2233 ; 861.24.1
Ange de l'Annonciation
Bruxelles, 1602 ; Paris, 1674 ; Philippe de Champaigne étudia la peinture à Bruxelles. En 1621, il partit pour Paris avec le paysagiste Jacques Fouquières. Appelé en 1628 par Claude Maugis, intendant des bâtiments de Marie de Médicis il reçut plusieurs commandes, notamment pour le Palais du Luxembourg. Jusqu'en 1643, il travailla presque exclusivement pour le roi Louis XIII et son principal ministre, le cardinal de Richelieu. Rendu à une relative liberté à la mort de ses deux protecteurs, Philippe de Champaigne s'affirma comme portraitiste de la haute société parisienne, ecclésiastique, noblesse d'épée et surtout parlementaire. Il oeuvra pour les paroisses de la capitale et pour les ordres religieux. L'artiste entra en relation avec l'abbaye de Port-Royal vers 1646, date à laquelle les « amis du dehors » lui commandèrent le portrait posthume de l'abbé de Saint-Cyran. Deux ans plus tard, il mit ses filles pensionnaires à Port-Royal de Paris. Françoise y mourut en 1655 et Catherine y prit le voile en 1657. Philippe de Champaigne donna de nombreux tableaux pour les deux monastères de Paris et des Champs. Il peignit les directeurs, les solitaires et la mère Angélique Arnauld à son retour à l'abbaye des Champs en 1654. En 1662, il exécuta son chef d'oeuvre, l'Ex-Voto, peint en action de grâce, pour la guérison miraculeuse de sa fille.
masculin
Flandres
1663 vers
H. 65,7 cm ; l. 59,7 cm (77,5 x 71 x 5,6 cm avec cadre)
L'ange de l'Annonciation est représenté en buste avec le visage de profil. Il tient dans la main gauche une fleur de lys tandis qu'une colombe entourée d'une aura lumineuse vole au-dessus de son index droit levé en direction du ciel .
propriété de la commune, don manuel, Clermont-Ferrand, musée d'art Roger-Quilliot
avant 1861
Du crayon au pinceau, les coulisses de la création, MARQ, du 15 septembre 2012 au 30 mars 2013.