Ra 127 ; 30165 (Ancien numéro)
Portrait de Valeria Maximilla (?)
293 vers
Hauteur en cm 32,5 ; Largeur en cm 26,5 ; Profondeur en cm 24,5 ; Hauteur tête en cm 28
Valeria Maximilla (Vers 280 - après 312) Fille de l'empereur Galère (César puis Auguste), épouse de l'empereur Maxence Marbre de Saint-Béat (Haute-Garonne) Ce portrait pourrait bien être celui de la fille de Galère (César de Dioclétien), qui épousa Maxence en 293. On ne connaît aucun autre exemple de ce type de coiffure dans le portrait antique (curieusement, d'anciennes photographies nous montrent des exemples tout à fait similaires dans la tradition folklorique de Croatie). Si la mode des coiffures « à côtes de melon » remonte au IIe siècle (avec l'impératrice Faustine la Jeune), jamais celle-ci n'atteignit une aussi grande complexité qu'ici. Coiffeurs et perruquiers romains, on le sait, se surpassaient dans le cadre de leur art. Cette œuvre, par sa facture et ses proportions, renvoie aux portraits de Maximien, Maxence et Valeria Eutropia. Cette série forme un exceptionnel ensemble familial. De ces sculptures monumentales ne restent que les têtes. ; La coiffure de ce joli portrait de fillette est d'une réelle complexité. Disposées en bandeaux étagés, frisés au fer, tout autour du visage qu'elles encadrent avec beaucoup de régularité, de longues nattes de cheveux tirés vers l'arrière se rejoignent en un chignon avec un bris du marbre. Deux des nattes latérales, venant sans doute de derrière les oreilles, repassent sur le crâne qu'elles enserrent assez étroitement, maintenant en place l'ensemble de la coiffure. C'est dans l'ensemble la mode ("Scheitelzopf-Frisur" de la typologie de Wessel) que suivent diverses effigies d'impératrices et princesses de la seconde moitié du IIIe et du début du IVe siècle, encore que les ondulations au fer orientent davantage vers cette dernière période. Jean Charles Balty (extrait du catalogue Le Regard de Rome).
Valeria Maximilla (Vers 280 - après 312) Fille de l'empereur Galère (César puis Auguste), épouse de l'empereur Maxence. Ce portrait pourrait bien être celui de la fille de Galère (César de Dioclétien), qui épousa Maxence en 293. On ne connaît aucun autre exemple de ce type de coiffure dans le portrait antique (curieusement, d'anciennes photographies nous montrent des exemples tout à fait similaires dans la tradition folklorique de Croatie). Si la mode des coiffures ' à côtes de melon ' remonte au IIe siècle (avec l'impératrice Faustine la Jeune), jamais celle-ci n'atteignit une aussi grande complexité qu'ici. Coiffeurs et perruquiers romains, on le sait, se surpassaient dans le cadre de leur art. Cette oeuvre, par sa facture et ses proportions, renvoie aux portraits de Maximien, Maxence et Valeria Eutropia. Cette série forme un exceptionnel ensemble familial. De ces sculptures monumentales ne restent que les têtes.
293 environ selon Jean Charles Balty
Europe, France, Occitanie, Haute-Garonne, Martres-Tolosane (Villa de Chiragan, lieu de découverte) ; Fouilles archéologiques ; (1890-1891, date de découverte) ; (Lebègue Albert, découvreur)
propriété de la commune, mode d'acquisition inconnu, Toulouse, musée Saint-Raymond
Fille de l'empereur Galère et épouse de Maxence. vers 280-après 312
Le regard de Rome, museu nacional arqueoliogic, Tarragone, 31/03/1995 - 18/06/1995 Le regard de Rome, muséo nacional de arte Romano, Mérida, 07/07/1995 - 24/09/1995 Le regard de Rome, musée saint-Raymond, Toulouse, 13/10/1995 - 31/12/1995 Le regard de Rome, Rome, 09/02/1996 - 24/04/1996 Aurea Roma, Dalla città pagana alla città cristiana, Palazzo delle Esposizioni, Rome, 22/12/2000 - 20/04/2001
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