Ra 69 ; 30117 (Ancien numéro)
Tête d'inconnu ; Portrait d'homme anciennement dit Sévère Alexandre
215-220
Hauteur en cm 30 ; Largeur en cm 19 ; Profondeur en cm 22
La dynastie des Sévères s'achève en 235 avec le meurtre de l'empereur Sévère Alexandre (222-235). On a cru reconnaître ici ce fils de la syrienne Julia Mamaea et petit-neveu de Septime Sévère. La chevelure traitée au ciseau et dite a penna (en plume d'oiseau) ne forme quasiment aucun volume. Mais la barbe est caractérisée par des boucles souples qui rappellent encore les portraits de Caracalla. Les lèvres bien dessinées sont moins charnues que celles des portraits d'Alexandre Sévère. Le léger sourire comme les yeux, tournés vers la droite, rappellent bien, quant à eux, les effigies de cet empereur. Pascal Capus, 2015. ; Marbre de Göktepe (Turquie) La dynastie des Sévères s'achève en 235 avec le meurtre de l'empereur Sévère Alexandre (222-235). On a cru reconnaître ici ce fils de la syrienne Julia Mamaea et petit-neveu de Septime Sévère. La chevelure traitée au ciseau et dite a penna (en plume d'oiseau) ne forme quasiment aucun volume. Mais la barbe est caractérisée par des boucles souples qui rappellent encore les portraits de Caracalla. Les lèvres bien dessinées sont moins charnues que celles des portraits d'Alexandre Sévère. Le léger sourire comme les yeux, tournés vers la droite, rappellent bien, quant à eux, les effigies de cet empereur. ; La chevelure, rase, a ses mèches traitées en penna. [Daniel Cazes]
Europe, France, Occitanie, Haute-Garonne, Martres-Tolosane (Villa de Chiragan, lieu de découverte) ; Fouilles archéologiques ; (1826, date de découverte)
propriété de la commune, mode d'acquisition inconnu, Toulouse, musée Saint-Raymond
Alexandre Du Mège, Notice des monumens antiques et des objets de sculpture moderne conservés dans le Musée de Toulouse, Toulouse, 1828 (n° 135) Alexandre Du Mège, Description du Musée des Antiques de Toulouse, Toulouse, Douladoure Jean-Matthieu, 1835, une autre édition du même catalogue, en 1835, chez F. G. Levrault à Paris (n° 217.) Ernest Roschach, Catalogue des musées archéologiques de la ville de Toulouse : musée des Augustins, musée Saint-Raymond, Toulouse, Roux et Cléder, 1892 (n° 69.) Léon Joulin, "Les établissements gallo-romains de la plaine de Martres-Tolosane" dans Mémoires présentés par divers savants à l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 1ère série, tome XI, 1ère partie, Paris, 1901 (n° 313 E.) Emile Espérandieu, Recueil général des bas-reliefs de la Gaule romaine, t. II, Paris, 1908 (n° 974.) Rachou, Henri, Catalogue des collections de sculpture et d'épigraphie du musée de Toulouse, Toulouse, Editions Privat, 1912 (n° 69.) François Braemer, "Les portraits antiques trouvés à Martres-Tolosane" dans Bulletin de la Société Nationale des Antiquaires de France, 1952-1953 (p. 143-147.) Meischner (Jutta), "Privatporträts aus den regierungsjahren des Elegabal und Alexander Severus (218-235)", dans Jahrbuch des Deutschen Archäologischen Instituts, band 99-1984, Berlin, 1984, (p. 319-351.) Pascal Capus, Les sculptures de la villa romaine de Chiragan. Catalogue numérique, Toulouse, Musée Saint-Raymond, 2019 Pascal Capus, Les sculptures de la villa romaine de Chiragan (Les guides du MSR 2), Toulouse, Musée Saint-Raymond, 2020 (repr. p. 69, p. 157) Jean-Charles Balty, Daniel Cazes, Sculptures antiques de Chiragan (Martres-Tolosane) : Les portraits romains , 1 : L'époque des Sévères, 1.3, Toulouse, Musée Saint-Raymond, 2021 (Fig. 20, 23, p. 27-36, p. 239-243)