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Plateforme ouverte du patrimoine

Hercule et le sanglier d'Erymante

Identification du bien culturel

N°Inventaire

Ra 28 d ; 30375 (Ancien numéro)

Dénomination

Titre

Hercule et le sanglier d'Erymante

Période de création

Mesures

Hauteur en cm 144 ; Largeur en cm 88,5 ; Profondeur en cm 20

Description

Un gigantesque sanglier vivait sur la montagne d’Érymante et dévastait toute la région. Eurysthée fit appel à son cousin Hercule pour attraper vivante la redoutable bête. Le héros profita de l’hiver et de la neige pour courser l’animal jusqu’à l’épuisement. Sur ce relief, Hercule tient vigoureusement contre sa poitrine le sanglier qu’il ramène à Eurysthée. Ce dernier, terrorisé à la vue de l’animal monstrueux, s’est réfugié dans une jarre à grain (dolium), à demi-enterrée dans le sol. Il lève les mains pour implorer la protection des dieux. Le sculpteur l’a représenté tout petit pour montrer sa frayeur, le ridiculiser mais aussi parce qu’il s’agit d’un personnage secondaire. Pascal Capus, 2015. ; Le sanglier d'Erymanthe était une bête sauvage que personne n'osait approcher. Face à la détresse des paysans du mont Erymanthe, Eurysthée ordonna à Hercule de capturer ce sanglier et de le lui amener vivant. Le héros mis plusieurs jours à rejoindre la rivière Erymanthe, mais il lui fut facile de pister le sanglier, car les traces qu'il laissait sur son passage étaient très marquées. Il se retrouva rapidement nez à nez avec l'animal, cependant, il le laissa s'enfuir, ne pouvant utiliser ses armes de peur de le blesser ou le tuer. Pendant plusieurs jours, il étudia les habitudes du sanglier et explora le mont Erymanthe. Finalement, il changea sa stratégie en creusant des fossés et en créant des impasses pendant plusieurs semaines. Un jour de neige, le sanglier emprunta un chemin modifié par Hercule, qui débouchait sur un petit ravin : l'animal tomba et fut assommé. Vivant sur la montagne arcadienne d'Erymanthe, le redoutable sanglier vient d'être saisi par Hercule qui, de ses bras d'acier, le presse contre sa poitrine afin de l'amener à Mycènes et de le remettre à Eurysthée. Ce dernier, terrorisé et levant les bras au ciel à la vue du formidable animal, s'est réfugié dans une grande jarre. ; Généralement considéré comme le troisième travail, cet autre exploit est sculpté dans un cadre presque complet, comme le précédent. Vivant sur la montagne arcadienne d'Erymanthe, le redoutable sanglier vient d'être saisi par Hercule qui, de ses bras d'acier, le presse contre sa poitrine afin de l'amener à Mycènes et de le remettre à Eurysthée. Ce dernier, terrorisé et levant les bras au ciel à la vue du formidable animal, s'est réfugié dans une grande jarre. (DC-avril 1998).

Précisions sujet représenté

Cette série de reliefs retrace les douze Travaux du héros grec Héraclès, devenu Hercule chez les Romains. Quatrième des douze travaux. Grèce, Péloponnèse, Érymante.

Contexte historique

Découverte / collecte

Europe, France, Occitanie, Haute-Garonne, Martres-Tolosane (Villa de Chiragan, lieu de découverte) ; Fouilles archéologiques ; (1826, date de découverte)

Informations juridiques

Statut juridique

propriété de la commune, mode d'acquisition inconnu, Toulouse, musée Saint-Raymond

Informations complémentaires

Bibliographie

Alexandre Du Mège, Notice des monumens antiques et des objets de sculpture moderne conservés dans le Musée de Toulouse, Toulouse, 1828 (n° 76.) Alexandre Du Mège, Description du Musée des Antiques de Toulouse, Toulouse, Douladoure Jean-Matthieu, 1835, une autre édition du même catalogue, en 1835, chez F. G. Levrault à Paris (n° 163.) Ernest Roschach , Musée de Toulouse. Catalogue des antiquités et des objets d'art, Toulouse, Imprimerie Viguier, 1865 (n° 28 c.) Léon Joulin, "Les établissements gallo-romains de la plaine de Martres-Tolosane" dans Mémoires présentés par divers savants à l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 1ère série, tome XI, 1ère partie, Paris, 1901 (n° 93 B.) Emile Espérandieu, Recueil général des bas-reliefs de la Gaule romaine, t. II, Paris, 1908 (n° 9.) Rachou, Henri, Catalogue des collections de sculpture et d'épigraphie du musée de Toulouse, Toulouse, Editions Privat, 1912 (n° 28 d.) Elsner (Jas), Imperial Rome and Christian Triumph. The Art of the Roman Empire AD 100-450, Oxford History of Art, Oxford New York, Oxford University Press, 1998, (p. 108-109.) Daniel Cazes, Le Musée Saint-Raymond, Musée des Antiques de Toulouse, Paris, Somogy, 1999 (p. 88 et 91.) Julie Massendari, Carte Archéologique de la Gaule, pré-inventaire archéologique publié sous la resp. de Michel Provost. La Haute-Garonne (hormis le Comminges et Toulouse), 31/1, Paris, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 2006 (fig. 123 p. 250.) Jean-Charles Balty, Sculptures antiques de Chiragan (Martres-Tolosane) : Les portraits romains, 1 : La Tétrarchie, 1.5, Toulouse, Musée Saint-Raymond, 2008 (p. 134 fig. 113.) Pascal Capus, Les sculptures de la villa romaine de Chiragan. Catalogue numérique, Toulouse, Musée Saint-Raymond, 2019 Pascal Capus, Les sculptures de la villa romaine de Chiragan (Les guides du MSR 2), Toulouse, Musée Saint-Raymond, 2020 (p. 162)

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