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Plateforme ouverte du patrimoine

Eglise de l’Immaculé-Conception dite aussi Notre-Dame de Béligny

Désignation

Dénomination de l'édifice

Architecture religieuse ; édifice religieux ; édifice religieux chrétien ; église

Titre courant

Eglise de l’Immaculé-Conception dite aussi Notre-Dame de Béligny

Localisation

Localisation

Auvergne-Rhône-Alpes ; Rhône (69) ; Villefranche-sur-Saône ; rue Condorcet

Adresse de l'édifice

Condorcet (rue)

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

20e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1962 ; 1966

Description historique

L’église se trouve dans le quartier populaire de Villefranche. Bien que construite sous le vocable de l’Immaculée Conception, elle est plus souvent appelée Notre-Dame-de-Béligny. Elle fait partie d’un centre paroissial qui, outre l’église, comprend une chapelle de séminaire, une sacristie, des salles de catéchisme, un petit logement, un clocher isolé et deux cours. Le tout forme un ensemble homogène, résultat d’une seule campagne de construction. L’architecte de l’église Notre-Dame-de-Béligny est Maurice Novarina. Il construisit quinze édifices religieux entre 1944 et 1966, dont 7 dans le diocèse d’Annecy. Il réalise à Villefranche-sur-Saône un bâtiment en adéquation avec les attentes du père Séroux, maître d’ouvrage. Celui-ci exprime ses désirs à Novarina : « Faites simplement et pauvrement, comme il convient à une époque où tant de familles ici sont mal ou insuffisamment logées, mais religieux et nobles comme il convient à la maison du Seigneur. Donnez à l’autel et au tabernacle toute son importance. Que les fidèles puissent facilement s’unir aux offices dans une célébration communautaire ». L’ensemble est simple, rigoureux ; par ses matériaux et ses volumes, Novarina cherche à se fondre dans la cité, tout en réservant un havre de calme. L’utilisation même de certains matériaux illustre cette triple volonté de simplicité, religiosité et noblesse : béton pour l’édifice, pierre de Lacaume pour le sol et granit rose pour l’autel.

Description

Commentaire descriptif de l'édifice

L’église de plan rectangulaire a son chevet tourné vers l’ouest. Le sanctuaire est surélevé. La répartition des ouvertures pour la nef est d’une grande simplicité : éclairage se fait par des bandes verticales et par de petites baies verticales vers l’ouest. Le chœur est éclairé par deux vitraux abstraits du peintre Elvire Jan et du maître verrier Bernard Allain. Ils sont situés à l’est et à l’ouest de l’autel. La chapelle de séminaire est prolongée par des sacristies, et accolée à l’église permet d’accueillir un nombre important de personnes lors des cérémonies. La transition entre l’intérieur et l’extérieur de l’église se fait par un vestibule et un auvent. Cour et jardin tiennent lieu de narthex ou de place de village en isolant l’église des deux rues qui l’encadrent. Le clocher isolé se dresse dans l’angle formé par l’église et la chapelle. Il est circulaire et percé de 7 rangs de petites baies rectangulaires disposées en damier. Ces ouvertures simples, reprises sur l’élévation antérieure, celle de la chapelle, les volumes et l’usage du béton brut de décoffrage animé uniquement par les rythmes verticaux ou horizontaux des planches du décoffrage et par des trous de serrage, évoquent pour certains l’art cistercien. L’édifice a un toit à deux versants couvert de tuiles mécaniques plates.

Protection et label

Date de label

2003

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2020

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Duperray-Millaud Bénédicte

Typologie du dossier

Dossier individuel