Ministère
de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoineLe roi David accordant sa harpe
Le roi David accordant sa harpe

Référence de la notice
05620002186
Nom de la base
Collections des musées de France (Joconde)
Date de création
23 janvier 2008
Date de mise à jour
18 novembre 2024
Crédits photographiques
© Daniel Martin
Identification du bien muséal
Numéro d'inventaire
ME 80 ; 452 B (Ra)
Domaine
Dénomination
Titre
Le roi David accordant sa harpe
École (pays)
Toulouse
Contexte de création - contexte historique
Période de création
Millésime de création
1151-1175
Genèse
objet en rapport
Historique
provient du portail de la salle capitulaire du prieuré de Sainte-Marie-de-la-Daurade, démoli en 1811, 1812 ; voir aussi : Personnages dans des rinceaux (ME 81) Exposé ensemble - Salle romane, 1996 ; Numéro d'inventaire de l'autre élément : ME 81.
Lieu de création / utilisation
France ; Haute-Garonne ; Toulouse (lieu d'utilisation)
Découverte / collecte
France ; Haute-Garonne ; Toulouse ; (Monastère Notre-Dame de la Daurade, lieu de découverte) ; démolition ; (1811, date de découverte) ; (DU MEGE Alexandre, découvreur)
Utilisation / destination
Description du bien muséal
Matériaux et techniques
Mesures
Hauteur 113 ; Largeur 47 ; Profondeur 21
Sujet représenté
figure biblique (David, assis, tabouret, musicien, harpe) ; chien (?, couché)
Précisions sur le sujet représenté
C'est à sa qualité d'ancêtre direct du Christ que l'on doit la présence du roi psalmiste au portail de la salle capitulaire de la Daurade. Le programme iconographique toulousain, comprenant des prophètes, des reines et des rois de l'Ancien Testament et la Vierge, inspiré des portails de l'art gothique naissant d'Ile-de-France était en effet sans doute destiné à exalter le lignage royal du Christ et l'Incarnation. Si le thème du portail et la statue-colonne sont d'origine septentrionale et si leur introduction dans le Languedoc paraît tout à fait novatrice, en revanche la pérennité de la formule du relief sous arcade dénote une fidélité à la tradition romane locale. L'association contradictoire de la statue-colonne, décisive dans l'affranchissement de la figure à l'égard du fond et la reconquête de la statuaire, et du relief sous arcade profondément roman, souligne, malgré une perméabilité aux influences de l'art gothique, la difficulté pour des artistes méridionaux à assimiler le nouvel art.
Statut juridique
Statut juridique
propriété de la commune ; donation ; Toulouse ; musée des Augustins
Date d'acquisition
1811
Anciennes appartenances
BOYER-FONFREDE M.
Lieu de conservation
Toulouse ; musée des Augustins
Informations complémentaires
Bibliographie
[François Jacquemin et Suau], Notice des tableaux, statues, bustes, bas-reliefs et antiquités composant le musée de Toulouse, Toulouse, impr. Douladoure, s.d. (1818 ou 1820). (n° 113)
A. du Mège, Notice des monuments antiques et des objets de sculpture moderne conservés dans le musée de Toulouse, Toulouse, impr. Douladoure, 1828 (n° 248)
A. du Mège, Description du musée des Antiques de Toulouse, Paris, impr. Levrault, 1835. (n° 450)
Henri Rachou, Catalogue de sculpture et d'épigraphie du musée de Toulouse, Toulouse, impr. Privat, 1912. (n° 452 B)
P. Mesplé, Les Sculptures romanes du musée des Augustins, Paris, éditions des musées nationaux, 1961 (n° 80)
Voir aussi
Lien de commande de la photographie
Référence de la notice
05620002186
Nom de la base
Collections des musées de France (Joconde)
Date de création
23 janvier 2008
Date de mise à jour
18 novembre 2024
Crédits photographiques
© Daniel Martin
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Localisation
Toulouse ; musée des Augustins