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de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoineFemme de Boghari tuée par un lion ; Episode de la vie du désert
Femme de Boghari tuée par un lion ; Episode de la vie du désert


Référence de la notice
01720004236
Nom de la base
Collections des musées de France (Joconde)
Date de création
3 novembre 2005
Date de mise à jour
6 décembre 2022
Crédits photographiques
© Musées de Mâcon
Identification du bien muséal
Numéro d'inventaire
A.335 - 2007.0.7.7 ; 2007.0.7.7 (Transfert de propriété)
Domaine
Dénomination
Titre
Femme de Boghari tuée par un lion ; Episode de la vie du désert
Auteur
Précisions sur l'auteur
Renwez, 1811 ; Renwez, 1888
École (pays)
France
Contexte de création - contexte historique
Période de création
Millésime de création
1853
Historique
Mission Laclotte, mars 1960 Imitateur secondaire de Delacroix. ; Louis Matout a un parcours singulier. De condition des plus modestes, il réussit, à quatorze ans, grâce à la généreuse attention d'un architecte qu'il rencontre sur un chantier où il travaille pour survivre, à entrer à l'école des Beaux-Arts de Paris. Après une fréquentation assidue et ô combien formatrice des musées, il part pour un long périple de six ans dans l'inévitable artistique Italie. A trente-sept ans, lors d'un voyage pour l'Afrique, il fait naufrage et échoue à Alger pour y rester un an. Et c'est ainsi que, durant un déplacement, il est témoin, près d'un point d'eau, de la tragique découverte d'une indigène tuée par une lionne où, curieusement, l'animal reste auprès d'elle. Ce drame le frappe et le pousse à peindre un tel tableau en 1853. Dans une prodigieuse technique, l'académisme se manifeste sans ambages dans cette peinture. Ainsi, la femme à terre semble être un modèle posant dans ' l'atelier du peintre '. Le corps, d'une blancheur laiteuse, disposé d'une manière très peu naturelle, est pourvu d'un drapé amidonné. La redoutable lionne, d'une cruelle domination, s'inscrit dans la construction comme un monolithe massif. La poterie brisée à même la source accroît le sentiment d'instantanéité tragique dans la brutale surprise de la jeune indigène toute occupée à remplir sa cruche. Ce tableau est présenté en premier au musée du Luxembourg en 1856, où le douanier Rousseau le remarque et s'en inspire pour peindre, en 1897, la Bohémienne endormie. Par la suite, la peinture de Matout rejoint en 1889 le musée du Louvre pour enfin entrer en 1892, par un dépôt de l'Etat, dans les collections des musées de Mâcon. JCC
Description du bien muséal
Matériaux et techniques
Mesures
H. en cm 148 ; l. en cm 170
Inscriptions
tampon ; inscription ; signature ; date
Précisions sur les inscriptions
tampon, au dos de la toile : mention illisible ; étiquette, au dos de la toile : Réunion des Musées Nationaux Le Musée du Luxembourg en 1874 Galerie nationales du grand Palais 1er juin - 18 novembre 1974 n° cat. 172 ; signature, en bas à gauche : L Matout ; date, en bas à gauche : 1853
Sujet représenté
scène (femme, nudité, cavalier, cadavre, lionne, pot : céramique) ; fond de paysage (falaise, Algérie, Boghari)
Statut juridique
Statut juridique
propriété de la commune ; transfert de propriété de l'Etat à titre gratuit ; Mâcon ; musée des ursulines
Date d'acquisition
2007
Anciennes appartenances
propriété de l'Etat, Collection publique, Musée du Louvre (déposé en 1892)
Lieu de conservation
Mâcon ; musée des ursulines
Informations complémentaires
Exposition
Salon, Paris, 1855 ; Collection à nu, 22/01 - 24/03 2003
Bibliographie
Cahiers d'inventaire n° 6/7, nu, histoire, 2005
Voir aussi
Lien de commande de la photographie
Référence de la notice
01720004236
Nom de la base
Collections des musées de France (Joconde)
Date de création
3 novembre 2005
Date de mise à jour
6 décembre 2022
Crédits photographiques
© Musées de Mâcon
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Localisation
Mâcon ; musée des ursulines