Ra 168 ; 30171 (Ancien numéro)
Portrait de Caracalla enfant
198-204
Hauteur en cm 25 ; Largeur en cm 17,5 ; Profondeur en cm 19
Cette oeuvre est, comme pour un autre portrait du prince découvert à Chiragan (Ra 119), proche de l'effigie visible sur l'arc des Argentiers de Rome. Cependant, les joues rondes de l'enfance ont cédé la place à un allongement du visage qui prouve le passage à l'adolescence. La chevelure est moins volumineuse, caractérisée ici, notamment, par la mèche effilée située au-dessus de l'oeil droit. Les caractéristiques capillaires ainsi que la forme du visage sont comparables au portrait du Louvre provenant de Markouna, en Algérie. Cette tête appartenait peut-être à une statue en pied. La découverte de trois portraits de Caracalla (l'un d'entre eux, fragmentaire, est conservé dans les réserves) sur un même site est tout à fait exceptionnelle. Pascal Capus, 2015. ; Caracalla (188-217) Fils de Septime Sévère et Julia Domna, frère de Géta Empereur de 211 à 217 Type de l'arc des Argentarii Marbre de Göktepe (Turquie) Cette oeuvre est, comme pour un autre portrait du prince découvert à Chiragan (Ra 119), proche de l'effigie visible sur l'arc des Argentiers de Rome. Cependant, les joues rondes de l'enfance ont cédé la place à un allongement du visage qui prouve le passage à l'adolescence. La chevelure est moins volumineuse, caractérisée ici, notamment, par la mèche effilée située au-dessus de l'oeil droit. Les caractéristiques capillaires ainsi que la forme du visage sont comparables au portrait du Louvre provenant de Markouna, en Algérie. Cette tête appartenait peut-être à une statue en pied. La découverte de trois portraits de Caracalla (l'un d'entre eux, fragmentaire, est conservé dans les réserves) sur un même site est tout à fait exceptionnelle. ; Si on la compare à celle du buste de Caracalla enfant, cette tête révèle l'évolution vers un visage d'adolescent dont les joues ont perdu de leur volume et se sont raffermies. [Daniel Cazes]
Caracalla : 188; 217. Fils de Septime Sévère et Julia Domna, frère de Géta. Empereur de 211 à 217. Cette oeuvre est, comme pour un autre portrait du prince découvert à Chiragan (Ra 119), proche de l'effigie visible sur l'arc des Argentiers de Rome. Cependant, les joues rondes de l'enfance ont cédé la place à un allongement du visage qui prouve le passage à l'adolescence. La chevelure est moins volumineuse, caractérisée ici, notamment, par la mèche effilée située au-dessus de l'oeil droit. Les caractéristiques capillaires ainsi que la forme du visage sont comparables au portrait du Louvre provenant de Markouna, en Algérie. Cette tête appartenait peut-être à une statue en pied. La découverte de trois portraits de Caracalla (l'un d'entre eux, fragmentaire, est conservé dans les réserves) sur un même site est tout à fait exceptionnelle.
Europe, France, Occitanie, Haute-Garonne, Martres-Tolosane (Villa de Chiragan, lieu de découverte) ; Fouilles archéologiques ; (1897-1899, date de découverte) ; (Joulin Léon, découvreur)
propriété de la commune, mode d'acquisition inconnu, Toulouse, musée Saint-Raymond
Fils de Septime Sévère Empereur de 211 à 218
Registre d'inventaire, musée des Augustins, 1831-1916. (n° 722) Léon Joulin, "Les établissements gallo-romains de la plaine de Martres-Tolosane" dans Mémoires présentés par divers savants à l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 1ère série, tome XI, 1ère partie, Paris, 1901 (n° 304 E) Emile Espérandieu, Recueil général des bas-reliefs de la Gaule romaine, t. II, Paris, 1908 (n° 999.) Rachou, Henri, Catalogue des collections de sculpture et d'épigraphie du musée de Toulouse, Toulouse, Editions Privat, 1912 (n° 168.) François Braemer, "Les portraits antiques trouvés à Martres-Tolosane" dans Bulletin de la Société Nationale des Antiquaires de France, 1952-1953 (p. 143-148.) Heintze (H. von), "Studien zu den Porträts des 3. Jahrhunderts n. Chr., 7. Caracalla, Geta, Elagabal und Severus Alexander", dans MDAI(R), 66, 73-74, 1966-67, p. 190-231. (p. 199.) Fittschen (Klaus), "Bemerkungen zu den Porträts des 3.Jahrhunderts nach Christus", dans Jahrbuch des Deutschen Archäologischen Instituts, vol. 84, 1969, (p. 197 à 236.) Wiggers (H. B.) : Caracalla, Geta, Plautilla ; Wegner (M.), Macrinus bis Balbinus (Das römiche Herrscherbild, III-1), Berlin, 1971, (p. 46, 87.) Fittschen, Klaus et Zanker, Paul, Katalog der römischen Portraäts in den Capitolinischen Museen und den anderen Kommunalen Sammlungen der Stâdt Rom. Band I : Kaiser-und Prinzenbildnisse. Mainz am Rhein, 1985, 2 vol. (n° 86 p. 99.) GhiselliniI (Elena), Lachenal (Luciila de), Nista (Leila), Museo Nazionale Romano. Le Sculture, 1,9, Magazzini I ritratti/Parte II, Ministero per i beni culturali e ambientali, Soprintendenza archeologica di Roma, De Luca editore, 1988, (p. 336 à 338.) Daniel Cazes, Le Musée Saint-Raymond, Musée des Antiques de Toulouse, Paris, Somogy, 1999 (p. 130.) Rosso, Emmanuelle, L'image de l'empereur en Gaule romaine. Portraits et inscriptions, Paris, Editions du Comité des travaux historiques et scientifiques, 2006 (p. 475-477, n° 230.) Jean-Charles Balty, Daniel Cazes et Emmanuelle Rosso, Sculptures antiques de Chiragan (Martres-Tolosane) : Les portraits romains, 1 : Le siècle des antonins, 1.2, Toulouse, Musée Saint-Raymond, 2012 (p. 267; fig. 200.) Pascal Capus, Les sculptures de la villa romaine de Chiragan. Catalogue numérique, Toulouse, Musée Saint-Raymond, 2019 Pascal Capus, Les sculptures de la villa romaine de Chiragan (Les guides du MSR 2), Toulouse, Musée Saint-Raymond, 2020 (p. 157) Jean-Charles Balty, Daniel Cazes, Sculptures antiques de Chiragan (Martres-Tolosane) : Les portraits romains , 1 : L'époque des Sévères, 1.3, Toulouse, Musée Saint-Raymond, 2021 (p. 73-74, 140-144)