Ra 124 ; 30162 (Ancien numéro)
Buste d'enfant
130 vers - 140 vers
Hauteur en cm 31 ; Largeur en cm 18 ; Profondeur en cm 17 ; Hauteur tête en cm 19,5
Malgré le gros éclat oblique sur la partie antérieure du crâne qui défigure partiellement l’oeuvre, cette tête compte au nombre des plus belles images de l’enfance. À l’abondante chevelure aux mèches ondulées, répondent le visage lisse et le buste nu, très finement modelés. L’identité de cet enfant demeure malheureusement pour nous un mystère ; nous pouvons supposer qu’il fut le fils d’un haut-fonctionnaire de l’Empire. Pascal Capus, 2015. ; Marbre de Göktepe (Turquie). Malgré le gros éclat oblique sur la partie antérieure du crâne qui défigure partiellement l’oeuvre, cette tête compte au nombre des plus belles images de l’enfance. À l’abondante chevelure aux mèches ondulées, répondent le visage lisse et le buste nu, très finement modelés. L’identité de cet enfant demeure malheureusement pour nous un mystère ; nous pouvons supposer qu’il fut le fils d’un haut-fonctionnaire de l’Empire. ; Sans le moindre égard pour son art de qualité, ce buste fut également brisé et tous ses morceaux n'ont pas été retrouvés. Un petit fragment de l'épaule gauche, resté parmi les nombreux morceaux isolés dans les réserves du Musée Saint-Raymond, a pu être identifié en 1992 et recollé à sa place initiale. La mutilation de la tête est regrettable car elle nous prive de la partie antérieure de la chevelure que l'on imagine négligemment répartie sur le front, avec des pointes bien détachées, comme elle l'est sur la nuque et les oreilles qu'elle recouvre presque totalement. Animées de coups de trépan et soigneusement sculptées, ces mèches de cheveux expriment une vivacité juvénile qui contraste avec la douceur quelque peu pathétique du visage. On retrouve bien là le caractère "romantique" de plusieurs portraits du règne d'Hadrien. L'identité de l'enfant n'a pu être établie.
Malgré le gros éclat oblique sur la partie antérieure du crâne qui défigure partiellement l'oeuvre, cette tête compte au nombre des plus belles images de l'enfance. A l'abondante chevelure aux mèches ondulées, répondent le visage lisse et le buste nu, très finement modelés. L'identité de cet enfant demeure malheureusement pour nous un mystère; nous pouvons supposer qu'il fut le fils d'un haut-fonctionnaire de l'Empire. Pascal Capus, 2015. Marbre de Göktepe (Turquie). Malgré le gros éclat oblique sur la partie antérieure du crâne qui défigure partiellement l'oeuvre, cette tête compte au nombre des plus belles images de l'enfance. A l'abondante chevelure aux mèches ondulées, répondent le visage lisse et le buste nu, très finement modelés. L'identité de cet enfant demeure malheureusement pour nous un mystère; nous pouvons supposer qu'il fut le fils d'un haut-fonctionnaire de l'Empire. Sans le moindre égard pour son art de qualité, ce buste fut également brisé et tous ses morceaux n'ont pas été retrouvés. Un petit fragment de l'épaule gauche, resté parmi les nombreux morceaux isolés dans les réserves du Musée Saint-Raymond, a pu être identifié en 1992 et recollé à sa place initiale. La mutilation de la tête est regrettable car elle nous prive de la partie antérieure de la chevelure que l'on imagine négligemment répartie sur le front, avec des pointes bien détachées, comme elle l'est sur la nuque et les oreilles qu'elle recouvre presque totalement. Animées de coups de trépan et soigneusement sculptées, ces mèches de cheveux expriment une vivacité juvénile qui contraste avec la douceur quelque peu pathétique du visage. On retrouve bien là le caractère 'romantique' de plusieurs portraits du règne d'Hadrien. L'identité de l'enfant n'a pu être établie.
Europe, France, Occitanie, Haute-Garonne, Martres-Tolosane (Villa de Chiragan, lieu de découverte) ; Fouilles archéologiques ; (1890-1891, date de découverte) ; (Lebègue Albert, découvreur)
propriété de la commune, mode d'acquisition inconnu, Toulouse, musée Saint-Raymond
Le regard de Rome, museu nacional arqueoliogic, Tarragone, 31/03/1995 - 18/06/1995 Le regard de Rome, muséo nacional de arte Romano, Mérida, 07/07/1995 - 24/09/1995 Le regard de Rome, musée saint-Raymond, Toulouse, 13/10/1995 - 31/12/1995 Le regard de Rome, Rome, 09/02/1996 - 24/04/1996 L'image et le pouvoir, musée Saint-Raymond, Toulouse, 19/11/2011 - 18/03/2012
Registre d'inventaire, musée des Augustins, 1831-1916. (n° 678) Lebègue (Albert), "Notice sur les fouilles de Martres-Tolosane", dans Bulletin archéologique du Comité des travaux historiques et scientifiques, 1891, (p. 415 et pl. XXIX, n° 4.) Léon Joulin, "Les établissements gallo-romains de la plaine de Martres-Tolosane" dans Mémoires présentés par divers savants à l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 1ère série, tome XI, 1ère partie, Paris, 1901 (p. 331 et pl. XVIII, n° 273 D) Emile Espérandieu, Recueil général des bas-reliefs de la Gaule romaine, t. II, Paris, 1908 (p. 84, n° 988.) Rachou, Henri, Catalogue des collections de sculpture et d'épigraphie du musée de Toulouse, Toulouse, Editions Privat, 1912 (n° 124.) Le regard de Rome, Tarragone, Mérida, Toulouse et Rome, 1995, Toulouse, Musée Saint-Raymond, 1995 (p. 50, n° 10.) Daniel Cazes, Le Musée Saint-Raymond, Musée des Antiques de Toulouse, Paris, Somogy, 1999 (p. 122) Julie Massendari, Carte Archéologique de la Gaule, pré-inventaire archéologique publié sous la resp. de Michel Provost. La Haute-Garonne (hormis le Comminges et Toulouse), 31/1, Paris, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 2006 (p. 249, fig. 116.) L'image et le pouvoir, le siècle des Antonins. Exposition Musée Saint-Raymond, musée des Antiques de Toulouse, du 19 novembre 2011 au 18 mars 2012, Toulouse, Musée Saint-Raymond, 2011 (p. 82, 83.) Jean-Charles Balty, Daniel Cazes et Emmanuelle Rosso, Sculptures antiques de Chiragan (Martres-Tolosane) : Les portraits romains, 1 : Le siècle des antonins, 1.2, Toulouse, Musée Saint-Raymond, 2012 (p. 67, 68, 69, fig. 64, 65, 66, 67. p. 187, 188, 189, 190, 192, 193, 194, fig. 113, 115, 116, 114, 117, 118, 119, 121, 122.) Pascal Capus, Les sculptures de la villa romaine de Chiragan. Catalogue numérique, Toulouse, Musée Saint-Raymond, 2019 Pascal Capus, Les sculptures de la villa romaine de Chiragan (Les guides du MSR2), Toulouse, Musée Saint-Raymond, 2020 (repr. p.57, p. 156)