Usine de chaux
Joubert, puis Lamare
Maison
Usine de chaux Joubert, puis Lamare ; actuellement maison
Nouvelle-Aquitaine ; Deux-Sèvres (79) ; Coulonges-sur-l'Autize ; 96-100 route de Parthenay
Deux-Sèvres
Coulonges-sur-l'Autize
Parthenay (route de) 96-100
2003 ZM 66, 68, 222 à 225
En village
Four industriel ; logement patronal ; logement d'ouvriers ; écurie
3e quart 19e siècle
1859 ; 1876
Daté par source
Cette usine de chaux est créée par M. Joubert fils qui reçoit l'autorisation préfectorale de construire deux fours à chaux permanents le 17 février 1859. Il est vraisemblable que le logement patronal et les quatre logements d'ouvriers aient été construits à cette époque. Un troisième four est édifié un peu plus tard. En 1876, l'établissement appartient à Gustave Lamare, qui le complète par deux autres fours construits sur une parcelle limitrophe (actuellement n°94, route de Parthenay). Il semble qu'une faillite entraîne la cessation d'activité de l'entreprise en 1900. Les logements d'ouvriers ont été convertis en remises, tandis que les autres bâtiments accueillent deux logements.
Calcaire ; moellon
Tuile creuse
1 étage carré ; comble à surcroît
Charpente en bois apparente
Élévation à travées
Toit à longs pans ; appentis
Les fours ont été construits au milieu de la carrière, qui a été exploitée sur une hauteur d'environ 5-6 m. Un seul four est resté intact, bien que sa cuve soit comblée. Les deux autres fours ont perdu toute leur partie antérieure maçonnée. La rampe d'accès à la plate-forme des fours depuis la route est encore nettement visible. La façade encore debout est en pierre de taille et de forme talutée. L'arc de la gueule de défournement, en plein cintre, s'ouvre à environ 1 m au-dessus du niveau actuel du sol. Sur la parcelle voisine, au n° 96, route de Parthenay, le remblaiement de la carrière masque le bas du massif des fours en pierre de taille que l'on voit seulement sur une hauteur de 3 m environ. Le gueulard encore visible de l'un des fours mesure environ 2 m de diamètre. Le logement patronal en moellon de calcaire possède un étage carré et un comble à surcroît ; il est couvert d'un toit en tuile creuse. Les anciens logements d'ouvriers en moellon et en rez-de-chaussée sont couverts d'un toit en appentis en tuile creuse.
Établissement industriel désaffecté
À signaler
Four industriel
Propriété privée
2003
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
2003
Moisdon-Pouvreau Pascale
Patrimoine industriel
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Poitiers - 102, Grand'Rue - 86020 Poitiers - 05.49.36.30.07