Usine de chaux
Société civile des Houillères de Saint-Laurs
Maison
Usine de chaux de la Société des Houillères de Saint-Laurs ; actuellement maison
Nouvelle-Aquitaine ; Deux-Sèvres (79) ; Coulonges-sur-l'Autize
Deux-Sèvres
Coulonges-sur-l'Autize
La Richardière
2003 ZO 95
Isolé
Four industriel ; logement d'ouvriers ; logement de contremaître ; écurie ; grange
Mine de charbon du marquis de Nettancourt, puis de la Société civiles des Houillères de Saint-Laurs, puis de la Société des Charbonnages du Centre
IA79002440
2e quart 19e siècle
1841
Daté par travaux historiques
Cette usine de chaux est créée, suite à l'autorisation préfectorale accordée au marquis de Nettancourt, propriétaire de la mine de charbon de Saint-Laurs, par l'intermédiaire de l'ingénieur Paret, en septembre 1841. Cette implantation permet, tout en constituant un débouché pour le charbon extrait, de fournir à l'agriculture de la région de la chaux à un prix réduit. L'ingénieur spécifie vouloir copier son four continu sur le nouveau modèle de ceux construits dans les départements de la Mayenne, de la Sarthe et de Maine-et-Loire. De très grands bâtiments à usage de logements pour le contremaître et des ouvriers, et des dépendances sont édifiés sur le site. A partir de 1861, cette usine est exploitée par la Société civile des Houillères de Saint-Laurs, mais il semble que le four, d'assez faible capacité, ait cessé de fonctionner avant les années 1880. Ce four est aujourd'hui en mauvais état, tandis que les bâtiments servent d'habitation.
Calcaire ; moellon ; enduit
Tuile creuse
1 étage carré ; comble à surcroît
Charpente en bois apparente
Élévation à travées
Toit à longs pans ; pignon couvert ; croupe
Ce four à chaux, de 3 à 4 m de haut, est construit contre le front de taille de la carrière qui forme une excavation de 5 à 6 m de profondeur. Sa gueule de défournement est couverte d'un arc en plein cintre. Tous les bâtiments sont en moellon de calcaire enduit et couverts de toits à longs pans en tuile creuse. Le logement, d'un étage carré surmonté d'un comble à surcroît et coiffé d'un toit à croupes, a été prolongé vers le sud par un corps de bâtiment couvert également d'un toit à croupes. Le logement et la grange-écurie sont contigus ; une corniche formée de pierres de taille aux arêtes vives court au sommet de toutes les élévations.
Établissement industriel désaffecté ; mauvais état
Propriété privée
2003
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
2003
Moisdon-Pouvreau Pascale
Sous-dossier
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Poitiers - 102, Grand'Rue - 86020 Poitiers - 05.49.36.30.07