Ra 28 g ; 30377 (Ancien numéro)
Hercule et les oiseaux du lac Stymphale
Hauteur en cm 130 ; Largeur en cm 90,5 ; Profondeur en cm 16
Selon la mythologie, les oiseaux du lac Stymphale étaient des enfants du dieu de la guerre, Mars. En arrivant sur place, Hercule assiste à une scène d'horreur dans laquelle un paysan se fait attaquer et tuer par l'un des oiseaux. Le héros lève les yeux au ciel et s'aperçoit qu'une masse d'oiseaux s'apprête à fondre sur lui. Tout en restant calme, il décoche plusieurs flèches empoisonnées du sang de l'hydre et les tue. Seule la moitié de ce relief a pu être reconstituée, il met en scène Hercule qui vient de décocher ses flèches sur les terribles oiseaux à plumes métalliques acérées perchés sur les arbres des berges du lac Stymphale. La difficulté consistait à leur faire quitter les frondaisons, qui les dissimulaient à la vue. Athéna fournit au héros des castagnettes d'airain, fabriquées par Vulcain, dont le son fit s'envoler les dangereux volatiles de leur repaire, les exposant ainsi aux flèches. La physionomie d'Hercule change : il est désormais plus âgé et barbu, avec une face large et creusée par l'effort ; Seule la moitié de ce relief a pu être reconstituée. Placé sans doute après la chasse de la biche de Cérynie, il met en scène Hercule qui vient de décocher ses flèches sur les terribles oiseaux à plumes métalliques acérées qui occupaient les arbres des berges du Lac Stymphale. La difficulté consistant à leur faire quitter les frondaisons qui les dissimulaient à la vue, Athéna (qui fut peut-être représentée dans ce panneau) avait fourni au héros des castagnettes d'airain fabriquées par Vulcain. Leur son les fit s'envoler de leur repaire, les exposant ainsi aux flèches du héros. La chute de ces dangereux volatiles qui pillaient cette région d'Arcadie est saisissante. On remarquera le changement de la physionomie d'Hercule, désormais plus âgé et barbu, avec une face large et creusée par l'effort. (Daniel Cazes -avril 1998).
Europe, France, Occitanie, Haute-Garonne, Martres-Tolosane (Villa de Chiragan, lieu de découverte) ; Fouilles archéologiques ; (1826, date de découverte)
propriété de la commune, mode d'acquisition inconnu, Toulouse, musée Saint-Raymond
Alexandre Du Mège, Notice des monumens antiques et des objets de sculpture moderne conservés dans le Musée de Toulouse, Toulouse, 1828 (n° 76 bis.) Alexandre Du Mège, Description du Musée des Antiques de Toulouse, Toulouse, Douladoure Jean-Matthieu, 1835, une autre édition du même catalogue, en 1835, chez F. G. Levrault à Paris (n° 164.) Ernest Roschach , Musée de Toulouse. Catalogue des antiquités et des objets d'art, Toulouse, Imprimerie Viguier, 1865 (n° 28 e.) Léon Joulin, "Les établissements gallo-romains de la plaine de Martres-Tolosane" dans Mémoires présentés par divers savants à l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 1ère série, tome XI, 1ère partie, Paris, 1901 (n° 94 B.) Emile Espérandieu, Recueil général des bas-reliefs de la Gaule romaine, t. II, Paris, 1908 (n° 10.) Rachou, Henri, Catalogue des collections de sculpture et d'épigraphie du musée de Toulouse, Toulouse, Editions Privat, 1912 (n° 28 g.) Daniel Cazes, Le Musée Saint-Raymond, Musée des Antiques de Toulouse, Paris, Somogy, 1999 (p. 89 et 91.) Ziéglé (Anne), L'Hercule de Bordeaux, Editions du Sud-Ouest, 2002, (p. 13.) Julie Massendari, Carte Archéologique de la Gaule, pré-inventaire archéologique publié sous la resp. de Michel Provost. La Haute-Garonne (hormis le Comminges et Toulouse), 31/1, Paris, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 2006 (fig. 126 p. 251.) Pascal Capus, Les sculptures de la villa romaine de Chiragan. Catalogue numérique, Toulouse, Musée Saint-Raymond, 2019 Pascal Capus, Les sculptures de la villa romaine de Chiragan (Les guides du MSR 2), Toulouse, Musée Saint-Raymond, 2020 (p. 162)