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POP | Plateforme ouverte du patrimoineCybèle
Cybèle





Référence de la notice
05630002084
Nom de la base
Collections des musées de France (Joconde)
Date de création
4 juillet 2016
Date de mise à jour
15 septembre 2022
Rédacteur de la notice
équipe du musée Saint-Raymond
Crédits photographiques
© Daniel Martin, Licence Ouverte
Identification du bien muséal
Numéro d'inventaire
Ra 34 i ; 30508 (Ancien numéro)
Domaine
Dénomination
Titre
Cybèle
Contexte de création - contexte historique
Période de création
Découverte / collecte
Europe, France, Occitanie, Haute-Garonne, Martres-Tolosane (Villa de Chiragan, lieu de découverte) ; Fouilles archéologiques ; (1826, date de découverte)
Précisions sur la découverte ou la collecte
Le buste fût découvert le 28 septembre et la tête le 11 octobre.
Description du bien muséal
Matériaux et techniques
Mesures
Hauteur en cm 91 ; Largeur en cm 72 ; Profondeur en cm 40
Description
La déesse Cybèle était appelée « Mère des dieux » ou « Grande mère », puisqu'elle garantissait la fertilité de la Nature. Elle est représentée avec une couronne crénelée et un voile. Ses temples étaient au cœur d'un culte orgiastique qui s'est étendu à tout le monde gréco-romain. À Chiragan, son buste est associé à celui de son compagnon Attis. Le buste est couronné d'un crénelage sur lequel repose un haut voile retombant sur ses épaules. Elle était l'épouse de Saturne, mère de Jupiter, de Neptune et de Pluton et se déplaçait sur un char tiré par des lions ou des panthères. Amoureuse d'un jeune Phrygien du nom de Attis, abandonné enfant dans les roseaux, il devint son amant. Cependant, Attis tomba amoureux d'une nymphe du nom de Sagaritis, et Cybèle, folle de colère, élimina la nymphe et frappa Attis de folie. Ce dernier, submergé par la douleur, s'émascula pour se punir de sa trahison et Cybèle, prise de remords, le changea en pin. Ce grand buste dépendait d'une importante série d'au moins 10 effigies sur boucliers (imagea clipeata).
Sujet représenté
(voile, cybèle, couronne)
Statut juridique
Statut juridique
propriété de la commune ; achat ; Toulouse ; musée Saint-Raymond
Date d'acquisition
1826 acquis
Lieu de conservation
Toulouse ; musée Saint-Raymond
Informations complémentaires
Bibliographie
Clarac (Frédéric, Comte de), Musée de Sculpture antique et moderne, II/I, Paris, 1841, (p. 585.)
Ernest Roschach, Catalogue des musées archéologiques de la ville de Toulouse : musée des Augustins, musée Saint-Raymond, Toulouse, Roux et Cléder, 1892 (n° 34 c.)
Emile Espérandieu, Recueil général des bas-reliefs de la Gaule romaine, t. II, Paris, 1908 (n° 892.)
Rachou, Henri, Catalogue des collections de sculpture et d'épigraphie du musée de Toulouse, Toulouse, Editions Privat, 1912 (n° 34 i.)
Daniel Cazes, Le Musée Saint-Raymond, Musée des Antiques de Toulouse, Paris, Somogy, 1999 (p. 84)
Pascal Capus, Les sculptures de la villa romaine de Chiragan. Catalogue numérique, Toulouse, Musée Saint-Raymond, 2019
Pascal Capus, Les sculptures de la villa romaine de Chiragan (Les guides du MSR 2), Toulouse, Musée Saint-Raymond, 2020 (repr. p. 153, p. 163)
Sarah Elizabeth Beckmann, The Idiom of Urban Display : Architectural Relief Sculpture in the Late Roman Villa of Chiragan (Haute-Garonne) dans American Journal of Archaeology, vol. 124, n°1, janvier 2020, p. 133-160 (p. 138-139, fig. 3)
Voir aussi
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Référence de la notice
05630002084
Nom de la base
Collections des musées de France (Joconde)
Date de création
4 juillet 2016
Date de mise à jour
15 septembre 2022
Rédacteur de la notice
équipe du musée Saint-Raymond
Crédits photographiques
© Daniel Martin, Licence Ouverte
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Localisation
Toulouse ; musée Saint-Raymond