A.653
Le Quai des Esclavons
Beaune, 1821 ; Paris, 1911 ; Si depuis le 15e siècle, le voyage italien devient incontournable, de sorte qu'aucun artiste ne pouvait s'y soustraire par peur de souffrir de lacunes, Félix Ziem illustre ô combien, cette démarche formatrice et fertile par les envoûtements qu'elle engendre. C'est ainsi que Ziem fut fasciné entre autres par Venise, cité marine faisant depuis la nuit des temps, par son enchantement, naufrager les âmes. Cette félicité de la lumière sur la lagune contribue à l'éblouissement contrasté d'une sublime poésie que relate nombre de voyageurs à la sensibilité exacerbée. L'artiste exprimera son acuité sensible comme un ' itinérant d'horizons ', avec à l'esprit cet art du fractionnement de la touche colorée, révélée par la fréquentation assidue de peintres de l'école de Barbizon. Il retiendra aussi la représentation des ciels, comprenant ainsi toute l'importance, par cet espace aérien, de créer une atmosphère, celle qui, comme élément prépondérant, définira le caractère du paysage. (Jean-Claude Culas)
masculin
France
H. 50 ; l. 66
inscription, étiquette
cartel : ZIEM Quai des Esclavons (Venise) Don de Mme ZIEM ; imprimé puis manuscrit : Atelier Ziem Venise Quai des Esclavons Carton 66 x 50 1/2 Musée de Mâcon
Huile sur papier marouflé sur carton
Dans cette peinture à l'huile, quai des esclavons, Ziem nous rappelle sa maîtrise d'aquarelliste par la fluidité, la transparence jusqu'à l'évanescence. Les personnages deviennent insaisissables presque fantomatiques, de même le bâti semble se dérober à la vue, créant ainsi un décor étrangement lié à l'éphémère instant de lumière qui, dans le lointain, par son intensité aspire les premiers plans
propriété de la commune, don manuel, Mâcon, musée des ursulines
1912
Ziem, Mme
Paysage, Exposition au musée des Ursulines à Mâcon. Du 17 janvier au 17 mars 2002 ; prolongée jusqu'au 9 avril
Cahiers d'inventaire n°5, Paysages..., 2002 / Jean-Claude Culas, Marie Lapalus, Benoît Mahuet, Nane Tissot