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Plateforme ouverte du patrimoine

Une porte du Louvre, le matin de la Saint-Barthélemy

Identification du bien culturel

N°Inventaire

2526 ; 894.110.1

Dénomination

Titre

Une porte du Louvre, le matin de la Saint-Barthélemy

Précision auteur

Toulouse, 1847 ; Paris, 1913 ; Né dans une famille de musiciens, il passait ses vacances à Préousse, propriété située dans le Languedoc. Il a beaucoup représenté le jardin de cette maison ainsi que des scènes de genre montrant le travail des paysans dans la campagne languedocienne. Il entra dès 1861 à l'Ecole des beaux-arts de Toulouse avant d'intégrer celle de Paris en 1866 puis fut admis dans l'atelier de Cabanel en 1867. En 1870, il participa pour la première fois au Salon. Sa carrière fut interrompue par la déclaration de guerre contre la Prusse dans laquelle il s'engagea comme franc-tireur. En 1873, il concourut avec La Captivité des Juifs à Babylone ou Super Flumina Babylonis, pour lequel il obtient le second prix de Rome, unique récompense à ce concours de toute sa carrière. Sa carrière connut alors une ascension rapide. En 1874, il participa au Salon avec le Portrait du Docteur Piéchaud et avec Le Premier deuil pour lequel il obtint une médaille qui lui permit d'exposer au Salon sans sélection d'entrée. En 1877, l'Académie lui accorda une gratification pour son travail accompli, lui permettant de faire son voyage en Italie. Il continua à produire des peintures d'histoire et représenta ainsi quelques épisodes de l'histoire de France.

Genre

masculin

Ecole-pays

France

Période de création

Millésime de création

1880

Matériaux - techniques

Mesures

H. 318 cm ; l. 400 cm

Inscriptions

signé, daté

Précisions inscriptions

signé et daté en bas à droite : E. DEBAT-PONSAN / 1880

Précisions sujet représenté

Au premier plan, des corps de protestants gisent entassés comme des trophées devant une des porte du Louvre, au lendemain du massacre de la Saint Barthélémy. Au centre, la reine mère, au visage impassible, est vêtue de noir. Elle se détache et tranche avec la lumière claire de l'ensemble. Les carnations des chairs des cadavres contrastent avec les couleurs vives des riches costumes des membres de la cour.

Informations juridiques

Statut juridique

propriété de l'Etat, achat, Fonds national d'art contemporain

Lieu de dépot

dépôt, Clermont-Ferrand, musée d'art Roger-Quilliot

Date de dépôt

1880/12/28

Informations complémentaires

Exposition

Salon, Paris, 1880, n°1015

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