POP

Plateforme ouverte du patrimoine

Tête

Identification du bien culturel

N°Inventaire

2021.2.1

Dénomination

Période de création

Matériaux - techniques

Description

Le visage grimaçant, aux sourcils relevés, la chevelure ébouriffée dont les boucles cachent en partie les cornes, comme les oreilles, de capriné, le visage boursouflé aux zygomatiques saillants, l’appendice nasal renvoyant à la faune et à l’univers sauvage sont autant de traits physionomiques et esthétiques qui autorisent de reconnaître Pan ou Faunus. Demi-dieu, demi-animal, créature hybride, Pan connut, au cours de l'Antiquité, une transformation profonde. De berger arcadien, la figure est devenue le compagnon primordial de Dionysos dans le cadre du cortège, le thiase, dirigé par le dieu oriental. Le style est assuré et l’expression puissante. Le sculpteur est aguerri et dépend d’un atelier romain, et non provincial, dont l’activité peut être situé durant le Haut-Empire, peut-être plus précisément dans le courant de période antonine, au cœur du IIe siècle. Pascal Capus, 2022

Sujet représenté

faune ; satyre

Contexte historique

Lieu de création/utilisation

Europe, Italie (lieu de création)

Découverte / collecte

Europe, France, Occitanie, Aveyron, Villefranche-de-Rouergue (plaine de la Madeleine, lieu de découverte) ; (1859, date de découverte)

Précisions découverte

En 1859, Marc-Antoine-François de Gaujal précisait que la tête avait été découverte dans la plaine de la Madeleine, en bordure de la rivière Aveyron, en aval de Villefranche-de-Rouergue et au sud de la ville, sur un terrain planté de vignes. Selon ce même auteur, les vignerons y découvrirent, en 1827, des « pavés réunis par un ciment aussi dur que la pierre et qui occupaient une grande étendue en longueur » mais également « des appartements revêtus en stuc...des peintures...des aqueducs revêtus de béton...des briques... ». C’est en ce lieu que les travailleurs mirent également au jour une « tête de Bacchus en marbre blanc, d’un beau grain mais d’une exécution médiocre ». ; 1859 (invention du site)

Informations juridiques

Statut juridique

propriété de la commune, achat en vente publique, Toulouse, musée Saint-Raymond

Date acquisition

2021 acquis ; 2022 entrée matérielle

Ancienne appartenance

Collection privée, Ardenne de Tizac, La Bastide-l’Évêque (Château de Requista) ; Hôtel des ventes Primardeco (vente)

Informations complémentaires

Exposition

Concours régional agricole, Rodez, 1892 (cat. n° 313)

Bibliographie

Gaujal de M.-A.-F. , Études historiques sur le Rouergue, III, Paris, 1859 (p. 100) Exposition rétrospective à Rodez en 1892 dans Bulletin Monumental, tome 57, année 1891. pp. 533-536 (p. 533-536) Albenque Alexandre, Les Rutènes études d'histoire, d'archéologie et de toponymie gallo-romaines suivi de Inventaire des l'archéologie gallo-romaine du département de l'Aveyron, Millau, Editions du Beffroi, 1947 (p.158-160, n°505) Notes d’archéologie gallo-romaine sur la région de La Bastide-l’Evêque dans Procès-Verbaux des séances de la Société des Lettres sciences et arts de l’Aveyron n°39, p.14-15 Labrousse Michel, Circonscription de Toulouse dans Gallia, t.22, fasc.2, 1964, p. 427-472 (p. 432-433, fig. 10) Gruat Philippe, Malige Guylène, Vidal Michel, L'Aveyron 12 Carte archéologique de la Gaule, Paris, 2011 (p. 104, 609-610)

1/5
Tête_0
Tête_1
Tête_2
Tête_3
Tête_4