Ra 38 (1) ; 30307 (Ancien numéro)
Isis
Hauteur en cm 186 ; Largeur en cm 74 ; Profondeur en cm 40
Cette sculpture en marbre noir de Saint-Béat (Haute-Garonne) est la plus grande statue découverte à Chiragan. Privée de sa tête, l'œuvre mesure 1,87 mètre de haut. Elle se distingue aussi par son matériau, un marbre noir veiné de blanc, choisi par le sculpteur afin de traduire le vêtement sacré de la déesse, noir et bordé d'une frange caractéristique. Plusieurs pans de celui-ci sont ramenés au centre du buste et entre les seins, où ils sont maintenus par un grand nœud dit "nœud isiaque". Des cavités avaient été réservées afin de loger les pieds, les bras et la tête probablement taillés dans un marbre de couleur différente. Tous ont disparu. La dimension de l'œuvre est à la mesure de l'importance acquise par la déesse sous l'Empire romain. Divinité syncrétique en des temps où se développe le monothéisme, elle fut considérée comme la déesse majeure, maîtresse de l'univers, créatrice, régulatrice et bienfaitrice des activités humaines, inspiratrice de la justice et des préceptes moraux les plus élevés.
Il s'agit de la plus grande statue découverte à Chiragan. Privée de sa tête, l'oeuvre mesure 1,87 mètre de haut. Elle se distingue aussi par son matériau, un marbre noir veiné de blanc, choisi par le sculpteur afin de traduire le vêtement sacré de la déesse, noir et bordé d'une frange caractéristique. Plusieurs pans de celui-ci sont ramenés au centre du buste et entre les seins, où ils sont maintenus par un grand noeud dit 'noeud isiaque'. Des cavités avaient été réservées afin de loger les pieds, les bras et la tête probablement taillés dans un marbre de couleur différente. Tous ont disparu. La dimension de l'oeuvre est à la mesure de l'importance acquise par la déesse sous l'Empire romain. Divinité syncrétique en des temps où se développe le monothéisme, elle fut considérée comme la déesse majeure, maîtresse de l'univers, créatrice, régulatrice et bienfaitrice des activités humaines, inspiratrice de la justice et des préceptes moraux les plus élevés.
Europe, France, Occitanie, Haute-Garonne, Martres-Tolosane (Villa de Chiragan, lieu de découverte) ; Fouilles archéologiques ; (1826, 2 octobre, date de découverte) ; (Du Mège Alexandre, découvreur)
propriété de la commune, achat, Toulouse, musée Saint-Raymond
1826 acquis
Alexandre Du Mège, Notice des monumens antiques et des objets de sculpture moderne conservés dans le Musée de Toulouse, Toulouse, 1828 (n° 46.) Alexandre Du Mège, Description du Musée des Antiques de Toulouse, Toulouse, Douladoure Jean-Matthieu, 1835, une autre édition du même catalogue, en 1835, chez F. G. Levrault à Paris (n° 109.) Clarac (Frédéric, Comte de), Musée de Sculpture antique et moderne, II/I, Paris, 1841, (p. 586.) Ernest Roschach , Musée de Toulouse. Catalogue des antiquités et des objets d'art, Toulouse, Imprimerie Viguier, 1865 (n° 38.) Léon Joulin, "Les établissements gallo-romains de la plaine de Martres-Tolosane" dans Mémoires présentés par divers savants à l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 1ère série, tome XI, 1ère partie, Paris, 1901 (n° 177 B.) Emile Espérandieu, Recueil général des bas-reliefs de la Gaule romaine, t. II, Paris, 1908 (n° 927.) Rachou, Henri, Catalogue des collections de sculpture et d'épigraphie du musée de Toulouse, Toulouse, Editions Privat, 1912 (n° 38.) Daniel Cazes, Le Musée Saint-Raymond, Musée des Antiques de Toulouse, Paris, Somogy, 1999 (p. 100.) Julie Massendari, Carte Archéologique de la Gaule, pré-inventaire archéologique publié sous la resp. de Michel Provost. La Haute-Garonne (hormis le Comminges et Toulouse), 31/1, Paris, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 2006 (fig. 139 p. 254.) Jean-Charles Balty, Sculptures antiques de Chiragan (Martres-Tolosane) : Les portraits romains, 1 : La Tétrarchie, 1.5, Toulouse, Musée Saint-Raymond, 2008 (p. 16.) Pascal Capus, Les sculptures de la villa romaine de Chiragan. Catalogue numérique, Toulouse, Musée Saint-Raymond, 2019 Pascal Capus, Les sculptures de la villa romaine de Chiragan (Les guides du MSR 2), Toulouse, Musée Saint-Raymond, 2020 (p. 160)