Ra 122 ; 30160 (Ancien numéro)
Tête d’adolescent (Tiberius Gemellus ?)
Hauteur en cm 26 ; Largeur en cm 19,5 ; Profondeur en cm 17 ; Largeur tête en cm 15,3
Tiberius Gemellus (19-37/38) Petit-fils de Tibère Type « Capitole-Toulouse » Marbre lychnites (île de Paros) Il s’agit probablement du portrait d’un prince de la famille impériale julio-claudienne, peut-être datable de la fin du règne de Tibère ou du début de celui de Caligula (autour de 40). L'oeuvre est très proche d’une tête, conservée à Rome (musées du Capitole), qui provient du même atelier. La tête devait être tournée vigoureusement vers la droite. La frange forme une sorte de visière et renvoie à un style de coiffure connue depuis l’époque hellénistique. Le spécialiste J.-C. Balty a reconnu ici Tiberius Gemellus (dont le frère jumeau mourut en 23), adopté par son cousin Caligula qui le fit assassiner en 37 ou 38 sous prétexte de complot. Tiberius avait alors 17 ou 18 ans. ; La tête devait être tournée vigoureusement vers la droite. Il s’agit probablement du portrait d’un prince de la famille impériale julio-claudienne, peut-être datable de la fin du règne de Tibère ou du début de celui de Caligula (autour de 40). L'œuvre est très proche d’une tête, conservée à Rome (musées du Capitole), qui provient du même atelier. La frange forme une sorte de visière et renvoie à un genre de coiffure connue depuis l’époque hellénistique. J.-C. Balty a reconnu ici Tiberius Gemellus (dont le frère jumeau mourut en 23), adopté par son cousin Caligula qui le fit assassiner en 37 ou 38. Tiberius avait alors 17 ou 18 ans. Pascal Capus ; La volumineuse chevelure à frange proéminente et la face délicatement modelée rapprochent cette œuvre d'un beau buste des Musées du Capitole, à Rome, où l'on a reconnu Marcellus, neveu d'Auguste. [Daniel Cazes] ; La tête devait être assez violemment tournée vers la droite, comme le montrent la partie de cou subsistant de ce côté et la dissymétrie qui en résulte, dégageant nettement le côté gauche du visage ; mais le regard est assez inexpressif, et comme fuyant. Le front, bosselé à hauteur des arcades sourcilières, est bas - ce qu'accentue encore la saillie de la frange frontale. Le nez est fort ; la bouche molle ; les lèvres épaisses, nettement détachées du ressaut du menton et du creux des ailes du nez. [Jean-Charles Balty, 2005]
Tiberius Gemellus : 19; 37/38. Petit-fils de Tibère. Il s'agit probablement du portrait d'un prince de la famille impériale julio-claudienne, peut-être datable de la fin du règne de Tibère ou du début de celui de Caligula (autour de 40). L'oeuvre est très proche d'une tête, conservée à Rome (musées du Capitole), qui provient du même atelier. La tête devait être tournée vigoureusement vers la droite. La frange forme une sorte de visière et renvoie à un style de coiffure connue depuis l'époque hellénistique. Le spécialiste J.-C. Balty a reconnu ici Tiberius Gemellus (dont le frère jumeau mourut en 23), adopté par son cousin Caligula qui le fit assassiner en 37 ou 38 sous prétexte de complot. Tiberius avait alors 17 ou 18 ans.
Années 30 du Ier siècle
Europe, France, Occitanie, Haute-Garonne, Martres-Tolosane (Villa de Chiragan, lieu de découverte) ; Fouilles archéologiques ; (1890-1891, date de découverte) ; (Lebègue Albert, découvreur)
propriété de la commune, mode d'acquisition inconnu, Toulouse, musée Saint-Raymond
Type « Capitole-Toulouse » ; ? (19 ou 20 - 37 ap. J.-C.).
Portraits julio-claudiens, musée Saint-Raymond, Toulouse, 06/2005 - 03/2006 (n° 28.)
Registre d'inventaire, musée des Augustins, 1831-1916. (n° 676) Lebègue (Albert), "Notice sur les fouilles de Martres", dans La Revue des Pyrénées, 1891, p. 573-611. (p. 584.) Lebègue (Albert), "Notice sur les fouilles de Martres", dans Bulletin du Comité des travaux historiques et archéologiques, 1891, (p. 415, pl. XXVIII.1.) Léon Joulin, "Les établissements gallo-romains de la plaine de Martres-Tolosane" dans Mémoires présentés par divers savants à l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 1ère série, tome XI, 1ère partie, Paris, 1901 (n° 268.) Emile Espérandieu, Recueil général des bas-reliefs de la Gaule romaine, t. II, Paris, 1908 (n° 957.) Rachou, Henri, Catalogue des collections de sculpture et d'épigraphie du musée de Toulouse, Toulouse, Editions Privat, 1912 (p. 60, n° 122.) Studnicska, F., Agrippa Postumus dans Arndt - Bruckmann, 1917, Photographische Einzelaufnahmen antiker Sculpturen nach Auswahl und mit Text... (n° 1001 p. 10) Curtius (Ludwig), "Ikonographische Beiträge zum Porträt der römischen Republik und der iulisch-claudischen Familie". III. "Der Triumvir M. Aemiliux Lepidus", dans Römische Mitteilungen, XLVII, 1932, (p. 229.) West (R.), Römische Porträtplastik, I, Munich, 1933, (p. 166-167 ("Agrippa Postumus").) Pietrangeli (Carlo), La famiglia di Augusto, Rome, 1938, (p. 44-45 ("Agrippa Postumus").) Curtius (Ludwig), "Ikonographische Beiträge zum Porträt der römischen Republik und der iulisch-claudischen Familie". XIII. "Die Söhne des Agrippa", dans Mitt. des Inst., I, 1948, (p. 63, pl. 15.3-4 et16.1 ("L. César").) De Franciscis (A.), Il rittrato romano a Pompei, Naples, 1951, (p. 47-48.) Pietrangeli (Carlo), s. v. "Agrippa Postumus", dans Enc. arte ant., I, Rome, 1958, (p. 159.) Kiss (Z.), L'iconographie des princes julio-claudiens au temps d'Auguste et de Tibère, Varsovie, 1975, (p. 66 ("Agrippa").) Salviat (François) et Terrer (Danièle), "Un portrait officiel à Narbonne : Agrippa Postumus ?", dans Revue Archéologique de Narbonnaise, tome XIII, Diffusion de Boccard, Paris, 1980, p. 65-72. (p. 69, fig. 4.) Fittschen, Klaus et Zanker, Paul, Katalog der römischen Portraäts in den Capitolinischen Museen und den anderen Kommunalen Sammlungen der Stâdt Rom. Band I : Kaiser-und Prinzenbildnisse. Mainz am Rhein, 1985, 2 vol. (p. 19-20 à propos du n° 19 (réplique "d" ; "Marcellus").) Di Leo (Br.), dans Museo Nazionale Romano. Le sculture, 1.9.1, Rome, 1987, (p. 144.) Hofter (M.), dans Augustus und die verlorene Republik, catalogue d'exposition Berlin, Mayence, 1988, (p. 329 ("Marcellus ?").) François Queyrel, "Antonia Minor à Chiragan (Martres-Tolosane, Haute-Garonne)", dans Revue Archéologique de Narbonnaise, t. 25, 1992 (p. 78-81.) Boschung (Dietrich), "Die Bidlnistypen der iulisch-claudischen Familie : ein kritischer Forschungsbericht", dans Journal of Romain Archaeology, VI, 1993, p. 39-79. (p. 48 (implicitement compté dans les "vier Repliken" citées du "Marcellus" de Fittschen-Zanker ci-dessus).) Hannestad (Niels), Tradition in Late Antique Sculpture. Conservation - Modernization - Production, Acta Jutlandica, LXIX.2 ; Humanities Series 69, Aarhus University Press, 1994, (p. 133, fig. 86-88.) Le regard de Rome, Tarragone, Mérida, Toulouse et Rome, 1995, Toulouse, Musée Saint-Raymond, 1995 (p. 63, fig. 22, p. 87, fig. 45.) Bonifacio (R.), Rittrati romani da Pompei, Rome, 1997, (p. 95-96.) Rosso (Emmanuelle), "Un portrait de Drusus Minor à Nîmes", dans Bulletin archéologique du CTHS : Antiquité, Archéologie classique, fasc. 26, Paris, 1998, p. 21-31, (fig. 11-12, p. 27 ("Agrippa Postumus ?").) Marianne Bergmann, Chiragan, Aphrodisias, Konstantinopel. 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Jean-Charles Balty et Daniel Cazes, Sculptures antiques de Chiragan (Martres-Tolosane) : 1 : Les portraits romains, 1.1 Epoque julio-claudienne, Toulouse, Musée Saint-Raymond, 2005 (p. 101-118, fig. p. 100, 102 (n° 30), 104 (n° 34), 105 (n° 32), 108, 109, 115 (n° 42), 117 (n° 43).) Rosso, Emmanuelle, L'image de l'empereur en Gaule romaine. Portraits et inscriptions, Paris, Editions du Comité des travaux historiques et scientifiques, 2006 (p. 440-442, n° 210.) Julie Massendari, Carte Archéologique de la Gaule, pré-inventaire archéologique publié sous la resp. de Michel Provost. La Haute-Garonne (hormis le Comminges et Toulouse), 31/1, Paris, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 2006 (fig. 102 p. 242.) Pascal Capus, Les sculptures de la villa romaine de Chiragan. Catalogue numérique, Toulouse, Musée Saint-Raymond, 2019 Pascal Capus, Les sculptures de la villa romaine de Chiragan (Les guides du MSR2), Toulouse, Musée Saint-Raymond, 2020 (p. 155)