Peinture monumentale
Peinture monumentale
Occitanie ; Lot (46) ; Autoire ; chapelle Saint-Roch
46011
Lot
Saint-Céré
Paradou
Chapelle Saint-Roch
IA46100606
Isolé
Murs de la chapelle
Peinture murale
Enduit : peinture à la chaux
La gamme chromatique est réduite aux ocres rouge et jaune de base, relevées de noir et de blanc. Un bleu sombre venait compléter cette palette plutôt indigente, mais il semble n'avoir été utilisé que dans les blasons armoriés.
Mort de la Vierge, ornementation (écu, couronne végétale), figures (ange, globe), figures (saint Paul : épée, saint André : croix, saint : ?), figures (saint Jacques le Majeur : ?, saint Roch : ?)
Le programme pictural retenu pour la décoration de la chapelle Saint-Roch est en accord avec la destination de l'édifice : les images simples des saints alignés sur les murs latéraux de l'oratoire correspondent aux pratiques dévotionnelles à l'origine de la construction d'un tel sanctuaire. Leur association avec une illustration de la Dormition, nettement mise en valeur au-dessus de l'autel, s'explique peut être par une dévotion particulière à la Vierge que le commanditaire des peintures, en l'occurrence le seigneur d'Autoire, un de Banze, aurait voulu affirmer.
H = 450 ; la = 350 ; l = 450 Dimensions approximatives de la chapelle.
Oeuvre restaurée, mauvais état
Les peintures de la chapelle ont été restaurées en 1994 par Sylvie Pontlevy après que le badigeon qui les dissimulait est en partie tombé, rendant le décor perceptible. Cette intervention a simplement consisté en une fixation d'ensemble à la caséine après le dégagement complet des peintures. La couche picturale ne présentait aucune pulvérulence et l'enduit offrait une complète adhérence au support. Malgré un début de calcification de l'enduit, l'élaboration de ce décor peint a pu être identifiée comme relevant d'une technique à sec. La lisibilité des figures témoigne à elle seule du recours à un tel procédé : on ne conserve plus que des silhouettes délimitées par de grands aplats de couleurs juxtaposés, tous les rehauts utilisés pour rendre le modelé et les détails des figures ont en effet disparu. Actuellement ces peintures sont en très mauvais état de conservation. On peut constater plusieurs tâches dues à l'humidité, des rebouchages soulevés et parfois tombés. Les lacunes n'ont pas été harmonisées. Certains pigments oxydés sont restés noirs. Les rebouchages des grandes lacunes ont très mal vieilli : apparition de sels en surface qui n'améliorent pas la lisibilité des peintures.
Armoiries (peint)
Description et identification des blasons : "écartelés aux un et quatre d'or à la bande d'azur, accompagnés de trois besants du même, deux en chef et un en pointe, au deux, d'azur au château à trois tours crénelées d'or, au trois de gueules à quatre pals d'argent". Ces armes sont celles des de Bauze, seigneurs de Belcastel et d'Autoire, vassaux du baron de Gramat, lui-même vassal du vicomte de Turenne.
Limite 15e siècle 16e siècle
La rapidité d'exécution manifeste de ce décor peint, au service d'un rendu stylistique plutôt médiocre, traduit une réalisation appartenant à la fin du Moyen Age. Les peintures de la chapelle d'Autoire sont à compter parmi les nombreux ensembles peints exécutés dans le Quercy entre la fin du 15e et le début du 16e siècle, aucun renseignement ne permet une datation plus précise, les de Bauze à qui l'on peut octroyer la commande du décor sont en effet mentionnés à Autoire jusqu'au 17e siècle. Les peintures de la chapelle découvertes en 1969 et restaurées en 1994 par Sylvie Pontlevy sont actuellement en très mauvais état de conservation.
Propriété de la commune
1980/10/20 : inscrit au titre objet
À signaler
Recensement des peintures murales
Dossier individuel
2004
2005
Conseil régional de Midi-Pyrénées - Direction de la Culture et de l'Audiovisuel - Service Connaissance du Patrimoine 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - 05.34.45.97.33