Retables mis en place vers 1663, date de l'érection de la confrérie de saint Roch ; signalés en 1665, 1682 et 1734. Les chutes de fruits semblent imiter celles du maître-autel. Les retables flanquaient jusqu'à la Révolution le jubé séparant la nef du choeur réservé aux religieuses ; ce jubé était couronné d'une croix, toujours conservée (IM47002831), qui présente une mouluration et un décor similaires à ceux des retables. L'autel nord était dédié à saint Roch, l'autel sud, dévolu à la paroisse, à saint Léger : des tableaux représentant ces saints ornaient la contre-table des retables (visites de 1734 et 1782). Déplacés au 19e siècle après le démantèlement du jubé, d'abord dans le collatéral nord (on devine l'un d'eux sur la lithographie d'Aumont en 1842), puis dans les chapelles latérales après la reconstruction de l'église, les deux ensembles ont subi plusieurs transformations : réfection des marchepieds en 1827 par le charpentier villeneuvois Louis Delsol, remplacement avant 1906 des tableaux par des niches. Les autels en bois furent remplacés (au 19e siècle ?) par des meubles de plâtre ; ceux-ci ont laissé place, peu après 1983, à de nouveaux autels droits en noyer. A la même date des cadres cintrés ont été rétablis à la contre-table des retables, et les soubassement ont été refaits.