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1884.1.62 ; Numéro en GS : 203

musique - chant - danse ; ethnologie

France ; Auvergne-Rhône-Alpes (lieu d'exécution)

Auvergne

H. en cm 45.9 ; l. en cm 6.9 ; Pr. en cm 6.8 ; Pds en grammes 100

Bois très poreux et léger (aulne ? saule ?). Un tuyau d'anche en métal est inséré dans l'extrémité supérieure ; Hautbois à six trous de jeu antérieurs, un trou postérieur en partie supérieure et cinq trous de clarté. La partie du corps percée des trous est conique à l'extérieur. Un tuyau d'anche est inséré dans une pirouette intégrée à l'instrument. Au dessous de la pirouette un renflement suivi par un très fin ressaut. Traces de vernis sur la pirouette et sur le corps. Le joint entre le corps et le pavillon porte une moulure en relief intégrée au pavillon. La partie supérieure du pavillon présente une forme bombée et se termine par une moulure au relief très marqué. Dans son diamètre maximum (position du deuxième trou de clarté) une gorge sur toute la circonférence. La bordure du pavillon est marquée par un liseré en creux à l'extérieur. Les trous de jeu antérieurs sont disposés en deux groupes de trois: ils ont le même diamètre, le sens des cheminées est variable. Les trous de clarté sont dans le pavillon: trois dans la partie bombée et deux, équidistants, à mi - hauteur de la partie inférieure du pavillon

propriété de l'Etat ; don manuel ; musée national des Arts et Traditions Populaires

1884

Fabre (collection privée) ; M. Fabre était de Royat, Puy de Dôme. Les objets donnés par M. Fabre font partie des collections de l'ancien musée du Palais de Chaillot

Marseille ; musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée

Le hautbois a été vu avec une anche lors du récolement d'où 3 partie au lieu de 2 ; Désignation cahier d'inventaire : flûte. ; Doute sur le lieu d'exécution ; Communication orale de Olivier Durif du 18 /11/99: M. Durif ne connaît pas de hautbois auvergnats identiques à celui-ci. Royat, la ville de M. Fabre, est une ville d'eau qui était très fréquentée par les étrangers à la fin du siècle dernier, donc il est possible que ce hautbois soit arrivé en Auvergne à travers des musiciens ambulants. M. Durif dit que souvent il y avait des italiens en Auvergne à la fin du XIXe siècle et que l'on conserve des photos de joueurs de piffero et cornemuse italiens. Il suggère donc une origine étrangère pour cet instrument et pense qu'il faut voir s'il y a des relations possibles avec le piffero italien. Remarques du catalogueur: le piffero du Nord de l'Italie est lui aussi un instrument à pirouette, mais il s'agit d'une pirouette non intégrée à l'instrument et qui se rapproche plutôt de la pirouette de la tenora catalane. Il a sept trous de jeu antérieurs et un postérieur, tandis que le hautbois 1884.1.62 en a six antérieurs et un postérieur. Ce serait intéressant d'aller plus loin dans l'étude des éléments qu'on ne trouve que sur cet instrument parmi les hautbois du MNATP: la pirouette intégrée au pavillon, la disposition des trous de jeu en deux groupes de trois, le fait que les trous ne sont pas percés perpendiculairement à l'axe de l'instrument et que la partie intégreée au pavillon est bombée