D.98.4.64 ; VT79 PF44 n° 48 (Numéro de fouille)
Col d’amphore avec inscription en caractères ibères
Hauteur en cm 6 ; Largeur en cm 12,9 ; Epaisseur en cm 1
(ibérique)
Sur les cols des amphores, durant le IIe siècle avant J.-C., on remarque des marques peintes en caractères ibériques. On ne connaît pas d’autres marques de ce type en Méditerranée. La langue ibère pouvant être lue mais pas encore déchiffrée, l’interprétation des ces marques pose problème. Les inscriptions concerneraient-elles les noms des marchands (negotiatores), potentiels esclaves devenus libres (affranchis), en charge des transports du vin ? S’agirait-il des clients destinataires, rédigés par un commerçant ibère ? Ou encore d’un affranchi résidant à Vieille-Toulouse/Tolossa, originaire de la péninsule ibérique ? On a également pensé à des marques d’attestation de passage dans le cadre d’un contrôle des échanges. Le document à caractère commercial sur plomb de Pech-Maho (Aude, Sigean), rédigé en caractères ibériques au IIIe siècle avant J.-C., témoignent bien de l’importance d’éventuels courtiers dans la zone narbonnaise et de la pratique de cette langue dans un cadre commercial. Pascal Capus, 2024
Europe, France, Occitanie, Haute-Garonne, Vieille-Toulouse (lieu de découverte) ; Fouilles archéologiques ; (1979, date de découverte)
Service Régional de l'Archéologie Occitanie
Toulouse, musée Saint-Raymond
2002/02/14
Convention 1998 n°39
Vidal, Michel et Magnol Jean-Pierre, Les inscriptions peintes en caractères ibériques de Vieille-Toulouse (Haute-Garonne) dans Revue archéologique de Narbonnaise, tome XVI-83, p.1-28, Paris, Centre National de la Recherche Scientifique, 1984 De l'âge du Fer aux temps Barbares. Dix ans de recherches archéologiques en Midi-Pyrénées, Toulouse. Exposition, Musée Saint-Raymond, 1987 (p. 44-48.)