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POP | Plateforme ouverte du patrimoineBuste d'homme héroïsé ; Portrait d'un homme héroïsé
Buste d'homme héroïsé ; Portrait d'un homme héroïsé





Référence de la notice
05630000042
Nom de la base
Collections des musées de France (Joconde)
Date de création
15 novembre 2017
Date de mise à jour
27 juillet 2022
Rédacteur de la notice
équipe du musée Saint-Raymond
Crédits photographiques
© Daniel Martin, Licence Ouverte
Identification du bien muséal
Numéro d'inventaire
Ra 123 ; 30161 (Ancien numéro)
Domaine
Dénomination
Titre
Buste d'homme héroïsé ; Portrait d'un homme héroïsé
Contexte de création - contexte historique
Période de création
Millésime de création
230 vers - 240 vers
Découverte / collecte
Europe, France, Occitanie, Haute-Garonne, Martres-Tolosane (Villa de Chiragan, lieu de découverte) ; Fouilles archéologiques ; (1890-1891, date de découverte) ; (Lebègue Albert, découvreur)
Description du bien muséal
Matériaux et techniques
Mesures
Hauteur en cm 61,5 ; Largeur en cm 53 ; Profondeur en cm 29 ; Hauteur tête en cm 26 ; Hauteur piédouche en cm 13,5
Description
Après l'assassinat d'Alexandre Sévère, le siècle sera marqué par une guerre civile presque continue. Des généraux sont alors élevés à la tête de l'Empire par les armées. Tous ces empereurs règnent peu de temps et finissent par être assassiné par leurs successeur. Cette période fut nommée « Anarchie militaire ». Cette oeuvre rappelle le style adopté pour les portraits sculptés des empereurs militaires Maximin le Thrace (235-238) et Gordien I (238). La chevelure aux mèches très courtes caractérise elle aussi l'art du portrait de cette époque. La poitrine dénudée occupe une grande place, le regard est expressif grâce à l'iris gravé et aux pupilles marquées par un point double. Pascal Capus, 2015. ; Après l'assassinat d'Alexandre Sévère, le siècle sera marqué par une guerre civile presque continue. Des généraux sont alors élevés à la tête de l'Empire par les armées. Tous ces empereurs règnent peu de temps et finissent par être assassiné par leurs successeur. Cette période fut nommée « Anarchie militaire ». Cette oeuvre rappelle le style adopté pour les portraits sculptés des empereurs militaires Maximin le Thrace (235-238) et Gordien I (238). La chevelure aux mèches très courtes caractérise elle aussi l'art du portrait de cette époque. La poitrine dénudée occupe une grande place, le regard est expressif grâce à l'iris gravé et aux pupilles marquées par un point double. ; Nu, le buste est découpé bien en-dessous de la poitrine. Un manteau aux plis profondément creusés forme une chute verticale depuis l'épaule gauche. Hormis un éclat sur le nez, l'état de conservation est excellent. Le visage est saisissant par la force contenue derrière le calme apparent de l'expression. Les yeux sont remarquablement expressifs, l'iris gravé, les pupilles doublement ponctuées afin d'animer le regard. L'oeuvre n'est pas sans évoquer certains portraits des empereurs Maximin le Thrace (235-238) et Gordien I (238), notamment ceux du Musée du Capitole (Fittschen et Zanker, 1985, p. 123-126, n° 104 et 105, pl. 127 à 129) et du Museo Nazionale Romano. La chevelure rase, traitée a penna et gravée, et la barbe, assez finement détaillée dans son implantation par des sortes de griffures, caractérisent aussi cette phase de l'histoire du portrait romain où l'étude psychologique du personnage est particulièrement bien rendue.
Sujet représenté
portrait (homme, buste, portrait, militaire)
Précisions sur le sujet représenté
Après l'assassinat d'Alexandre Sévère, le siècle sera marqué par une guerre civile presque continue. Des généraux sont alors élevés à la tête de l'Empire par les armées. Tous ces empereurs règnent peu de temps et finissent par être assassiné par leurs successeur. Cette période fut nommée « Anarchie militaire ». Cette oeuvre rappelle le style adopté pour les portraits sculptés des empereurs militaires Maximin le Thrace (235-238) et Gordien I (238). La chevelure aux mèches très courtes caractérise elle aussi l'art du portrait de cette époque. La poitrine dénudée occupe une grande place, le regard est expressif grâce à l'iris gravé et aux pupilles marquées par un point double. Pascal Capus, 2015.
Nu, le buste est découpé bien en-dessous de la poitrine. Un manteau aux plis profondément creusés forme une chute verticale depuis l'épaule gauche. Hormis un éclat sur le nez, l'état de conservation est excellent. Le visage est saisissant par la force contenue derrière le calme apparent de l'expression. Les yeux sont remarquablement expressifs, l'iris gravé, les pupilles doublement ponctuées afin d'animer le regard. L'oeuvre n'est pas sans évoquer certains portraits des empereurs Maximin le Thrace (235-238) et Gordien I (238), notamment ceux du Musée du Capitole (Fittschen et Zanker, 1985, p. 123-126, n° 104 et 105, pl. 127 à 129) et du Museo Nazionale Romano. La chevelure rase, traitée a penna et gravée, et la barbe, assez finement détaillée dans son implantation par des sortes de griffures, caractérisent aussi cette phase de l'histoire du portrait romain où l'étude psychologique du personnage est particulièrement bien rendue.
Statut juridique
Statut juridique
propriété de la commune ; mode d'acquisition inconnu ; Toulouse ; musée Saint-Raymond
Lieu de conservation
Toulouse ; musée Saint-Raymond
Informations complémentaires
Exposition
Le regard de Rome, museu nacional arqueoliogic, Tarragone, 31/03/1995 - 18/06/1995
Le regard de Rome, muséo nacional de arte Romano, Mérida, 07/07/1995 - 24/09/1995
Le regard de Rome, musée saint-Raymond, Toulouse, 13/10/1995 - 31/12/1995
Le regard de Rome, Rome, 09/02/1996 - 24/04/1996
Bibliographie
Registre d'inventaire, musée des Augustins, 1831-1916. (n° 677)
Lebègue (Albert), "Notice sur les fouilles de Martres", dans Bulletin du Comité des travaux historiques et archéologiques, 1891, (p. 415 et pl. XXVIII, n° 1)
Léon Joulin, "Les établissements gallo-romains de la plaine de Martres-Tolosane" dans Mémoires présentés par divers savants à l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 1ère série, tome XI, 1ère partie, Paris, 1901 (n° 269 D)
Emile Espérandieu, Recueil général des bas-reliefs de la Gaule romaine, t. I, Paris, 1907 (p. 72-73, n° 972)
Emile Espérandieu, Recueil général des bas-reliefs de la Gaule romaine, t. II, Paris, 1908 (n° 972.)
Rachou, Henri, Catalogue des collections de sculpture et d'épigraphie du musée de Toulouse, Toulouse, Editions Privat, 1912 (n° 123.)
Palma (Béatrice), Lachenal (Lucilla de) et Micheli (Maria Elisa), Museo Nazionale Romano. Le Sculture. I,6 I marmi Ludovisi dispersi, De Luca editore, Rome, 1986, (p. 48-53.)
Le regard de Rome, Tarragone, Mérida, Toulouse et Rome, 1995, Toulouse, Musée Saint-Raymond, 1995 (p. 159, n° 114.)
Daniel Cazes, Le Musée Saint-Raymond, Musée des Antiques de Toulouse, Paris, Somogy, 1999 (p. 138.)
Julie Massendari, Carte Archéologique de la Gaule, pré-inventaire archéologique publié sous la resp. de Michel Provost. La Haute-Garonne (hormis le Comminges et Toulouse), 31/1, Paris, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 2006 (p. 249, fig. 117.)
Jean-Charles Balty, Daniel Cazes et Emmanuelle Rosso, Sculptures antiques de Chiragan (Martres-Tolosane) : Les portraits romains, 1 : Le siècle des antonins, 1.2, Toulouse, Musée Saint-Raymond, 2012 (p. 66, fig. 61, p. 269, fig. 205.)
Pascal Capus, Les sculptures de la villa romaine de Chiragan. Catalogue numérique, Toulouse, Musée Saint-Raymond, 2019
Pascal Capus, Les sculptures de la villa romaine de Chiragan (Les guides du MSR 2), Toulouse, Musée Saint-Raymond, 2020 (repr. p. 73, p. 158)
Voir aussi
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Référence de la notice
05630000042
Nom de la base
Collections des musées de France (Joconde)
Date de création
15 novembre 2017
Date de mise à jour
27 juillet 2022
Rédacteur de la notice
équipe du musée Saint-Raymond
Crédits photographiques
© Daniel Martin, Licence Ouverte
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Localisation
Toulouse ; musée Saint-Raymond