98.6.52 ; MC-5102-8 (Numéro fouilles)
Manche de rasoir
Largeur en cm 6,8 ; Hauteur en cm 7,75 ; Epaisseur en cm 0,9 ; Longueur en cm 8,5
Plaque triangulaire dont le côté droit est arrondi au sommet et se prolonge, vers la gauche, par une protubérance en forme de cou terminée par une tête d'aigle stylisée. Le côté gauche est rectiligne, tandis que le troisième côté est fortement concave. A l'opposé du sommet, les côtés latéraux se terminent en forme de griffe très stylisée. Un trou de fixation, muni encore de son rivet de bronze, perfore la patte droite, un second, vide, est situé au centre. La face est parfaitement polie. Pour la tête, seuls l'oeil, marqué d'un cercle gravé, et le bec, bien dessiné et au contour inférieur recreusé, sont représentés. Au revers, la partie supérieure est polie tandis qu'une rainure en diagonale, de la patte antérieure à la base du cou, délimite une zone brute et légèrement moins épaisse. Elle correspond à la zone de fixation de la lame en fer (s'il s'agit d'un rasoir, ou sur un autre objet s'il s'agit d'un décor d'applique). De nombreux rasoirs ont été découverts sur des sites romains, en Belgique en particulier (où ils ont été recensés par M. E. Mariën) et au Proche-Orient. Tous sont soit totalement en fer soit avec un manche en bronze. A ce jour, semble-t-il, aucun n'a été découvert en os ou en ivoire. Le décor représente le plus souvent une tête de griffon ou de felin, parfois d'oiseau. Enfin, généralement les dimensions sont plus petites, mais on peut imaginer que pour celui-ci le matériau, plus fragile, ait imposé des dimensions supérieures. Evelyne Ugaglia L'objet représente le dessin stylisé d'un aigle. Seul le corps et les pattes étaient réellement appliquées sur le meuble par trois rivets de fixation en fer. L'un d'eux subsiste encore au niveau des serres de la patte avant de l'oiseau. Le cou et la tête de l'aigle sont travaillés en ronde bosse, ce qui certifie que la partie supérieure de l'objet était dégagé de son support. Cela signifie-t-il que cette applique ait pu avoir une fonction autre que simplement ornementale ? Celle d'une poignée, par exemple ? L'observation des différences dans l'épaisseur du matériau et dans le traitement des surfaces suggère une "position horizontale" de l'objet, selon une ligne définie par l'axe de la patte avant. Linda de Messey, 1995
Europe, France, Occitanie, Haute-Garonne, Toulouse (lieu d'utilisation)
1er siècle, 2e siècle
entre et
Europe, France, Occitanie, Haute-Garonne, Toulouse (Charles de Gaulle (métro Capitole), Toulouse, lieu de découverte) ; Fouilles préventives ; (1990-1991, date de découverte) ; (équipe dirigée par Raphaël de Filippo, découvreur)
propriété de la commune, dévolution, Toulouse, musée Saint-Raymond
1998 acquis ; 1998 entrée matérielle
Collection publique, Etat, 1990, 1991 (Dévolution après fouilles par dépôt de l'Etat pour la part qui lui revient. La propriété restant indivise Etat/Ville.) ; Direction régionale des Antiquités historiques de Midi-Pyrénées
ou applique de meuble, mais la première proposition paraît la plus sûre, bien qu'on n'en connaisse qu'en fer ou bronze.
Archéologie toulousaine. Antiquité et haut Moyen Age. Découvertes récentes (1988-1995), musée Saint-Raymond , Toulouse, 23/06/1995 - 24/09/1995
Archéologie toulousaine. Antiquité et haut Moyen Age. Découvertes récentes (1988-1995), exposition musée Saint-Raymond, 1995, Toulouse, musée Saint-Raymond, 1995 (n° 133)