La première chaire documentée fut fournie par le menuisier et sculpteur Simon en 1662 ; elle n'existait apparemment plus en 1734, date à laquelle le curé Matthieu Carrère affirme 'qu'il n'y a point de chaire à prêcher'. Un nouveau meuble dut être mis en place dans la 2e moitié du 18e siècle : en 1824, l'architecte Jean-Baptiste Delbrel confie au menuisier villeneuvois Louis Delsol la réfection de trois panneaux vermoulus de la cuve, ce qui suppose une certaine ancienneté ; 'l'urne' de l'abat-voix (c'est à dire le pot à feu) reçoit en même temps un décor de feuilles d'eau. La lithographie d'Aumont (vers 1840) montre un abat-voix identique à celui actuellement conservé, mais la cuve et le dorsal paraissent différents et l'accès s'effectue à gauche par un escalier droit, aujourd'hui disparu.