Ra 120 a ; 30157 (Ancien numéro)
type dit de l'avènement
Tête de Septime Sévère
193-195
Hauteur en cm 34 ; Longueur en cm 24 ; Profondeur en cm 24 ; Hauteur tête en cm 28
Sénateur d'origine africaine, né à Leptis Magna (en Tripolitaine, actuelle Libye), Septime Sévère devient gouverneur de la province de Pannonie supérieure, au coeur de l'Europe. Suite à l'assassinat de l'empereur Commode, puis de celui de Pertinax, il est fait empereur par les légions du Danube. Il s'appuie sur ses armées et entreprend une marche sur Rome afin d'être légitimé et éliminer ses principaux rivaux. Cette tête de grande qualité, conçue dans un atelier officiel de Rome, date de cette accession au pouvoir, en 193. Septime Sévère, avait alors 38 ans. Coiffure et barbe courtes, trois mèches rondes sur le front, regard dirigé vers le haut et rotation de la tête vers la droite sont très proches de la tête des musées du Capitole, à Rome. Ce portrait de Chiragan semble provenir du même atelier que celui du musée de l'Ermitage, à Saint-Pétersbourg. Il rappelle par son style les derniers portraits de Commode mais ressemble également à ceux d'Antonin le Pieux. Septime Sévère cherche, en effet, à justifier par l'image une filiation totalement artificielle avec la précédente dynastie des Antonins. Pascal Capus, 2015 ; Septime Sévère (146 - 211) Empereur de 193 à 211. Type dit « de l'avènement ». Marbre de Göktepe (Turquie). Sénateur d'origine africaine, né à Leptis Magna (en Tripolitaine, actuelle Libye), Septime Sévère devient gouverneur de la province de Pannonie supérieure, au coeur de l'Europe. Suite à l'assassinat de l'empereur Commode, puis de celui de Pertinax, il est fait empereur par les légions du Danube. Il s'appuie sur ses armées et entreprend une marche sur Rome afin d'être légitimé et éliminer ses principaux rivaux. Cette tête de grande qualité, conçue dans un atelier officiel de Rome, date de cette accession au pouvoir, en 193. Septime Sévère, avait alors 38 ans. Coiffure et barbe courtes, trois mèches rondes sur le front, regard dirigé vers le haut et rotation de la tête vers la droite sont très proches de la tête des musées du Capitole, à Rome. Ce portrait de Chiragan semble provenir du même atelier que celui du musée de l'Ermitage, à Saint-Pétersbourg. Il rappelle par son style les derniers portraits de Commode mais ressemble également à ceux d'Antonin le Pieux. Septime Sévère cherche, en effet, à justifier par l'image une filiation totalement artificielle avec la précédente dynastie des Antonins. ; La tête légèrement tournée vers la droite, le regard dirigé dans le même sens, la chevelure et la barbe relativement courtes encore, les oreilles découvertes, ce portrait est celui d'un homme d'action. Il a parfois passé pour celui d'un simple particulier mais s'inscrit pourtant sans conteste dans l'iconographie impériale officielle : il appartient en effet au premier type, dit aussi "type de l'avènement", de Septime Sévère. Plusieurs répliques conservent la trace de l'original, créé en effet au moment de l'avènement comme le montrent les émissions monétaires. Stylistiquement, on soulignera le caractère commodéen de cette première image de l'empereur. On notera aussi ce qui, de profil, aide à le distinguer des portraits de son collège Clodius Albinus, co-régent pendant les campagnes orientales (il est nommé Caesar dès 193) puis concurrent direct, défait près de Lyon en février 197, que l'on a trop souvent confondu avec lui. [Jean Charles Balty]
Septime Sévère, 146; 211. Empereur de 193 à 211. Sénateur d'origine africaine, né à Leptis Magna (en Tripolitaine, actuelle Libye), Septime Sévère devient gouverneur de la province de Pannonie supérieure, au coeur de l'Europe. Suite à l'assassinat de l'empereur Commode, puis de celui de Pertinax, il est fait empereur par les légions du Danube. Il s'appuie sur ses armées et entreprend une marche sur Rome afin d'être légitimé et éliminer ses principaux rivaux. Cette tête de grande qualité, conçue dans un atelier officiel de Rome, date de cette accession au pouvoir, en 193. Septime Sévère, avait alors 38 ans. Coiffure et barbe courtes, trois mèches rondes sur le front, regard dirigé vers le haut et rotation de la tête vers la droite sont très proches de la tête des musées du Capitole, à Rome. Ce portrait de Chiragan semble provenir du même atelier que celui du musée de l'Ermitage, à Saint-Pétersbourg. Il rappelle par son style les derniers portraits de Commode mais ressemble également à ceux d'Antonin le Pieux. Septime Sévère cherche, en effet, à justifier par l'image une filiation totalement artificielle avec la précédente dynastie des Antonins.
Europe, France, Occitanie, Haute-Garonne, Martres-Tolosane (Villa de Chiragan, lieu de découverte) ; Fouilles archéologiques ; (1890-1891, date de découverte) ; (Lebègue Albert, découvreur)
propriété de la commune, mode d'acquisition inconnu, Toulouse, musée Saint-Raymond
145 - 211 Empereur de 193 à 211
Le regard de Rome, museu nacional arqueoliogic, Tarragone, 31/03/1995 - 18/06/1995 Le regard de Rome, muséo nacional de arte Romano, Mérida, 07/07/1995 - 24/09/1995 Le regard de Rome, musée saint-Raymond, Toulouse, 13/10/1995 - 31/12/1995 Le regard de Rome, Rome, 09/02/1996 - 24/04/1996
Registre d'inventaire, musée des Augustins, 1831-1916. (n° 675) Léon Joulin, "Les établissements gallo-romains de la plaine de Martres-Tolosane" dans Mémoires présentés par divers savants à l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 1ère série, tome XI, 1ère partie, Paris, 1901 (p. 337 et pl. XXII, n° 294 D) Emile Espérandieu, Recueil général des bas-reliefs de la Gaule romaine, t. II, Paris, 1908 (p. 68, n° 963.) Rachou, Henri, Catalogue des collections de sculpture et d'épigraphie du musée de Toulouse, Toulouse, Editions Privat, 1912 (p. 60, n° 120.) Poulsen (Frederik), Porträtstudien in norditalienischen Provinzmuseen, Copenhague, 1928, (p. 27, n° 1.) Bulletin municipal de la Ville de Toulouse, Toulouse, 1936, (p. 831.) François Braemer, "Les portraits antiques trouvés à Martres-Tolosane" dans Bulletin de la Société Nationale des Antiquaires de France, 1952-1953 (p. 145.) Felleti Maj (Bianca Marie), Museo Nazionale Romano. I ritratti, 1953, Rome, (p. 128.) Balty (Janine), "Les premiers portraits de Septime Sévère. Problèmes de méthode", dans Latomus, XXIII, 1964, p. 56-63. (p. 60-61, n° 7.) Balty (Janine), Essai d'iconographie de l'empereur Clodius Albinus, Bruxelles, 1966 (Collection Latomus ; LXXXV), (p. 38, n° 9.) Heintze (H. von), "Studien zu den Porträts des 3. Jahrhunderts n. Chr., 7. Caracalla, Geta, Elagabal und Severus Alexander", dans MDAI(R), 66, 73-74, 1966-67, p. 190-231. (p. 198, n° 42, n° 3.) McCann (Anna Marguerite), The portraits of Septimus Severus, Rome, American Academy in Rome, 1968 (Memoirs of the American Academy in Rome ; XXX), (p. 135-136, n° 14 et pl. XXXIIIa-b.) Soechting (Dirk), Die Porträts des Septimius Severus, Bonn, 1972 (Habelts Dissertationsdrucke. Reihe Klassische Archäologie ; 4), (p. 146, n° 23 et pl. 3 c-d.) Le regard de Rome, Tarragone, Mérida, Toulouse et Rome, 1995, Toulouse, Musée Saint-Raymond, 1995 (p. 173.) Daniel Cazes, Le Musée Saint-Raymond, Musée des Antiques de Toulouse, Paris, Somogy, 1999 (p. 128.) Rosso, Emmanuelle, L'image de l'empereur en Gaule romaine. Portraits et inscriptions, Paris, Editions du Comité des travaux historiques et scientifiques, 2006 (p. 468-470, n° 225.) Saastamoinen (Ari), Afrikan Loistavat Kaupungit, Elämä Roomalaisajan Pohjois-Afrikassa, Gaudeamus, Helsinki University Press, Helsinki, 2009, (p. 38.) Alain Eck, Énigmes de Lugdunum, Lyon, EMCC, 2011 (p. 72, 73, 74.) Jean-Charles Balty, Daniel Cazes et Emmanuelle Rosso, Sculptures antiques de Chiragan (Martres-Tolosane) : Les portraits romains, 1 : Le siècle des antonins, 1.2, Toulouse, Musée Saint-Raymond, 2012 (p. 66; fig. 62. p. 264; fig.195.) Pascal Capus, Les sculptures de la villa romaine de Chiragan. Catalogue numérique, Toulouse, Musée Saint-Raymond, 2019 Pascal Capus, Les sculptures de la villa romaine de Chiragan (Les guides du MSR 2), Toulouse, Musée Saint-Raymond, 2020 (repr. p.61, p. 156) Jean-Charles Balty, Daniel Cazes, Sculptures antiques de Chiragan (Martres-Tolosane) : Les portraits romains , 1 : L'époque des Sévères, 1.3, Toulouse, Musée Saint-Raymond, 2021 (p. 61, 85-93) Faure Patrice, Hurlet Frédéric (dir.) , En quête de pouvoir. De Rome à Lugdunum. Exposition Lugdunum, musée et théâtre romains, Lyon, 6 octobre 2021-27 février 2022, Gand, Snoeck, 2021 (p. 133-139, fig. 8)