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INV 18447, recto

Descente de Croix

né à Madrid en 1596 ou 1597 ; mort à Valence en 1628 ; formé très jeune par son père Francisco, il signe l'une de ses oeuvres majeures dès 1615, les Préparatifs pour la Crucifixion (Valence, museo de Bellas Artes), encore dépendante du style de son père. En 1618, son Saint Jérôme (Barcelone, museo de Arte de Cataluna)révèle par sa sobriété et ses effets de clair-obscur une connaissance directe du caravagisme. Sa mort prématurée interrompt une carrière brillante, riche en inventions et présageant une orientation vers un naturalisme encore plus marqué, rendant son oeuvre peint rare. Les dessins actuellement acceptés se réduisent à trois feuillets, dont celui du Louvre semble le moins contestable. Les connaissances sur son oeuvre graphique dépendent en grande partie de celles de Francisco Ribalta et du dessin valencien de son cercle. L'attribution de cette feuille à Juan Ribalta reste donc problématique. Dans ce cas tout à fait précis, l'annotation sur le montage Mariette doit se référer au maître valencien Juan de Juanes dont le chanoine Vicenzo Victoria (1658-1713) possédait des dessins. (...) Même avec prudence, l'attribution à Juan Ribalta doit être prise en compte. Formé très jeune auprès de son père, Francisco, il signe en 1615 son oeuvre majeure Les préparatifs pour la Crucifixion (Valence, Museo de Bellas Artses) puis en 1618 saint Jérôme dont le clair-obscur révèle une connaissance directe du caravagisme. Son oeuvre peint conservé est rare, ainsi que les dessins actuellement acceptés, dont celui du Louvre.

Espagne

16e siècle ; 17e siècle

oeuvre en rapport

Cette feuille est surtout comparable aux dessins de Pedro Orrente(...). La Mise au tombeau (Madrid, Biblioteca Nacional, inv. B. 87) de Pedro Orrente est d'une technique similaire, comme le sont ses dessins à la sanguine (le Christ conduit au supplice, Madrid, Biblioteca Nacional, inv. B. 522). Le nouveau dessin du musée de Valence, la Naissance du Christ, est d'une facture très comparable à la feuille du Louvre. Les figures des peintures de l'artiste (Adoration des bergers, Torrente (Valence), Parroquia de la Asuncion) s'apparente à celles de cette feuille. (...) (L. Boubli, Louvre, Inventaire Général des dessins de l'Ecole espagnole, XVIe-XVIIIe siècles, Paris, 2002, RMN, n° 118, p. 119, 120) Des critiques stylistiques ont par ailleurs amené D. Angulo et A.E. Pérez Sanchez à juger l'attribution à Juan Ribalta comme crédible même si elle demeure provisoire. (L. Boubli et A. E. Perez Sanchez, dans cat. exp. Dessins espagnols : Maîtres des XVIe et XVIIe siècles, Paris, Musée du Louvre, 1991, n° 129)

lavis ; sanguine ; collé en plein ; lavis de sanguine ; papier (beige)

H. en m 0,234 ; L. en m 0,157

marque

marque en bas à gauche (L. 1852) et montage avec cartouche : JOANNES RIBALTA ; marques du musée du Louvre en bas au centre et à droite (L. 1855 et 1886 a)

Sanguine, lavis de sanguine, sur papier beige clair. Traits d'encadrement à la plume et encre brune. Annotation à la plume et encre brune, en bas au centre dans une des bandes du montage :Ecole napolitaine. Collé en plein

scène biblique (Descente de Croix)

propriété de l'Etat ; saisie révolutionnaire ; musée du Louvre département des Arts graphiques

1796

Vittoria, chanoine ; Saint-Morys ; Mariette, Pierre-Jean ; Crozat, Pierre ; Vittoria, Vicenzo ; Saint-Morys, Charles-Paul-J.-B. de Bourgevin Vialart de ; dernière provenance : Saint-Morys, Ch.-P.-J.-B. de Bourgevin Vialart de

Paris ; musée du Louvre

Vincenzo Vittoria (?) - Pierre Crozat ; vente, Paris, 1741, partie du n° 779 - P.-J. Mariette ;. Hisp. Valentianus ; vente, Paris, 1775, n° 644 - Ch.-P. de Saint-Morys ; saisie des biens des Emigrés en 1793 et remise au Museum en 1796-1797.

Dessins espagnols : Maîtres des XVIe et XVIIe siècles, Paris, Musée du Louvre, Département des Arts graphiques, 1991, n° 129.

Alfonso Emilio Pérez Sanchez, Lizzie Boubli, ' Dessins espagnols. Maîtres des XVIe et XVIIe siècles ', RMN, 1991