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Plateforme ouverte du patrimoine

Buste fragmentaire de Trajan

Identification du bien culturel

N°Inventaire

Ra 58 b ; 30103 (Ancien numéro)

Dénomination

Appellation

type dit des Decennalia

Titre

Buste fragmentaire de Trajan

Période de création

Millésime de création

108 vers

Matériaux - techniques

Mesures

Hauteur en cm 41 ; Largeur en cm 26,5 ; Profondeur en cm 24

Description

Trajan (53 - 117) Empereur de 98 à 117. Type dit « des Decennalia ». Marbre de Göktepe (Turquie) Après Nerva, le pouvoir est concentré entre les mains de six empereurs : Trajan, Hadrien, Antonin le Pieux, Marc Aurèle (associé un temps à Lucius Verus) et Commode. Ces empereurs, aux règnes particulièrement longs, forment la dynastie des Antonins, du nom d’Antonin le Pieux qui, mieux que tout autre, symbolise la stabilité de l’Empire. Trajan est issu d'une famille de colons italiens installés dans la province de Bétique (actuelle Andalousie) à Italica (actuelle Santiponce, près de Séville). Il accède au pouvoir après avoir été adopté par Nerva et épouse Plotine, originaire de Nîmes. Il conquiert la Dacie (actuelle Roumanie) et entreprend de grandes campagnes en Orient. On lui doit aussi la construction de monuments parmi les plus célèbres de la Rome antique. L’évolution des portraits de Trajan est dictée par les grands événements de son règne. Son effigie est connue par quatre types qui se différencient bien souvent par la seule disposition des mèches de cheveux. Sur cet exemplaire, la large zone piquetée à la base du cou indique que, à l’origine, ce buste comportait un paludamentum (manteau militaire des généraux et des empereurs). La tête, vigoureusement tournée vers la droite, témoigne de l’énergie et de la force morale de l’empereur. Ce type iconographique correspond à la célébration des Decennalia, les 10 ans du règne de Trajan, en 108. Pascal Capus, 2015. ; Ce portrait, où se lisent toute l'énergie et la force morale du meilleur des empereurs, correspond à la fin de la vie de Trajan. Par sa qualité il n'a rien à envier au très beau portrait du même type conservé à Rome dans la salle des empereurs du Musée du Capitole. Il s'en différencie seulement par la perte de la plus grande partie du buste nu héroïsé. Trajan avait fait aussi entreprendre la restauration et l'agrandissement du Circus Maximus célébrés, comme la plupart des grands travaux du règne, par l'émission d'un sesterce représentant le monument (entre 103 et 111 ap. J.-C.). [Daniel Cazes]

Sujet représenté

Trajan ; buste

Précisions sujet représenté

Trajan (53; 117); empereur de 98 à 117. Après Nerva, le pouvoir est concentré entre les mains de six empereurs : Trajan, Hadrien, Antonin le Pieux, Marc Aurèle (associé un temps à Lucius Verus) et Commode. Ces empereurs, aux règnes particulièrement longs, forment la dynastie des Antonins, du nom d'Antonin le Pieux qui, mieux que tout autre, symbolise la stabilité de l'Empire. Trajan est issu d'une famille de colons italiens installés dans la province de Bétique (actuelle Andalousie) à Italica (actuelle Santiponce, près de Séville). Il accède au pouvoir après avoir été adopté par Nerva et épouse Plotine, originaire de Nîmes. Il conquiert la Dacie (actuelle Roumanie) et entreprend de grandes campagnes en Orient. On lui doit aussi la construction de monuments parmi les plus célèbres de la Rome antique. L'évolution des portraits de Trajan est dictée par les grands événements de son règne. Son effigie est connue par quatre types qui se différencient bien souvent par la seule disposition des mèches de cheveux. Sur cet exemplaire, la large zone piquetée à la base du cou indique qu'à l'origine, ce buste comportait un paludamentum (manteau militaire des généraux et des empereurs). La tête, vigoureusement tournée vers la droite, témoigne de l'énergie et de la force morale de l'empereur. Ce type iconographique correspond à la célébration des Decennalia, les 10 ans du règne de Trajan, en 108.; Ce portrait, où se lisent toute l'énergie et la force morale du meilleur des empereurs, correspond à la fin de la vie de Trajan. Par sa qualité il n'a rien à envier au très beau portrait du même type conservé à Rome dans la salle des empereurs du Musée du Capitole. Il s'en différencie seulement par la perte de la plus grande partie du buste nu héroïsé. Trajan avait fait aussi entreprendre la restauration et l'agrandissement du Circus Maximus célébrés, comme la plupart des grands travaux du règne, par l'émission d'un sesterce représentant le monument (entre 103 et 111 ap. J.-C.). [Daniel Cazes]

Date sujet représenté

(53-117 ap. J.-C.), empereur de 98 à 117 ; (53-117 ap. J.-C.), empereur de 98 à 117

Contexte historique

Découverte / collecte

Europe, France, Occitanie, Haute-Garonne, Martres-Tolosane (Villa de Chiragan, lieu de découverte) ; Fouilles archéologiques ; (1826, date de découverte)

Informations juridiques

Statut juridique

propriété de la commune, mode d'acquisition inconnu, Toulouse, musée Saint-Raymond

Informations complémentaires

Commentaires

53 - 117 Empereur de 98 à 117 Type dit « des Decennalia » ; (53-117 ap. J.-C.), empereur de 98 à 117

Exposition

Le Trésor de Garonne, Hôtel de la Monnaie, Paris, 15/01/1987 - 30/03/1987 Le Trésor de Garonne, musées départementaux Loire-Atlantique, Nantes, 15/04/1987 - 15/10/1987 Le Trésor de Garonne, musée d'Histoire de Marseille, 01/11/1987 - 15/01/1988 Le Trésor de Garonne, musée Saint-Raymond, Toulouse, 01/02/1988 - 15/04/1988 Rome face aux Barbares, Abbaye de Daoulas, 20/06/1993 - 30/09/1993 Le corps de la mémoire, Réfectoire des Jacobins, Toulouse, 27/03/1995 - 03/06/1995 L'image et le pouvoir, musée Saint-Raymond, Toulouse, 19/11/2011 - 18/03/2012 Marguerite Yourcenar et l'empereur Hadrien, Forum antique de Bavay, 03/02/2016 - 30/08/2016

Bibliographie

Alexandre Du Mège, Notice des monumens antiques et des objets de sculpture moderne conservés dans le Musée de Toulouse, Toulouse, 1828 (p. 63, n° 122.) Alexandre Du Mège, Description du Musée des Antiques de Toulouse, Toulouse, Douladoure Jean-Matthieu, 1835, une autre édition du même catalogue, en 1835, chez F. G. Levrault à Paris (p. 111, n° 195.) Du Mège (Alexandre), Description du Musée des Antiques de Toulouse, catalogue manuscrit, Paris, 1844, (n° 359-361.) Ernest Roshach, Antiquités : musée des Augustins, Objets d'art : musée Saint-Raymond, Toulouse, Toulouse, Imprimerie Viguier, 1865 (n° 58 b.) Ernest Roschach , Musée de Toulouse. Catalogue des antiquités et des objets d'art, Toulouse, Imprimerie Viguier, 1865 (n° 58 b.) Ernest Roschach, Catalogue des musées archéologiques de la ville de Toulouse : musée des Augustins, musée Saint-Raymond, Toulouse, Roux et Cléder, 1892 (p. 32, n° 58 b.) Léon Joulin, "Les établissements gallo-romains de la plaine de Martres-Tolosane" dans Mémoires présentés par divers savants à l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 1ère série, tome XI, 1ère partie, Paris, 1901 (p. 115 et pl. XVII, n° 262 b.) Emile Espérandieu, Recueil général des bas-reliefs de la Gaule romaine, t. II, Paris, 1908 (p. 64-65, n° 958.) Rachou, Henri, Catalogue des collections de sculpture et d'épigraphie du musée de Toulouse, Toulouse, Editions Privat, 1912 (p. 42, n° 58 b.) François Braemer, "Les portraits antiques trouvés à Martres-Tolosane" dans Bulletin de la Société Nationale des Antiquaires de France, 1952-1953 (p. 143-148.) Balty (Jean Charles), "Un nouveau portrait de Trajan", dans Cahiers de Mariemont, 8/9, p. 45-62. (n° 109 p. 60.) Musée Saint-Raymond, Des monnaies dans la Grave. Le Trésor de Garonne, Toulouse, Musée Saint-Raymond, 1987 (p. 75, n° 94.) Le cirque romain. Exposition, Toulouse, Musée Saint-Raymond, 1990 (n° 11.) Rome face aux Barbares. Exposition, Abbaye de Daoulas, 1993 (n° 36.01) Julie Massendari, Carte Archéologique de la Gaule, pré-inventaire archéologique publié sous la resp. de Michel Provost. La Haute-Garonne (hormis le Comminges et Toulouse), 31/1, Paris, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 2006 (fig. 103 p. 243.) Rosso, Emmanuelle, L'image de l'empereur en Gaule romaine. Portraits et inscriptions, Paris, Editions du Comité des travaux historiques et scientifiques, 2006 (p. 451-453 n° 215.) L'image et le pouvoir, le siècle des Antonins. Exposition Musée Saint-Raymond, musée des Antiques de Toulouse, du 19 novembre 2011 au 18 mars 2012, Toulouse, Musée Saint-Raymond, 2011 (p. 20.) Jean-Charles Balty, Daniel Cazes et Emmanuelle Rosso, Sculptures antiques de Chiragan (Martres-Tolosane) : Les portraits romains, 1 : Le siècle des antonins, 1.2, Toulouse, Musée Saint-Raymond, 2012 (p. 22, 23; fig.10, 11. p. 92, 93, 94, 95, 96, 97, 98, 100, 101; fig. 12, 13, 15, 16, 19, 20, 21, 24, 25, 26. p. 260; fig. 191.) Pascal Capus, Les sculptures de la villa romaine de Chiragan. Catalogue numérique, Toulouse, Musée Saint-Raymond, 2019 Pascal Capus, Les sculptures de la villa romaine de Chiragan (Les guides du MSR2), Toulouse, Musée Saint-Raymond, 2020 (p. 155)

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