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POP | Plateforme ouverte du patrimoineMadeleine repentante
Madeleine repentante

Référence de la notice
01720000221
Nom de la base
Collections des musées de France (Joconde)
Date de création
3 novembre 2005
Date de mise à jour
6 décembre 2022
Crédits photographiques
© Jean-Claude Culas - Musées de Mâcon
Identification du bien muséal
Numéro d'inventaire
880.1.10 ; BA 40 H 39 (Inv. Magnien :) ; 20459 (Ancien registre)
Domaine
Dénomination
Titre
Madeleine repentante
Auteur
Précisions sur l'auteur
Montevarchi, 1600 ou 1604; Florence, 1659
École (pays)
Italie
Anciennes attributions
ALLORI (Ancienne attribution)
Contexte de création - contexte historique
Période de création
Historique
Mission Laclotte, Mars 1960 Plutôt florentin 17e, à la suite de Carlo Dolci. Photo. ; La peinture, de même que la biographie de Martinelli, semblent très mal connues. Les archives florentines seraient peu bavardes à son égard ce qui tend à démontrer qu'il aurait eu une vie peu réjouissante dans la cité toscane. Sa carrière semble se jouer hors de Florence puisque peu de commandes majeures lui parviennent. Sans faste, la peinture de Martinelli l'écarta de la reconnaissance et de la renommée. On mentionne que même les Medicis n'exercèrent pas à son profit leur mécénat, quasi systématique à l'égard des artistes florentins. Dans la première moitié du 17e siècle, Giovanni Martinelli fit partie du mouvement naturaliste au côté de Lorenzo Lippi. Ils se distinguent d'un art florentin alors plus sophistiqué, moins dépouillé. Sans doute un séjour à Rome l'a-t-il rendu sensible à la veine plébéienne et ténébreuse du Caravage. Cette agréable figure sainte, à mi-chemin entre le portrait et l'art sacré, distille un sentiment équivoque. La sincère piété, propre à sa pénitence, est tempérée par un sentiment de familiarité et d'innocence qui émane du réalisme cru du visage. L'artiste compose une figure à l'expression théâtrale dans une scène religieuse sans toutefois la rendre totalement mystique. Le regard intense ne se perd pas dans les nues, il scrute. Un léger clair-obscur renforce la plasticité du modèle. Le rendu de la mousseline, qui témoigne de la dextérité du peintre, dit son plaisir de peindre et allège élégamment le thème, faisant non seulement oublier la proximité du crâne, mais renvoie également l'inanité qu'il illustre à sa propre présence et à sa symbolique même. BM
Description du bien muséal
Matériaux et techniques
Mesures
H. en cm 73.5 ; l. en cm 58.5
Sujet représenté
scène biblique (sainte Madeleine, en buste, nudité, extase, crâne, livre : Bible)
Précisions sur le sujet représenté
Madeleine en buste, épaule droite dénudée, main gauche posée sur un crâne et une bible; robe bleue, écharpe rouge
Statut juridique
Statut juridique
propriété de la commune ; donation ; Mâcon ; musée des ursulines
Date d'acquisition
1879 acquis ; 1880 entrée matérielle
Anciennes appartenances
Ronot famille, Mâcon, 19e siècle ; Ronot, Louise
Lieu de conservation
Mâcon ; musée des ursulines
Informations complémentaires
Exposition
Peintures d'histoire, Elles font des histoires !, Mâcon, du 10 février au 23 mai 2004
Bibliographie
Cahiers d'inventaire n° 6/7, nu, histoire, 2005
Voir aussi
Lien vers RETIF - INHA
Lien de commande de la photographie
Référence de la notice
01720000221
Nom de la base
Collections des musées de France (Joconde)
Date de création
3 novembre 2005
Date de mise à jour
6 décembre 2022
Crédits photographiques
© Jean-Claude Culas - Musées de Mâcon
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Localisation
Mâcon ; musée des ursulines