Ra 166 ; 30169 (Ancien numéro)
Portrait de Tranquillina (?)
241 vers - 244 vers
Hauteur en cm 50 ; Largeur en cm 34 ; Profondeur en cm 21,5
La tunique plissée, attachée sur l'épaule droite par de petits boutons, est très souple et délicate. Le manteau forme un large demi-cercle qui valorise le portrait. Dans le cou, la surface piquetée prouve que la partie basse du chignon était rapportée. On connaît dix autres portraits, basés sur le même type, conservés à Rome, Copenhague, Dresde, Florence, Liverpool et Londres. Ceci prouve qu'il s'agit bien ici d'une représentation impériale. Cette très jeune femme, à l'expression mélancolique, serait Tranquillina, l'épouse de Gordien III (238-244). Mariée à l'empereur en 241, elle mourut trois ans plus tard, très jeune. Elle ne subit pas de condamnation à l'oubli après sa mort (damnatio memoriae) ce qui explique sans doute l'existence des répliques, nombreuses pour cette époque, encore conservées. Pascal Capus, 2015. ; Marbre de Göktepe (Turquie) La tunique plissée, attachée sur l'épaule droite par de petits boutons, est très souple et délicate. Le manteau forme un large demi-cercle qui valorise le portrait. Dans le cou, la surface piquetée prouve que la partie basse du chignon était rapportée. On connaît dix autres portraits, basés sur le même type, conservés à Rome, Copenhague, Dresde, Florence, Liverpool et Londres. Ceci prouve qu'il s'agit bien ici d'une représentation impériale. Cette très jeune femme, à l'expression mélancolique, serait Tranquillina, l'épouse de Gordien III (238-244). Mariée à l'empereur en 241, elle mourut trois ans plus tard, très jeune. Elle ne subit pas de condamnation à l'oubli après sa mort (damnatio memoriae) ce qui explique sans doute l'existence des répliques, nombreuses pour cette époque, encore conservées. ; La tunique plissée, attachée sur l'épaule droite par de petits boutons, est très souple et délicate. Le manteau forme un large demi-cercle qui valorise le portrait. Dans le cou, la surface piquetée prouve que la partie basse du chignon était rapportée. On connaît dix autres portraits, basés sur le même type, conservés à Rome, Copenhague, Dresde, Florence, Liverpool et Londres. Ceci prouve qu'il s'agit bien ici d'une représentation impériale. Cette très jeune femme, à l'expression mélancolique, serait Tranquillina. Fille de Timésithée, connue pour sa beauté, son caractère doux et ses mœurs pures, Tranquillina épousa Gordien et devint impératrice, avant de recevoir le titre d'Augusta. Les matrones romaines lui font élever une statue, et plusieurs monuments lui sont dédiés dans les provinces romaines, signe qu'elle était appréciée en tant qu'impératrice. En 243, son père meurt et est remplacé par Philippe l'Arabe. Gordien se fait tuer en février 244 et Philippe devient empereur. Mariée à l'empereur en 241, elle mourut trois ans plus tard, très jeune. Elle ne subit pas de condamnation à l'oubli après sa mort (damnatio memoriae) ce qui explique sans doute l'existence des répliques, nombreuses pour cette époque, encore conservées. ; Bandeaux très ondulés découvrant les oreilles, terminés par une natte qui s'arrête carrément à 5 cm du front. Scellements au plâtre au cou et à l'épaule droite ; lobe de l'oreille gauche brisé ; prunelles incisées. La partie postérieure des cheveux est brusquement interrompue et piquée à l'outil derrière les oreilles. Le buste est drapé, le piédouche ancien.
La tunique plissée, attachée sur l'épaule droite par de petits boutons, est très souple et délicate. Le manteau forme un large demi-cercle qui valorise le portrait. Dans le cou, la surface piquetée prouve que la partie basse du chignon était rapportée. On connaît dix autres portraits, basés sur le même type, conservés à Rome, Copenhague, Dresde, Florence, Liverpool et Londres. Ceci prouve qu'il s'agit bien ici d'une représentation impériale. Cette très jeune femme, à l'expression mélancolique, serait Tranquillina, l'épouse de Gordien III (238-244). Mariée à l'empereur en 241, elle mourut trois ans plus tard, très jeune. Elle ne subit pas de condamnation à l'oubli après sa mort (damnatio memoriae) ce qui explique sans doute l'existence des répliques, nombreuses pour cette époque, encore conservées.
Europe, France, Occitanie, Haute-Garonne, Martres-Tolosane (Villa de Chiragan, lieu de découverte) ; Fouilles archéologiques ; (1897-1899, date de découverte) ; (Joulin Léon, découvreur)
propriété de la commune, mode d'acquisition inconnu, Toulouse, musée Saint-Raymond
Registre d'inventaire, musée des Augustins, 1831-1916. (n° 720) Léon Joulin, "Les établissements gallo-romains de la plaine de Martres-Tolosane" dans Mémoires présentés par divers savants à l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 1ère série, tome XI, 1ère partie, Paris, 1901 (n° 298 E) Emile Espérandieu, Recueil général des bas-reliefs de la Gaule romaine, t. II, Paris, 1908 (p. 90-91, n° 1001.) Rachou, Henri, Catalogue des collections de sculpture et d'épigraphie du musée de Toulouse, Toulouse, Editions Privat, 1912 (n° 166.) Bulletin municipal de la Ville de Toulouse, Toulouse, 1936, (p. 837.) Poulsen (Frederik), Catalogue of Ancient Sculpture in the Ny Carlsberg Glyptotik, Copenhague, 1951. (n° 754, p. 523.) Felleti Maj (Bianca Marie), "Iconografia romana imperiale da Severo Alessandro a M. Aurelio Carino (222-285 d.C.)", dans Quaderni e guide di Archeologia, II, Rome, 1958, (p. 179, n° 220.) Bergmann (Marianne), Studien zum römischen Porträt des 3.Jahrhunderts n. Chr., Bonn, 1977, (p. 39 sqq.) Wegner (Max), "Verzeichnis der Kaiserbildnisse von Antoninus Pius bis Commodus", I. dans Boreas, II, 1979, p. 87-181. (p. 56.) Daniel Cazes, Le Musée Saint-Raymond, Musée des Antiques de Toulouse, Paris, Somogy, 1999 (p. 141.) F. Braemer, "Le culte impérial en Narbonnaise et dans les Alpes au Haut-Empire : documents sculptés", dans Revue Archéologique de Narbonnaise, 32, p. 49-55 (p. 53, fig. 2.) Veyne (Paul), L'empire gréco-romain, Paris, Editions du Seuil, octobre 2005, (figure 38.) Rosso, Emmanuelle, L'image de l'empereur en Gaule romaine. Portraits et inscriptions, Paris, Editions du Comité des travaux historiques et scientifiques, 2006 (p. 482-484, n° 234.) Pascal Capus, Les sculptures de la villa romaine de Chiragan. Catalogue numérique, Toulouse, Musée Saint-Raymond, 2019 Pascal Capus, Les sculptures de la villa romaine de Chiragan (Les guides du MSR 2), Toulouse, Musée Saint-Raymond, 2020 (repr.en couv. et p. 51, p. 158)