ME 254 ; 823 (Ra)
La luxure ?
France
1101-1200
Hauteur 111 ; Largeur 40 ; Profondeur 26
Depuis son acquisition en 1820, cette oeuvre est généralement cataloguée comme une oeuvre romane réputée représenter une luxure. Il se peut qu'il s'agisse d'une représentation frustre et archaïsante d'un thème relativement courant dans la sculpture du XIIème siècle. Cependant, la nature impassible de cette figuration d'une femme enfantant un serpent et le nourrissant, évoque moins le péché que le cycle chtonien d'une terre mère faisant penser à une origine bien antérieure à l'époque romane.
France ; Haute-Garonne ; (Eglise d'Oo, lieu de découverte) ; (1820, date de découverte) ; (ECHEROLLES Chevalier des, découvreur)
propriété de la commune, don manuel, ?, Toulouse, musée des Augustins
1820
A. du Mège, Description du musée des Antiques de Toulouse, Paris, impr. Levrault, 1835. (n° 444) Ernest Roschach, Catalogue des antiquités du musée des Augustins et des objets d'art du musée Saint-Raymond, Toulouse, impr. Viguier, 1865. (n° 809) Henri Rachou, Catalogue de sculpture et d'épigraphie du musée de Toulouse, Toulouse, impr. Privat, 1912. (n° 823) P. Mesplé, Les Sculptures romanes du musée des Augustins, Paris, éditions des musées nationaux, 1961 (n° 254)