Usine de construction automobile
Morin
Centre de loisirs
Usine de construction automobile Morin ; actuellement centre de loisirs
Nouvelle-Aquitaine ; Deux-Sèvres (79) ; Thouars ; boulevard Jean-Jaurès
Deux-Sèvres
Thouars 2
Jean-Jaurès (boulevard)
2002 BE 56
En ville
Atelier de fabrication
1er quart 20e siècle
1913
Daté par source
Cette usine de construction automobile est créée en 1913 par Adrien Morin qui y construit des voitures sous la marque Tuar. Châssis et moteurs proviennent de différentes firmes (Chapuis-Dornier, Fivet, Malicet et Blin, etc.) , tandis que la carrosserie est fabriquée sur place. Mais la guerre interrompt cette activité et des obus sont tournés dans les ateliers en 1918-1919. Entre 1921 et 1924, environ 300 Tuar sont assemblées et commercialisées dans tout le grand Ouest. Adrien Morin dépose un brevet de suspension compensée. En 1924, l'entreprise, trop à l'étroit dans ses ateliers, s'installe rue Voltaire, mais ferme l'année suivante en raison de la concurrence des grands constructeurs automobiles. Après la fermeture de l'usine Morin, Raoul Vinet, menuisier-carrossier dans l'entreprise, s'installe dans la rue Voltaire pour poursuivre l'activité de carrosserie. Les locaux de la première usine sont rachetés en 1921 par les frères Goubin, qui y installent les magasins de l'Etoile de l'Ouest, comptoir coopératif d'approvisionnement. Ils sont ensuite achetés par la ville qui y inaugure un foyer laïque en 1930. Dans les années 1970, une partie des bâtiments est démolie pour la construction d'un centre de loisirs. Dans les années 1920, 35 ouvriers travaillent dans cet établissement.
Métal ; pan de métal ; moellon ; enduit
Ciment amiante en couverture
En rez-de-chaussée
Toit à longs pans ; pignon découvert ; lanterneau
Le seul atelier, qui subsiste de l'établissement Morin, forme l'angle de l'avenue Victor-Leclerc et du boulevard Jean-Jaurès ; un pan coupé existe à l'angle même. Cet atelier en rez-de-chaussée est en pan de métal avec remplissage de maçonnerie ; les chaînes d'angle en pierre de taille sont traitées en bossages continus en table. Le toit, actuellement en ciment amiante, comporte un lanterneau ; il est masqué de la rue par un pignon découvert.
Établissement industriel désaffecté ; restauré
Propriété de la commune
2003
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
2003
Moisdon-Pouvreau Pascale
Patrimoine industriel
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Poitiers - 102, Grand'Rue - 86020 Poitiers - 05.49.36.30.07