Église paroissiale
Saint-Léger
Église paroissiale Saint-Léger
Normandie ; Eure (27) ; La Haye-Aubrée
Pays du Roumois
Routot
1970 ZE 48, 49
En village
Croix monumentale ; cimetière
4e quart 13e siècle ; 15e siècle ; 1ère moitié 16e siècle ; 1er quart 17e siècle ; 17e siècle ; 19e siècle
Attribution par source ; attribution par travaux historiques
La paroisse de La Haye-Aubrée dépendait de l'abbaye Saint-Léger des Préaux (27), depuis la fondation de cette abbaye de femmes en 1045 par Honfroy de Vieilles, sire de Pont-Audemer, ayant épousé Auberée de La Haye. A ce titre, l'abbesse des Préaux a conservé le patronage et le droit de présentation à la cure jusqu'à la Révolution. Au 13e siècle, la cure valait 30 livres et on comptait 100 paroissiens. La tour carrée est élevée au cours du 4e quart du 13e siècle, le chœur au 15e siècle. La nef et collatéral nord datent de la 1ère moitié 16e siècle, la sacristie du 1er quart 17e siècle, tout comme le porche. En 1828, alors que la paroisse compte 1200 habitants, les membres du conseil de fabrique décident d'agrandir l'église en ajoutant le collatéral sud. Des travaux de réparation du clocher sont réalisés en 1864 par M. Demetot, maître-charpentier à Bourneville. En 1903, des travaux de maçonnerie (soubassement en pierre et élévation en brique) sont exécutés en urgence par M. Louis Renouf, entrepreneur à Routot, qui construit au même moment le mur d'enceinte du cimetière en brique et silex. En 1922, de nouvelles réfections des maçonneries sont apportées par M. Jouffin, entrepreneur à Pont-Audemer, pour la somme de 5 697 F.
Brique ; calcaire ; moellon ; silex ; appareil mixte
Ardoise
Plan allongé
3 vaisseaux
Lambris de couvrement
Toit à longs pans croupe ; toit à longs pans pignon découvert
L’édifice est orienté. Il se développe selon un plan allongé et se termine par un chevet plat. On trouve un porche, une nef, et un chevet. La partie la plus imposante est la nef. Le chevet est plus étroit que la nef. Une annexe se trouve a l’est du chevet. Une grande tour clocher s’élève au sud du chevet. On accède à l’édifice par un porche en maçonnerie. Dans ce porche est percée une ouverture en plein cintre. Le mur pignon de la nef est ouvert au-dessus du porche d’une baie en arc brisé. Le mur sud du gouttereau est rythmé par des baies en plein cintre et des contreforts. Une porte est placée sur le mur gouttereau sud. Le chevet présente une baie à remplage dans un arc en plein cintre avec deux lancettes sous une rose. L’annexe est percée de fenêtres carrées sur tous les cotés. La grande tour-clocher de base carré s'élève sur trois niveaux d’élévation. Des grands contreforts sont construits sur toute la hauteur de la tour. Ils sont présent aux extrémités de chaque faces. Les deux premiers niveaux d’élévation sont très maçonnés et sont ouvert de simples meurtrières. Le troisième niveau d’élévation présente trois arcatures sur chaque face. Deux arcatures brisés aveugles aux extrémités enserrent une ouverture brisée présentant deux lancettes sous une rose. Ces ouvertures ne présentent pas de vitraux. Enfin cette tour supporte une flèche octogonale.La toiture de la nef est a double pans inclinés s’évasant dans la partie finale. Le chevet est couvert d’une toiture a deux pans inclinés. Le porche et l’annexe sont couverts d’une toiture à croupe.
Sculpture
Bateau, cerf
De nombreux graffiti sont visibles sur les parois intérieures du porche placé à l'avant du portail occidental : cervidés, navires, dates et noms de personnes dont "1643", "1755" et "SAVALLE / 1765".
inscrit MH
À signaler
Propriété de la commune
1979
(c) Région Normandie - Inventaire général ; (c) Parc naturel Régional des Boucles de la Seine Normande
1980 ; 2022
Benoît-Cattin Renaud ; Pottier Gaëlle
Dossier individuel
Région Normandie – Service Inventaire du patrimoine