833.1.1
Christ expirant sur la Croix
Carcassonne, 1738 ; 1803
masculin
France
1775-1800
H. 240 cm ; l. 137,5 cm (avec cadre) ; H. 192 cm ; l. 122 cm (sans cadre)
numéro d’inventaire marqué pendant le récolement, en bas à droite.
Ce tableau est entré dans les collections du musée à l'occasion de son ouverture au public en 1833. Il fait vraisemblablement partie des œuvres alors prêtées par des collectionneurs privés afin d'étoffer la jeune collection. Jacques Gamelin, peintre audois, né et mort à Carcassonne, révèle ici, dans le choix de sa composition, une influence probable de Hyacinthe Rigaud qui avait peint, pour sa mère Maria Serra, le même sujet. Le Christ expirant sur la Croix de Rigaud était également redécouvert en 1833, dans les combles de l'hôtel de ville de Perpignan où il se trouvait alors. Le tableau avait fait l'objet des saisies révolutionnaires de 1790, tandis qu'en 1722, à la mort de sa mère, Hyacinthe Rigaud en avait fait don au couvent des Dominicains de Perpignan pour en décorer la sacristie. Il est probable qu'en 1833, le premier musée Rigaud ait ainsi présenté ces deux œuvres et soulevé cette connivence picturale dès cette époque.
Le Christ est au centre, un peu tourné vers la gauche, la tête regardant le ciel. Il est seul. Il porte aux flancs une grande draperie blanche, que le vent fait gonfler. A droite, au premier plan, une femme s'éloigne et l'on en voit que l'extrémité. Jérusalem est au fond. Le ciel est nuageux et sombre.
propriété de la commune, mode d'acquisition inconnu, Perpignan, musée Hyacinthe Rigaud
1833