Ra 73 a ; 30121 (Ancien numéro)
Buste de jeune homme
120 vers
Hauteur en cm 63 ; Longueur en cm 43 ; Profondeur en cm 26 ; Hauteur tête en cm 25
Ce buste est un des plus beaux portraits d'inconnus de la collection du musée Saint-Raymond. Le mouvement ondoyant des mèches de cheveux permet de le rapprocher des portraits de l’époque d’Hadrien. Plusieurs éléments, dont l’absence d’incisions pour figurer l’iris et la pupille, incitent à le dater des années 120. À cette époque, les yeux étaient peints, une polychromie malheureusement aujourd’hui disparue. Pascal Capus, 2015. Ce portrait d'un jeune homme inconnu, en qui Léon Joulin avait cru pouvoir reconnaître Trajan entre 18 et 20 ans, présente en effet quelque ressemblance avec les portraits de cet empereur. Mais il faut n'y voir que l'un de ces nombreux portraits de jeunes Romains en vue, par leur famille (proche de l'empereur ?) ou leur position sociale, où l'imitation du portrait officiel du maître de l'empire est évidente. Il témoigne aussi du nouveau classicisme qui imprégna l'art de Rome sous Trajan puis sous son successeur Hadrien et c'est du début de ce règne qu'on le datera avec le plus de vraisemblance. On admirera particulièrement le travail des mèches fluides et ondoyantes de la chevelure. C'est celui d'une excellente officine de sculpteurs, probablement établie à Rome. [Daniel Cazes]
Ce buste est un des plus beaux portraits d'inconnus de la collection du musée Saint-Raymond. Le mouvement ondoyant des mèches de cheveux permet de le rapprocher des portraits de l'époque d'Hadrien. Plusieurs éléments, dont l'absence d'incisions pour figurer l'iris et la pupille, incitent à le dater des années 120. A cette époque, les yeux étaient peints, une polychromie malheureusement aujourd'hui disparue. Pascal Capus, 2015. Marbre de Göktepe (Turquie) Ce portrait d'un jeune homme iconnu, en qui Léon Joulin avait cru pouvoir reconnaître Trajan entre 18 et 20 ans, présente en effet quelque ressemblance avec les portraits de cet empereur. Mais il faut n'y voir que l'un de ces nombreux portraits de jeunes Romains en vue, par leur famille (proche de l'empereur ?) ou leur position sociale, où l'imitation du portrait officiel du maître de l'empire est évidente. Il témoigne aussi du nouveau classicisme qui imprégna l'art de Rome sous Trajan puis sous son successeur Hadrien et c'est du début de ce règne qu'on le datera avec le plus de vraisemblance. On admirera particulièrement le travail des mèches fluides et ondoyantes de la chevelure. C'est celui d'une excellente officine de sculpteurs, probablement établie à Rome. [Daniel Cazes]
Europe, France, Occitanie, Haute-Garonne, Martres-Tolosane (Villa de Chiragan, lieu de découverte) ; Fouilles archéologiques ; (19e siècle, date de découverte)
1826-1830, Villa romaine de Chiragan
propriété de la commune, mode d'acquisition inconnu, Toulouse, musée Saint-Raymond
R. Mesuret avait, par erreur, deux fois numéroté ce buste. Il avait sans doute l'intention d'affecter le n° 30173 à un autre oeuvre, une tête (sans buste) julio-claudienne numérotée 270 B par Rachou. Mais l'intention et l'erreur restent difficiles à comprendre. [Daniel Cazes, août 2002]
Le regard de Rome, museu nacional arqueoliogic, Tarragone, 31/03/1995 - 18/06/1995 Le regard de Rome, muséo nacional de arte Romano, Mérida, 07/07/1995 - 24/09/1995 Le regard de Rome, musée saint-Raymond, Toulouse, 13/10/1995 - 31/12/1995 Le regard de Rome, Rome, 09/02/1996 - 24/04/1996 L'image et le pouvoir, musée Saint-Raymond, Toulouse, 19/11/2011 - 18/03/2012
Léon Joulin, "Les établissements gallo-romains de la plaine de Martres-Tolosane" dans Mémoires présentés par divers savants à l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 1ère série, tome XI, 1ère partie, Paris, 1901 (p. 332 et pl. XVII, n° 258.) Emile Espérandieu, Recueil général des bas-reliefs de la Gaule romaine, t. II, Paris, 1908 (p. 89, n° 998.) Daltrop (Georg), Die stadtrömischen männlichen Privatbildnisse trajanischer und hadrianischer Zeit, Münster, 1958, (p. 129.) Le regard de Rome, Tarragone, Mérida, Toulouse et Rome, 1995, Toulouse, Musée Saint-Raymond, 1995 (n° 157.) Daniel Cazes, Le Musée Saint-Raymond, Musée des Antiques de Toulouse, Paris, Somogy, 1999 (p. 123) Jean-Charles Balty et Daniel Cazes, Sculptures antiques de Chiragan (Martres-Tolosane) : 1 : Les portraits romains, 1.1 Epoque julio-claudienne, Toulouse, Musée Saint-Raymond, 2005 (p. 44, fig. 15.) Julie Massendari, Carte Archéologique de la Gaule, pré-inventaire archéologique publié sous la resp. de Michel Provost. La Haute-Garonne (hormis le Comminges et Toulouse), 31/1, Paris, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 2006 (p. 243, fig 105.) L'image et le pouvoir, le siècle des Antonins. Exposition Musée Saint-Raymond, musée des Antiques de Toulouse, du 19 novembre 2011 au 18 mars 2012, Toulouse, Musée Saint-Raymond, 2011 (p. 78, 79.) Jean-Charles Balty, Daniel Cazes et Emmanuelle Rosso, Sculptures antiques de Chiragan (Martres-Tolosane) : Les portraits romains, 1 : Le siècle des antonins, 1.2, Toulouse, Musée Saint-Raymond, 2012 (p.13,14, fig. 1,2,3. p.121,122,123,124,125,126,127,129,130, fig.46, 47, 48, 49, 50, 51, 52, 53, 54, 55, 56, 57, 58) Pascal Capus, Les sculptures de la villa romaine de Chiragan. Catalogue numérique, Toulouse, Musée Saint-Raymond, 2019 Pascal Capus, Les sculptures de la villa romaine de Chiragan (Les guides du MSR2), Toulouse, Musée Saint-Raymond, 2020 (p. 44-45, 155)