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de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoineLe chevet de la cathédrale de Senlis
Le chevet de la cathédrale de Senlis


Référence de la notice
M0809029021
Nom de la base
Collections des musées de France (Joconde)
Date de création
16 décembre 2010
Date de mise à jour
1 décembre 2021
Rédacteur de la notice
Luc CAMINO ; Bénédicte OTTINGER
Crédits photographiques
© Christian Schryve, Compiègne
Identification du bien muséal
Numéro d'inventaire
A.2010.1.1
Domaine
Dénomination
Titre
Le chevet de la cathédrale de Senlis
Auteur
Précisions sur l'auteur
Péronne, 1852 ; Arras, 1915
École (pays)
France
Contexte de création - contexte historique
Période de création
Millésime de création
1895 avant
Historique
Le musée d'Art et d'Archéologie conserve plusieurs uvres de Tattegrain , Retour de la pêche à Berck (1878, premier envoi du peintre au Salon en 1879, 1,35 x 1,76, don de l'artiste la même année) , Place du parvis Notre-Dame à Senlis (0,15x0,24, don de l'artiste en 1910), Rue Saint-Yves à l'Argent, Senlis (0,15x0,24, même provenance) et Place Notre-Dame, Senlis (0,85 x 0,655, acquisition en 1997). Séjournant à partir de 1865 à Berck-sur-Mer, Francis Tattegrain débuta sa carrière comme peintre de marine après sa rencontre avec Ludovic Lepic en 1876. Après avoir suivi les cours à l'académie Julian, il exposa au Salon à partir de 1879 où il fut plusieurs fois médaillé. En 1889, il reçut une commande pour l'hôtel de Ville de Paris. Ayant hérité de ses parents une propriété à Senlis en 1881, à l'angle de la rue Bellon et de la rue St-Yves-à-l'Argent, il y séjournait six mois par an l'hiver. Plusieurs de ses uvres représentent donc Senlis. Tattegrain mourut tragiquement sur la Grand Place d'Arras le 1er janvier 1915. L'uvre que la société des Amis du musée d'Art et d'Archéologie propose d'acheter pour la mettre en dépôt au musée a l'intérêt de représenter l'arrière du palais épiscopal, contigu au chevet de la Cathédrale, où se trouve installé depuis 1981 le musée d'Art et d'Archéologie. Cet édifice se compose de strates successives. Adossé à la muraille gallo-romaine, il a agrégé l'une de ses tours en brique et pierre, bien visible ici, avec ses anciennes ouvertures en arc à plein cintre. Vendu comme bien national à la Révolution, le palais épiscopal est devenu une propriété privée avant d'être légué à la Fabrique en 1829 qui l'a mis en location. Tattegrain évoque le jardin qui a succédé à un cimetière. De 1895 à 1904, le jardin était loué à des militaires qui y installèrent un cours de tennis. On peut penser que la composition de Tattegrain a été faite avant puisque ce tennis n'apparaît pas. Sa vision amusante restitue l'époque où cet espace était loué, notamment par des membres du clergé, qui faisaient des cultures et élevaient des poules et même un cochon...Le jardin existe toujours à l'arrière du musée, seul le perron a disparu. BO
Description du bien muséal
Matériaux et techniques
Mesures
H. 0,665 ; l. 0,555 m (oeuvre) ; H. 0,82 ; l. 0,715 ; Ep. 0,06 m (cadre)
Sujet représenté
paysage (Senlis, cathédrale, palais : évêque, homme, femme, jardin, poule, cochon)
Précisions sur le sujet représenté
Le palais épiscopal abrite depuis 1981 le musée d'Art et d'Archéologie
Statut juridique
Statut juridique
propriété de la commune ; don manuel ; Senlis ; musée d'Art et d'Archéologie
Date d'acquisition
2009/12/13
Anciennes appartenances
Don des Amis du musée du musée de la Vénerie après achat en vente publique, hôtel des ventes, Senlis
Lieu de conservation
Senlis ; musée d'art et d'archéologie
Voir aussi
Lien de commande de la photographie
Référence de la notice
M0809029021
Nom de la base
Collections des musées de France (Joconde)
Date de création
16 décembre 2010
Date de mise à jour
1 décembre 2021
Rédacteur de la notice
Luc CAMINO ; Bénédicte OTTINGER
Crédits photographiques
© Christian Schryve, Compiègne
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Localisation
Senlis ; musée d'art et d'archéologie