend incrustée en son centre une croix longiligne élancée vers le ciel.

Protection et label

Date de label

2003

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2020

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Vitali Françoise ; Chabal Anne-Sophie

Typologie du dossier

Dossier individuel