Usine de matériel d'équipement industriel
Usine de matériel d'équipement industriel Vermot, puis des Ateliers de Constructions mécaniques Essieux et Ressorts, puis de la Société générale des Ressorts, actuellement Allevard Ressorts Automobiles et Styria Ressorts Véhicules industriels
Usine de matériel d'équipement industriel Vermot, actuellement Allevard Ressorts Automobiles et Styria Ressorts Véhicules industriels
Bourgogne-Franche-Comté ; Territoire de Belfort (90) ; Châtenois-les-Forges ; 7 avenue des Forges
Anciennement région de : Franche-Comté
Territoire de Belfort
Châtenois-les-Forges
Forges (avenue des) 7
1828 D 621 à 629 ; 1991 AA 69 à 71, 73 à 82, 84 à 97, 125 ; 1991 AB 28 à 60 ; 1991 AC 19 à 43 ; 1991 AM 59 à 71, 74 à 88, 90, 146, 155, 162, 164, 182, 193, 197, 199, 207, 208
En ville
Savoureuse (dérivation de la)
Conciergerie ; atelier de fabrication ; magasin industriel ; entrepôt industriel ; logement d'ouvriers ; logement patronal ; bureau ; bief de dérivation
4e quart 19e siècle ; 20e siècle
1917
Daté par travaux historiques ; daté par source
Attribution par source ; attribution par source
Acquéreurs de l'ancien fourneau de Châtenois-les-Forges en 1867, MM. Vermot et Lehmann y implantent un "atelier de conformation du fer" comprenant une forge et fabriquant, peut-être dès le début, des essieux de voiture. La vocation industrielle du site est attestée en 1655, date à laquelle un fourneau est dit en reconstruction. Acheté comme bien national à la Révolution par J.F. Viellard et C. Antonin, le fourneau produit, associé à celui de Belfort, 1000 tonnes de fonte en 1797 et 1700 tonnes en 1831. Acquis par la Cie des Forges d'Audincourt (25) en 1833, il est exploité jusqu'en 1856, puis cédé onze ans après à MM. Vermot et Lehmann. Le fourneau est vraisemblablement détruit, et la nouvelle usine métallurgique se développe durant le dernier quart du 19e siècle sous le nom de Charles Vermot. L'essor de l'automobile offre de nouveaux débouchés, comme la fabrication d'essieux estampés et de ressorts de suspension. Des travaux d'agrandissement sont menés par l'entrepreneur belfortain Tournesac vers 1918 (atelier de tournage, four à ressorts, forge, salle des machines et centrale électrique). Trois cités ouvrières sont bâties dans la première moitié du 20e siècle. La première, située rue du Commandant Prince, comprend alors 13 maisons de deux logements ; elle a été construite en 1917-1918 par l'agence d'architecture montbéliardaise Walter et Bernard et l'entreprise Tournesac. La seconde cité comprend quatre maisons rue du Maréchal de Lattre de Tassigny et la troisième compte 18 maisons, rues de la République et Bernard Marré. En 1927, la raison sociale apparaît sous la dénomination de société anonyme Usines Ch. Vermot, Valère Mabille et R. Pelgrims. En 1941, la société prend pour nom Ateliers de Constructions Mécaniques, Essieux et Ressorts (ACMER) et exploite une seconde usine à Saint-Dizier (52). En 1972, ACMER fusionne avec la Manufacture Générale des Ressorts (MGR) et devient Société Générale des Ressorts (SGR), délaissant la fabrication des essieux pour celle des ressorts. Les deux logements patronaux ont été acquis par la commune, respectivement en 1982 et en 1994. Le château Vermot a été converti en salle des fêtes et centre socio-éducatif. Le chalet Vermot semble avoir été construit d'après les plans de l'agence d'architecture Walter et Bernard datés 1912 (ils présentent une variante de l'état actuel), par l'entreprise Tournesac. Il a été transformé en centre d'accueil pour la petite enfance. L'usine a été divisée en deux entités, aujourd'hui occupées par deux sociétés : Allevard Ressorts Automobiles et Styria Ressorts Véhicules Industriels. Deux patouillets et un bocard sont encore mentionnés en 1860. Présence de turbines en 1867, d'une machine à vapeur de 30 ch en 1885 et d'une autre de 70 ch en 1893, d'un moteur diesel (500 HP) en 1917 et d'un mouton de 2000 kg installé en 1920. 40 personnes en 1870, 80 en 1885, 250 en 1952, 340 en 1961, 270 en 1969, 427 en 1983, 340 en 1987, 270 en 1992.
Calcaire ; moellon ; brique ; résidu industriel en gros oeuvre ; béton ; parpaing de béton ; enduit
Tuile mécanique ; ciment amiante en couverture ; verre en couverture
1 étage carré
Toit à longs pans ; shed
Énergie hydraulique ; produite sur place ; énergie thermique ; produite sur place ; énergie électrique ; achetée
Le site comprend deux ensembles de bâtiments distincts, occupés par les sociétés Styria et Allevard. Les plus anciens bâtiments de cette dernière abritent les ateliers de fabrication, qui sont construits en moellon de calcaire ou brique et enduit, en rez-de-chaussée, couverts de toit à longs pans et de sheds, en tuile mécanique et ciment amiante. Des extensions de la fin du 20e siècle accueillent magasin et entrepôt industriels : elles sont en parpaing de béton enduit, couvertes de toits à longs pans en ciment amiante. La conciergerie est à un étage carré, couverte d'un toit à croupe.
Propriété privée ; propriété de la commune
2000
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
2000
Favereaux Raphaël
Dossier individuel